LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Gestion de Sorano : cri du cœur de Fatou Laobé
Le Théâtre national Daniel Sorano n’est plus qu’une diva fragile. Jadis repaire d’artistes de talents, il n’est plus que l’ombre de lui-même. C’est presque en ces termes que la grande diva Fatou Laobé a exprimé son cri du cœur sur 2Stv, le week-end dernier. D’après elle, sous Senghor et Diouf, la culture avait droit de cité et le chef de l’Etat exposait toujours le savoir-faire des artistes, des comédiens de Sorano à ses hôtes. Mais depuis quelques années, croit savoir Fatou Laobé, la culture est à l’image du Théâtre national Daniel Sorano : elle est mourante. Sans citer de noms, elle indexe les autorités dans le choix même des hommes devant vendre la culture sénégalaise. Un avis qu’elle partage du reste avec Salam Diallo. Fort heureusement, la cantatrice à la voix d’or croit savoir que l’homme idéal pour faire renaître le théâtre avec son ballet instrumental s’appelle Oumar Diaw Seck et il vit aux États-Unis. Fatou Laobé de lancer un appel au Président Macky Sall pour qu’il accorde plus d’importance à la culture.
Idrissa Seck désigné leader de l’opposition, mais…
En attendant la rencontre fatidique de la commission politique du dialogue national prévue mardi, les leaders de l’opposition ont reçu leurs plénipotentiaires le week-end dernier pour harmoniser leurs positions sur les trois points essentiels qui seront au menu mardi. Même si dans le rapport final, il est dit que l’opposition « n’a pas une position définitive » sur le choix de son leader, « L’As » est en mesure d’écrire que la plupart des leaders, notamment Malick Gakou, Pape Diop, Issa Sall, Madiké Niang ont indiqué que le chef de l’opposition doit être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle : Idrissa Seck en l’occurrence. En revanche, Ousmane Sonko et deux autres penchent pour celui dont le parti arrive en tête aux Législatives avec effet non rétroactif. Six autres leaders n’ont pas donné leur avis sur la question. Conséquence : en filigrane, l’opposition s’en remet au jugement du chef de l’Etat. Sur la question de la suppléance du maire ou du Président de conseil départemental, l’opposition rejoint la position de la majorité. Cependant, elle tient à ce qu’il y ait des garde-fous et qu’il soit mentionné que tout élu qui quitte sa coalition perd son mandat. Last but not least, les leaders de l’opposition ont fait un pas sur la question de l’organisation des élections. En lieu et place d’une haute autorité chargée de l’organisation, elle demande désormais un ministre neutre chargé des élections.
Saint-Louis, Dakar et Bambey contre la reprise
Les étudiants des différentes universités se liguent pour s’opposer à la reprise graduelle des cours en présentiel le 1er septembre qu’ils trouvent «incommode et impertinent». Dans un communiqué conjoint, les étudiants des Universités de Saint-Louis, Dakar et Bambey pensent que les autorités universitaires sont «inconscientes du contexte et de la priorité pédagogique » en voulant faire passer de force ce plan de reprise des cours. Les Amicales de ces universités réitèrent leur opposition à ces plans de reprise irréalistes et entendent combattre ensemble. Elles invitent les autorités universitaires à plus de «lucidité afin de sauver l’année déjà fortement secouée». Pour eux, ces dernières n’ont pas compris l’urgence pédagogique à la suite de l’annonce de la reprise des cours par le ministre de l’Enseignement Supérieur.
Pêcheurs disparus repêchés
Après deux jours d’intenses recherches, les corps des trois personnes portées disparues depuis quelques jours à Saint-Louis ont été retrouvés. Selon «Lasnews», les trois corps sans vie ont été repêchés et enterrés au village de Kheuneu. Avec à son bord 5 personnes, leur embarcation avait chaviré le 25 août dernier. Deux d’entre eux à savoir le piroguier et un autre garçon avaient réussi à sortir des eaux.
10 cas de Covid-19 à Sabodala Gold Operations
La coronavirus a atteint la mine de Sabodala Gold Operations sise dans la région de Kédougou. Selon la Direction générale de SGO, 10 cas de contamination à la covid-19 ont été officiellement déclarés positifs sur le site de la mine à la suite de tests dont les résultats sont revenus samedi dernier. Les mesures de prévention prises par la Société depuis la déclaration de la pandémie de la COVID-19 au mois de mars dernier n’ont pas pu éviter la propagation du virus dans la mine. Aussitôt la Direction de SGO et le service médical de l’entreprise ont pris les dispositions sanitaires et administratives qui s’imposent dans de telles circonstances. Selon le communiqué parvenu à «L’As», les personnes contaminées ont été prises en charge et isolées dans un lieu prévu à cet effet. Elle indique toutefois que les employés ne présentent aucun symptôme grave, sont traités et bien suivis. Les contacts des cas confirmés sont retracés et isolés et les prélèvements sur les contacts effectués. En fait, la SGO qui s’était préparée à cette éventualité, dit-elle, a mis en œuvre toutes les mesures idoines pour la santé de ses employés affectés et avec l’accompagnement des autorités sanitaires du district de Saraya, pour protéger la santé de la population de la région. A cet effet, SGO exhorte tous ses employés et collaborateurs à renforcer l’observation stricte des mesures barrières et porter des masques.
Le Kankourang suspendu
La collectivité mandingue de Mbour a décidé de suspendre cette année la sortie du «Kankourang». La nouvelle a été donnée par le secrétaire général de la collectivité mandingue, Mamadou Aïdara Diop, au terme d’une cérémonie de récital du Coran organisée par les sages de la communauté. Selon Mamadou Aïdara Diop, la propagation de la Covid-19 qui est favorisée par les rassemblements de personnes justifie cette décision de suspension. Par conséquent, il n’y aura pas cette année de circoncision au sein de la communauté mandingue de Mbour.
Un Mareyeur dealer
Mareyeur de profession, Moussa. Nd se livre, à ses heures perdues, à la vente de chanvre indien pour renflouer ses caisses. Mais mal en a pris au bonhomme qui habite à Guédiawaye et décrit comme un récidiviste. Déféré à deux reprises pour détention et trafic de chanvre indien, Moussa Nd a été alpagué aux Parcelles Assainies par les éléments du commissariat d’arrondissement de la localité au cours d’une opération de sécurisation. Au cours de son interpellation, il a été pris avec 24 cornets de yamba et la somme de 50 000 Fcfa qui constitue probablement le fruit de la vente de la drogue. Conduit au poste de Police, ce mareyeur d’un genre spécial a nié la propriété de la drogue. Mais ses déclarations n’ont pas convaincu les limiers qui lui ont délivré un ticket gratuit pour la prison pour détention et trafic de chanvre indien.
Thiaroye/Mer sonne la révolte
Les populations de Thiaroye de la Commune de Thiaroye/Mer en ont ras le bol de l’insécurité routière qui prévaut sur laRoute Nationale N°01 (RN01). Elles ont sonné la révolte en exigeant l’érection de passerelles en bonne et due forme sur la RN01. Inquiètes de la récurrence des accidents provoqués par des automobilistes qui roulent à des vitesses excessives, elles proposent des voies de contournement. Elles menacent également de se faire entendre dans les jours à venir si les autorités ne réagissent pas.
Des bulldozers rasent des arbres
Incroyable mais vrai ! Au moment où le président de la République promeut son Plan Sénégal Emergent Vert (Pse), les bulldozers de ses lieutenants se sont montrés impitoyables contre les arbres. C’est le cas, notamment dans les communes des Parcelles Assainies et de Patte d’Oie où des bulldozers sont mobilisés par le Préfet de Dakar, dans le cadre d’une opération de déguerpissement en perspective du lancement des travaux d’extension de la Route des Niayes. C’est ainsi que tous les arbres situés le long de l’axe Patte d’oie-Rond Point Case bi ont été déracinés. Une véritable contradiction dans la mesure où le Pse préconise la protection des arbres.
Jamra réclame la libération des fumeurs de Yamba
Les petits dealers de chanvre indien ne sont que les victimes des gros trafiquants de drogue. Par conséquent, c’est contre ces derniers que doit s’appliquer la loi 2007-31 du 30 novembre 2007, initiée par Jamra et dénommée «Loi Latif Guèye», qui criminalise le délit de trafic de drogue. Et non à ces jeunes paumés qui ne sont que des narco dépendants, des malades, victimes des barons milliardaires de la drogue. En tant que tels, leurs places ne sont pas à Rebeuss, mais bien au Centre de Prise en charge Intégrée des Addictions (Cpia) du Service psychiatrique de l’Hôpital Fann, où ils doivent être soignés et désintoxiqués, pour leur permettre de recouvrer leur dignité et reprendre leur place dans la société. C’est la position de l’ong Jamra. « Rebeuss doit être réservée aux patrons narcotrafiquants, qui abrutissent nos enfants, boostent l’insécurité, détruisent les ménages et déstabilisent notre économie en y recyclant leur argent sale », conclut-elle!
Covid-19 Arabie Saoudite : des Africains entassés dans des centres
L’Arabie Saoudite maintient des centaines, voire des milliers de migrants africains enfermés dans des conditions qui rappellent les camps d’esclave de la Libye. L’enquête de Sunday Telegraph fait froid dans le dos. Des images prises par des téléphones portables et envoyées au journal britannique par des migrants à l’intérieur de ces centres de détention montrent des dizaines d’hommes entassés, torse nu, dans de petites pièces aux fenêtres à barreaux. Une photo montre ce qui semble être un cadavre enveloppé dans une couverture violette et blanche au milieu d’eux. Ils disent que c’est le corps d’un migrant qui est mort d’un coup de chaleur, et que d’autres ont à peine assez de nourriture et d’eau pour survivre. Les centres de détention identifiés par le Sunday Telegraph hébergent principalement des Ethiopiens et il y en aurait d’autres remplis de femmes. L’un des centres est à Al Shumaisi, près de La Mecque et l’autre à Jazan, une ville portuaire près du Yémen.
L’Anamo
Pour capter les opportunités d’emplois offertes par les centrales solaires installées dans la zone, 46 jeunes de Mékhé et villages environnants viennent de boucler une formation de 20 jours en maintenance et réparation des installations photovoltaïques et des appareils solaires. Cette formation initiée par l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (Anamo) permettra à ces jeunes, selon son Directeur général Maodo Malick Mbaye, d’avoir une insertion durable sur le marché du travail, sur la base d’une formation qualifiante. Deux grandes centrales solaires sont installées dans la zone de Mékhé, notamment à Sinthiou Mékhé et à Ten Mérina. Au-delà des aspects économiques liés à la fourniture d’énergie propre aux populations, ces centrales offrent des opportunités d’emplois.
L’Anamo (bis)
En effet, le gouvernement a fait du mix énergétique un puissant levier pour le développement. C’est dans ce cadre que la centrale de Ten Mérina a été installée avec une capacité de 30 mégawatts, une économie de quelque 55 000 tonnes de CO2 par an. Ce qui constitue la réponse à la demande de consommation annuelle de 200 000 habitants avec un tarif plus compétitif que celui des centrales thermiques du pays. En plus de cela, la zone dispose d’une centrale à Sinthiou Mékhé (département de Tivaouane) d’une production de 30 MW, soit la consommation de plus de 200 000 ménages. C’est pour permettre à la jeunesse de Mékhé et des villages environnants de capter toutes les opportunités d’insertion sur le marché du travail offertes par ces centrales que l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (Anamo) a initié deux sessions de formation, en installation et maintenance des équipements solaires photovoltaïques, à l’intention de 46 jeunes de la zone. Selon le Dg de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye, ces formations entrent dans le cadre de la mise en œuvre des activités d’encadrement de l’Agence en faveur des jeunes en quête d’insertion durable. Elles sont organisées avec le soutien technique et financier du Programme Energies Durables (PED). Les 46 jeunes bénéficiaires ont reçu ce week-end leurs attestations.
Décès du Pr Pape Guèye
L’université Cheikh Anta Diop en deuil. Le Pr Papa Guèye est décédé le week-end dernier. Brillant intellectuel, professeur émérite de littérature française, il a été directeur de l’Ineade et directeur de l’Enseignement supérieur.