LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI
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Menaces de dissolution de l’Assemblée nationale
Le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement a fait hier des menaces à peine voilées contre la majorité parlementaire. Invité de l’émission Grand Jury de la Rfm, Moustapha Sarré a soutenu que le pouvoir ne craint pas une motion de censure parce que ce serait, dit-il, ramer à contre-courant de la volonté de la majorité du peuple. Si jamais des personnes cherchaient à faire tomber le gouvernement, prévient M. Sarré, ils auront en face l’opinion publique majoritaire puisque jamais dans l’histoire politique un projet n'a été plébiscité au 1er tour. Mais il pense que la majorité parlementaire ne commettra pas l’erreur de déposer une motion de censure. S’il n’y a pas de blocage, prévient-il, il pense que le chef de l’Etat ne va pas dissoudre l’Assemblée nationale, mais s’ils censurent le gouvernement, le Président Diomaye prendra ses responsabilités. Il a rappelé, par ailleurs, que le Premier ministre est en train de préparer sa déclaration de politique générale. La Constitution prévoit 3 mois, il s’agit d’un acte constitutionnel et le PM est en train de s’y préparer.
Abdou Mbow recadre Moustapha Sarré
Restons avec le ministre porteparole du gouvernement pour dire que sa sortie a mis en colère le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Abdou Mbow. Ce dernier qui prend acte de la volonté exprimée par le Premier ministre qui est conforme à la lettre de la Constitution, rappelle au porte-parole du gouvernement que la motion de censure fait partie de la panoplie d’instruments de contrôle de l'action gouvernementale dont dispose l'Assemblée nationale. A ce titre, prévient le président du groupe parlementaire de BBY, sa mise en œuvre relève exclusivement de la compétence des députés qui apprécieront le contenu de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, comme ce fut le cas de la motion de censure déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan wi lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba. Dès lors, avertit Abdou Mbow, toute velléité de menaces sur les députés de Benno Bokk Yaakaar devient superflue, voire superfétatoire. Élus au suffrage universel direct, souligne-t-il, les députés de Benno Bokk Yaakaar invitent le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs qui postule que chaque institution de la république s'occupe de ses propres affaires.
Un collectif d’artistes exige le report et l'audit de la Biennale
Un collectif d’artistes indépendants du Sénégal réclame le report et l'audit de la 15e Édition de la Biennale de l’Art Africain contemporain de Dakar (Dak'Art) prévue du 16 mai au 16 juin prochain. Selon le coordonnateur du collectif, Amadou Diop, dans la phase actuelle, l’audit organisationnel, technique, financier de la Biennale, est une exigence pour ce plus grand rendez-vous des arts du continent. A l’en croire, la Biennale de 2022, d’un budget d’un milliard, n’a pas fait l’objet d’une vraie évaluation avec les parties prenantes. Il ajoute dans un communiqué que pour l’édition 2024, si les nouvelles autorités cautionnent le maintien de la période du 16 mai au 16 juin 2024, les dettes qui seront contractées seront préjudiciables à l’avenir de Dak’Art. La prudence exige, dit-il, le report et l’audit de la Biennale par les nouvelles autorités. D’après la même source, des dépenses démesurées et inutiles au regard des priorités sont engagées au détriment de l’intérêt collectif. À titre d’exemple, en 2024, souligne Amadou Diop, presque 200 millions seraient dépensés pour la participation de l’artiste Alioune Diagne, appelée pompeusement Pavillon Sénégal alors que l’artiste, originaire de Kaffrine, vivant en France depuis plusieurs années, représente la galerie Templon à la Biennale de Venise. Avec la caution-complice du théoricien Massamba Mbaye, proche de la galerie parisienne, qui fait office de Commissaire Général de l’artiste au Pavillon Sénégal sans sélection, ni appel à candidatures dans le secteur des arts au Sénégal, regrette M. Diop. Or, ajoute l’artiste, Alioune Diagne n’a jamais gagné le grand Prix de la Biennale de Dakar.
30 blessés dans un accident à Pikine
Un véhicule de transport en commun communément appelé Ndiaga Ndiaye a dérapé hier sur l’autoroute à péage, à hauteur du Technopole, à Pikine. Il s’est ainsi renversé sur la chaussée, faisant 30 blessés, dont 7 graves et 23 légers, selon un responsable de l’équipe de sapeurs-pompiers dépêchée sur les lieux de l’accident. Selon lui, l’ensemble des blessés ont été évacués vers les structures sanitaires.
Un autre accident fait 30 blessés à Louga
Un bus de transport en commun qui avait à son bord une soixantaine de passagers s’est renversé hier matin à Louga. Si aucun mort n’a été enregistré, il a été noté près d’une trentaine de blessés. Selon les secours, certaines sont dans un état critique. Dépêchés rapidement sur les lieux, ces derniers ont été évacués vers l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga, pour les soins nécessaires.
Le ministre Abdouhmane Sarr avec Macky Sall
L’ancien Président du Sénégal a eu une séance de travail avec des ministres du gouvernement de Bassirou Diomaye. La rencontre a eu lieu aux Etats-Unis, dans le cadre des assemblées du Printemps du FMI et de la Banque Mondiale. D’ailleurs, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, renseigne sur X que la délégation sénégalaise a participé à la table ronde modérée par l’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète 4P, Macky Sall. Entre autres participants, indique M. Sarr, il y avait la directrice générale du FMI, le président de la Banque Mondiale, la Première ministre de la Barbade ainsi que le ministre des Finances français. A l’en croire, il a été question des réformes de l’architecture financière internationale et des solutions pour le financement du développement et des enjeux liés au climat. Selon le ministre, Abdourahmane Sarr, le Sénégal a réaffirmé son attachement au principe du pollueur payeur et de la nécessité de préserver nos marges de manœuvre d’endettement extérieur tout en plaidant pour le renforcement des capacités de financement des organisations internationales.
Echanges de civilités entre Macky et la délégation sénégalaise
Restons à la table ronde modérée par l’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète 4P, Macky Sall, pour dire que ce fut également un moment de démonstration de la cordialité sénégalaise, d’après le ministre de l’Économie. A en croire Abdourahmane Sarr, l’envoyé spécial des 4P Macky a présenté à l’assistance leur délégation comme les nouvelles autorités sénégalaises. Et la délégation lui a rendu la monnaie en lui souhaitant plein succès dans ses nouvelles fonctions.
Le Proc Ousmane Diagne et sa team
Le ministre de la Justice ne perd pas de temps pour former son cabinet en choisissant ses hommes de confiance. Le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a misé sur le magistrat Doudou Cissé pour le poste de Directeur de cabinet. Pour le secrétaire général du ministère de la Justice, nous sources renseignent que Mamadou Diop, ancien directeur de cabinet du ministre Aly Ngouille Ndiaye, est pressenti pour pendre la place de Alioune Ndiaye. Ce dernier Alioune Ndiaye en l’occurrence était non seulement le Secrétaire général ministère de la Justice, mais il était aussi le Sg du Conseil supérieur de la magistrature en e Mademba Guèye. D’ailleurs, il s’est fait beaucoup d’ennemis puisqu’il est accusé d’avoir placé ses « boys » à des postes stratégiques. C’est donc pourquoi son affectation comme Procureur général à la cour d’appel de Thiès a été rejetée avec véhémence par ses collègues, une première dans les annales du Csm. Quand à Mamadou Diop, il fait partie des victimes de Ismaïla Madior puisqu’il a été muté ce dernier lorsqu’il était procureur à Mbour pour avoir été négligent dans l’affaire des gardes du corps de Sonko.
Un célèbre avocat de Sonko pressenti à l’AJE
Ça bouge dans tous les sens au ministère des Finances et du Budget. Nos sources renseignent qu’il y a d’intenses lobbying pour la succession de l’agent judiciaire de l’Etat, Yoro Moussa Diallo qui n’est vraiment pas un foudre de guerre. Nos interlocuteurs rapportent qu’un célèbre et percutant avocat de Sonko est pressenti au poste. L’As se réserve de citer mais son profil circule et il devrait faire l’unanimité pour sa pertinence.
Implantation d'une seconde cimenterie à Bargny
Les transformatrices de poissons de Bargny peuvent compter sur le député Guy Marius Sagna pour se faire entendre. Le parlementaire a rencontré, avec le Frapp, les transformatrices de poissons de Bargny. Il a dénoncé l’installation de la centrale à charbon à moins de 500 m de là où elles mènent leurs activités. L’activiste se demande comment on a pu autoriser l'installation d'une centrale à charbon entre le lieu travail de ces femmes, des habitations, une école élémentaire et une case des tout-petits. Il est d’avis que cette centrale à charbon vient ajouter aux malheurs des Bargnois et Rufisquois après la pollution et la pression foncière exercées par la Sococim, Tosyali, le pôle urbain de Diamniadio, la zone économique spéciale, le port minéralier et vraquier, l'érosion côtière et la prochaine implantation d'une seconde cimenterie, Sencim. Selon le député, Bargny et Rufisque sont victimes à la fois d'un banditisme maritime, foncier et environnemental. Il invite les autorités à résoudre le problème de Bargny et de Rufisque.
Patrouilles conjointes sénégalo-mauritaniennes
La coopération sécuritaire sénégalo-mauritanienne reste dynamique. Les forces de défense et de sécurité des deux pays ont initié des patrouilles mixtes depuis le 16 avril 2024. A travers leurs unités frontalières, indique la Dirpa, les deux pays entretiennent une coopération sécuritaire dynamique qui se traduit par des activités opérationnelles communes, une sensibilisation des populations de part et d'autre, des échanges d'informations etc.
Doléances des Inspecteurs du travail
Le syndicat des inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale du Sénégal exige plus de considération pour leur corps par les autorités. A cet effet, il souhaite le renforcement juridique de leur domaine de compétences pour mieux faire leur travail. Le secrétaire général dudit syndicat, Mbaye Sène Diakhaté, a sollicité l'appui des autorités étatiques en moyens matériels, surtout logistiques mais aussi humains pour mener à bien leurs activités.
Colère contre la fédération nationale de karaté
La colère monte à la fédération nationale de Karaté. En effet, 160 clubs mécontents de la gestion actuelle de la fédération ont tenu un point de presse à Guédiawaye pour demander aux autorités d'auditer leur structure et de la réorganiser avant la tenue des jeux olympiques.
Accident mortel à Guédiawaye
Un accident mortel s'est produit hier, à Guédiawaye plus précisément à Sahm notaire. Un véhicule particulier conduit par une femme a mortellement fauché une fillette âgée de 10 ans. Nos sources renseignent que la victime a été évacuée par les sapeurs-pompiers après la réquisition de la police de Guédiawaye qui a également interpellé la conductrice pour homicide involontaire.
Les corps des deux élèves repêchés
Les corps des élèves, Fatou Sy et Pape Cheikh Samb qui étaient emportés par les vagues depuis jeudi dernier, ont été repêchés finalement respectivement à la plage de Hamo 05 et de Gadaye. Ils ont échoué aux plages avant d'être évacués par les sapeurs-pompiers suite aux réquisitions de la police. Ces victimes étaient en classe de quatrième à l'école Jean Jacques Rousseau de Yeumbeul