LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI 2 JUILLET 2024

Nouveau SG pour le Conseil supérieur de la magistrature
Secrétaire général du ministère de la Justice, Mamadou Diop est désigné également pour occuper les fonctions de secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature. La décision a été prise par le président de la République Bassirou Diomaye Faye. Mamadou Diop remplace à ce poste Alioune Ndiaye, appelé à d'autres fonctions. Procureur à Mbour, le nouveau secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature a été directeur de cabinet d’Aly Ngouille. Sa nouvelle nomination montre sans nul doute que la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature est imminente.
Le rapport des assises de la justice remis à Diomaye jeudi
Participant hier à une table ronde des parties prenantes au processus électoral, le professeur Babacar Guèye a annoncé que le rapport des assises de la justice sera remis au Président Diomaye Faye le jeudi prochain, 4 juillet 2024. Le professeur Babacar Guèye répondait à une interpellation du directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, sur la date de dépôt du rapport final des assises de la Justice, organisées dans le cadre de la quatrième édition du Dialogue national.
Pape Alé Niang bloque l'accord d'entreprise signé le 29 mars 2024
Le nouveau directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, a pris une décision qui va faire couler beaucoup d’encre et de salive en ce qui concerne le traitement salarial des agents de la boîte. Selon le successeur de Racine Talla, il lui a été donné de constater que les salaires des mois d'avril et mai 2024 ont été payés sur la base de l'Accord d'entreprise signé le 29 mars 2024 par son prédécesseur. Dans une note, il a indiqué que cet accord, appliqué dans toutes ses clauses, aura une incidence financière annuelle de 1 800 000 000 F CFA et un impact de 1 350 00 000 F CFA sur l'année en cours. Aucune couverture budgétaire n'ayant été garantie pour supporter cet impact, explique-t-il, l'application de l'Accord d'entreprise du 29 mars 2024 est suspendue à l'effectivité du décret 2024-837 du 27 mars 2024 accordant des avantages financiers à l'Éditeur public national de la communication audiovisuelle (RTS). Par conséquent, précise Pape Alé, à compter de cette fin de mois de juin 2024, les salaires seront traités conformément à l'Accord d'Entreprise du 25 mars 2005.
Les syndicalistes de la RTS en ordre de bataille
Le Syndicat national des professionnels de l'audiovisuel public (SYNPAP) de la RTS convoque tout le personnel à l'assemblée générale d'informations aujourd’hui à 15 heures. L’ordre du jour est de parler de la situation de crise à la RTS, selon les syndicalistes, notamment les «mesures impopulaires de la direction générale pour la baisse des salaires, licenciement des contractuels, suspension de l'accord d'entreprise, baisse des primes de prestation à 100 mille francs, suppression des fonds communs».
Contrôle des prix à Thiès, 2 commerçants épinglés
Le service régional du commerce de Thiès a déployé hier une équipe de contrôle au niveau des différents marchés et grands quartiers de Thiès. Selon Khadim Ndiaye Commissaire aux Enquêtes Économiques, Chef du service régional du commerce de Thiès, il s’agit d’une opération sur le terrain, pour vérifier l’effectivité des prix des denrées de première nécessité suite à la baisse décidée récemment par le gouvernement et notamment ceux qui ont été homologués par le Conseil régional de la consommation de Thiès. Selon le Chef du service régional du commerce, il ressort de ce contrôle que le niveau d’application des prix est satisfaisant. Il renseigne que sur plus de 50 commerces visités, deux infractions ont été enregistrées dont l’une sur le sucre et l’autre sur la farine. Et dans ces cas, note Khadim Ndiaye, les agents ont procédé à la saisie des produits qui font l’objet de ces infractions. C’est une équipe d’une quarantaine d’agents qui a été déployée à cet effet et d’après le Chef du service régional du commerce, audelà du contrôle des prix, l’accent est aussi mis sur la nécessité d’afficher dans les commerces et dans un endroit visible, le tableau des prix plafond dans la région de Thiès, car c’est un moyen pertinent d’information des usagers.
Yaye Kan ?» nouvel album de l'artiste Yoro Ndiaye
«Yaye Kan ?» (tu es qui ?) C'est le nom du nouvel album de l'artiste Yoro Ndiaye. Il est sur le marché. Cet opus de 12 titres interpelle sur le vrai sens de la vie et de la solidarité. «On se perd facilement dans le monde car il y a beaucoup d'influences. Et se demander qui on est permet de savoir où aller. Cela permet aussi de s'assurer qui on est et d’avoir une bonne assise pour ne pas se perdre dans ce monde», a-t-il expliqué. Ce nouvel album est une musique d'écoute et d'éducation composée de plusieurs variétés, qui amène les gens à voyager dans différents continents. L'orientation du chanteur compositeur est de rompre avec la monotonie et de s'évader un peu à travers des sonorités comme le folk. Selon Yoro Ndiaye, c'est la somme des expériences réunies qu'il a essayé de reproduire dans cet album. Ce qui l'a amené à visiter toutes les sonorités africaines sauf le mbalax. Il précise que c’est un choix délibéré qui lui permet de découvrir ce qui se fait ailleurs. « Le mbalax est dans l'Adn de tous les Sénégalais. J'ai voulu chercher l'ouverture et expérimenter autre chose. J'ai envie de tourner et de sillonner le monde», a informé le chanteur. Mais pour l'artiste, on peut s'ouvrir tout en restant au Sénégal. Seulement, il est animé d'une intention de laisser un legs à ses jeunes frères pour leur faire comprendre qu'il n'y a pas que le mbalax.
Gabrielle Kane devant la barre pour diffamation et injures
Gabrielle Kane a été attraite hier, devant la barre de la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques. Elle a été condamnée à une peine de sursis et 2 millions de dommages et intérêts à payer au plaignant Souleymane Ciss. Elle a réitéré devant la barre qu'elle n'avait pas diffamé M. Ciss qui a répudié publiquement son épouse. A l’en croire, ce dernier l’accuse d’avoir divulgué l'information dans la presse. Gabrielle soutient que la presse en avait déjà parlé. Toutefois, elle avoue l’avoir traité de lâche : J'estime qu'on ne répudie pas une femme parce qu'elle n'est pas vierge, et publiquement, comme il l'a fait», a-t-elle dit. Elle insiste que M. Ciss a violé la fille et exercé des violences sur elle puisqu'il l'a contraint à des rapports sexuels. Elle dit avoir été contactée par le père de la fille et qu’elle a accompagné la fille chez la gynécologue. C'est sur la base de ce certificat médical qu’elle dit qu’il y a viol. Mais le juge lui rétorque que le certificat n'établit pas de viol. Il lui dit qu'on ne peut pas se permettre d'insulter les gens. Vous pensez que vous êtes protégée ? lui dit le magistrat. Elle répond : «Je ne suis pas protégée parce je suis condamnée en première instance». Souleymane Ciss rapporte que Gabrielle Kane avait dit qu’il avait besoin du sang de la fille à des fins mystique puisqu’il est investi candidat lors des élections locales. Il précise qu’il n’y a jamais eu de certificat médical qui l'incrimine. Le procureur général a constaté que Gabrielle Kane n'a pas regretté son acte, mais souhaite l'infirmation partielle du jugement rendu sur la diffamation et de la renvoyer sans peines ni dépens, et apprécier en ce qui concerne les injures. Le délibéré est prévu pour le 7 octobre prochain.