LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI 22 AVRIL 2025

Le chauffard du camion interpellé par la police…
Les conducteurs de véhicules doivent faire très attention sur les routes avec l’avènement des réseaux sociaux. En se permettant un certain comportement sur les routes, on risque de se retrouver en prison. Le chauffeur d’un camion l’a vérifié à ses dépens. En percutant volontairement une camionnette vers Thiaroye occasionnant sa chute, le conducteur du camion G. Sané ne savait pas que son acte a été filmé par un autre qui suivait la scène. Hier, la vidéo était devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voit un camion qui tente de dépasser une camionnette avant de se déporter vers la droite. A vive allure, G. Sané dépasse la camionnette par la droite et lui donne un coup de volant occasionnant sa chute.Il a continué son chemin comme si de rien n’était. Mais l’identification de son immatriculation a permis aux limiers de l’interpeller hier, dans l’après-midi au Port de Dakar précisément au Môle 1. Le conducteur du camion est mis à la disposition des gendarmes de la brigade de Thiaroye.
La Gendarmerie démantèle la bande des Sierra Léonais
Restons avec la gendarmerie nationale pour dire que les éléments de la brigade de Diamniadio ont interpellé vendredi 11 individus pour détention de chanvre indien et de Khush, vagabondage, séjour irrégulier et menaces de violences envers des particuliers. D’après la maréchaussée, le groupe, principalement composé de Sierra Léonais, serait à l'origine de plusieurs actes d'agression et de petits larcins entre Sébiponty, Deny Malick et Deny Demba Codou. Les fouilles de leur refuge ont également permis de saisir 10 téléphones portables. Les investigations se poursuivent.
Des sites d’orpaillage clandestins et 4 bars clandestins démantelés
Ne quittons pas la gendarmerie sans signaler qu’elle poursuit les opérations de sécurisation dans la région de Kédougou. Les pandores ont déroulé une vaste opération dénommée «Fanganta 3» depuis le 18 avril 2025 dans la partie Sud-Est du pays, plus précisément dans la région de Kédougou. Il s’agissait de poursuivre et de renforcer l'assainissement des niches criminogènes répertoriées dans ces localités, notamment au niveau des sites d'orpaillage clandestins. A cet effet, les pandores ont démantelé plusieurs sites d’orpaillage clandestins (diouras) de Bougouda et Bantaco et 4 bars clandestins. Ils ont saisi 72 groupes électrogènes, 55 marteaux piqueurs ; 05 panneaux solaires ; 10 bidons de 20 litres de gasoil ; 01 motocyclette ; 4,5 kilogrammes de chanvre indien ainsi que plusieurs caisses de cannettes de boissons et de cigarettes.
Trafiquant interpellé avec 30 kepas de kush
Les limiers de la brigade de recherches du commissariat des HLM biscuiterie ont mis hors d’état de nuire un présumé trafiquant de drogue. Les policiers ont interpellé dimanche un individu pour offre et cession de drogue (kush), au cours d’une patrouille. Il avait par devers lui 30 kepas de kush, dissimulés dans un sachet. Le mis en cause a été placé en garde à vue et l’enquête suit son cours en vue d’interpeller toute personne impliquée dans cette affaire.
Les acteurs de la Pêche réitèrent leur confiance à Dr Fatou Diouf
Le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf peut compter sur les acteurs de la pêche pour dérouler sans anicroche son programme. Les acteurs de la Pêche lui réitèrent leur confiance alors que certaines voix, semble-t-il, tentent de dénoncer le maintien de Dr Fatou Diouf à la tête du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires. Dans une note reçue à «L’As», les syndicats et organisations professionnelles tiennent à exprimer leur soutien à leur ministre de tutelle. Faisant allusion à la sortie du syndicat des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (SYTRAPAS), Mamadou Mbaye, président du collège des ligneurs, estime que la décision de Mme la ministre Dr Fatou Diouf est non seulement légitime, mais nécessaire. A l’en croire, l’usage des filets en mono filament nylon doit être combattu aussi fermement que le trafic de drogue, en raison de leur nocivité. Une position également partagée à Mbour où les pêcheurs, par la voix de Mbaye Ndiaye, expriment leur soulagement. Selon lui, ces filets en mono filament nylon ont gâché le travail qu’ils exercent depuis plus de 50 ans. Grâce à cette politique, dit-il, « nous voyons enfin une volonté claire de rupture».
Gallo Diao rompt les amarres avec le PS
Entre Abdoulaye Gallo Diao et le Parti Socialiste, c'est fini. Il a annoncé, hier dans un communiqué de presse rendu public, sa démission de la formation socialiste. Celui qui était jusque-là Secrétaire national adjoint chargé des TIC et membre du Bureau politique dit ainsi tourner une page après vingt-trois années de militantisme actif, jalonnées de sacrifices, de don de soi et d’un engagement constant pour la sauvegarde de l’intérêt général du Parti Socialiste, dans la perspective de la reconquête et de l’exercice du pouvoir. Dans sa lettre adressée à la Sg du PS, Aminata Mbengue Ndiaye, Abdoulaye Gallo Diao a expliqué les raisons de son départ de la maison des Verts. Je pars car, à mes yeux, l’ambition du Ps de reconquête et d’exercice du pouvoir, mission fondamentale que je m’étais assignée pour contribuer au bien-être du peuple sénégalais, s’est définitivement éteinte, a-t-il indiqué. Mais, même s'il a quitté le Parti socialiste, il n'a pas pour autant renoncé à porter haut le flambeau du socialisme démocratique et d'en raviver les flammes. Pour ainsi dire qu'il a choisi donc d’autres horizons politiques, plus ambitieux et plus audacieux. Car sa démission, explique-t-il, obéit à une volonté ferme et réfléchie d’emprunter une nouvelle dynamique politique, plus conforme à ses convictions profondes et à l’idéal qu’il s'est fait du socialisme démocratique. Dans cette perspective, Abdoulaye Gallo Diao a invité tous les Socialistes de cœur et de raison à le rejoindre dans les prochains jours à un grand rassemblement pour un pacte d'avenir, de confiance de travail, d'éthique et de reconquête du pouvoir.
Spécial Amadou Mahtar Mbow
«Pr Amadou Mahtar Mbow, un homme de conviction». C’est l’intitulé de la table ronde dédiée, ce samedi, au premier africain Directeur général de l’Unesco. Pour Pr Penda Mbow, l’histoire, enseignée par Pr Amadou Mahtar Mbow, a été une discipline de décolonisation mentale de l’homme des assises. La paneliste a listé, dans son propos, les combats menés jadis par le défunt. Combat pour la souveraineté des États du tiers-monde. L’Unesco était pour lui un pôle de conscientisation. Il a permis au Pr Amadou Mahtar Mbow de plaider pour le retour des biens culturels du continent. Il a aussi œuvré pour la protection du patrimoine de l’humanité. Il a en outre remis en cause l’ordre mondial. Il a, pour ce faire, prôné la démocratisation de la communication pour favoriser les échanges et la diversité qui est une richesse pour l’humanité. La vie de Pr Amadou Mahtar Mbow, c’est l’éducation. L’initiative Jazz’Afrika, a conclu l’administratrice de la place du souvenir africain, Ngakane Gningue, est une plateforme qui permet de revisiter l’œuvre et le vécu d’illustres personnalités de l’Afrique et sa diaspora afin de les ériger en exemples pour les jeunes ; et a terminé l’échange avec un concert de Jazz animé par l’Orchestre Jam Jazz.
Moustapha Ndiaye, un cas suspect
Il y a une question qui intrigue bien des observateurs de l’espace public depuis le déclenchement des poursuites dans l’affaire des fonds force covid-19. Quasiment tous les fournisseurs et entrepreneurs mis en cause, soit ont été écroués soit ont cautionné le montant du préjudice à l’exception du magnat du riz Moustapha Ndiaye qui, on ne sait pas quelle opération du saint esprit a réussi à échapper au glaive du juge. Il a certes la réputation d’être proche du maître des poursuites, mais son cas intrigue, quand nos confrères de l’Observateur ont révélé que c’est une faille du rapport de la cour des comptes qui lui a été favorable. Qu’en est-il alors du Dage Aliou Sow poursuivi pour les mêmes faits qu’il a contestés depuis le début en invoquant l’arrêté fixant le prix du riz de 2013 ? Honni soit qui mal y pense…
La Fgts/B bande les muscles
Un an après son congrès, la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B est montée au créneau pour s’en prendre à l’administration du travail. Dans un communiqué, le syndicat dénonce «la confiscation de son récépissé, la non-jouissance de ses droits malgré sa victoire et une tentative d’isolement». En réalité, la direction de la FGTS/B est actuellement disputée entre Mballo Dia Thiam et Moussa Sissokho Guèye, chacun revendiquant la légitimité de sa position. La Fgts accuse l'administration du travail Depuis son congrès, elle court derrière son récépissé « après avoir remplitoutes les conditions et formalités requises pour l'obtention du sésame». Le syndicat accuse l’administration de vouloir «l'isoler de certaines centrales». Pour la petite histoire, la direction de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B) est actuellement revendiquée par deux figures syndicales : Mballo Dia Thiam : élu secrétaire général lors du congrès ordinaire tenu le 20 avril 2024 à Rufisque, en présence de près de 300 délégués. Il est également à la tête du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS) et a été reconnu par plusieurs syndicats affiliés comme le leader légitime de la centrale. Moussa Sissokho Guèye : il revendique également la direction de la FGTS/B, affirmant avoir été désigné lors d’un congrès extraordinaire tenu le 9 mars 2024 à Dakar. Cependant, cette prétention est contestée par Mballo Dia Thiam, qui qualifie cette assemblée de «mascarade» et remet en question sa légitimité. Cette situation a entraîné une crise interne au sein de la FGTS/B, avec des accusations croisées entre les deux camps. Les autorités, notamment le ministère du Travail, ont été interpellées pour clarifier la reconnaissance officielle de la direction de la centrale syndicale.
Plainte du ministère de la Santé contre Arona Niang
Le ministère de la Santé va traîner en justice Arona Niang pour des propos diffamatoires. Dans un communiqué, la cellule de communication indique que mardi dernier, sur le plateau de la Web TV «Sénégal 7», Arona Niang a accusé le personnel de santé d'avoir volontairement transmis le coronavirus aux populations par le biais des masques, des prélèvements par écouvillonnage nasopharyngé et des vaccins anti-Covid. Compte tenu de la gravité et du caractère dangereux de ces allégations fallacieuses, le département de la Santé dément et précise que ces propos sont inexacts, infondés et contraires aux principes éthiques et déontologiques qui encadrent la pratique médicale. D’après la même source, les prélèvements profonds (nasopharyngés) sont privilégiés pour les tests PCR permettent de diagnostiquer le COVID-19. Il ajoute que tous les vaccins anti-Covid, y compris ceux de typeARN, administrés aux populations étaient inoffensifs et disposaient de toutes les autorisations nécessaires, tant au niveau national qu'international. Le ministère exhorte «Sénégal 7» à faire preuve davantage de responsabilité dans le choix de ses invités, chroniqueurs et journalistes, et demande à ce dernier de présenter ses excuses au personnel soignant, accusé de faits graves et répréhensibles. En outre, le ministère a mobilisé ses services compétents afin de donner une suite appropriée à cette affaire.