LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI 23 JUILLET 2024
Les «vendredis noirs» de Médina Gounass
Le cadre d'échanges et d'organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué reçu à «L’As », il relate qu’après la « lâche et honteuse » attaque du cortège de son Khalife général, Thierno Ahmadou Tidiane BA (RTA), Médina Gounass et sa population font aujourd'hui l'objet d'un blocus systématique tous les vendredis. Un blocus imposé, d’après ces disciples de Thierno Mouhamadou Saidou Ba, par les forces de l'ordre. Les disciples dénoncent « une honte et une insulte à toute la Oumma islamique dans un pays où l'Islam occupe une place importante ». A les en croire, les fidèles musulmans de la ville sainte ne peuvent plus pratiquer librement leur culte, particulièrement pour la plus symbolique des prières, celle du vendredi. Les vendredis qui dans le monde musulman riment avec dévotion, pardon, recueillement et ferveur sont aujourd'hui, dénoncent-ils, des journées noires, pleines de tension où les cœurs et les esprits des fidèles s'échauffent faute du respect minimal que les forces de défense et de sécurité, quoique dans leur mission de maintien de l'ordre, manquent de montrer aux populations de Médina Gounass. C’est pourquoi le cadre invite les autorités à revoir leur dispositif de contrôle afin que la stigmatisation et la provocation cessent et d'éviter des réactions incontrôlées. Ils ont en outre interpellé le Haut Commandant de la gendarmerie et les autorités gouvernementales à prendre des mesures appropriées pour permettre aux fidèles de vaquer à leurs occupations et de pratiquer leur foi sans entrave avant que la situation ne bascule dans des dimensions inconnues
33 799 candidats à l’assaut du BFEM à Thiès
L’Inspecteur d’Académie de Thiès, accompagné des Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation (IEF), des partenaires sociaux, du mouvement parental, etc., a fait hier le tour de 4 centres au niveau du département et de la ville de Thiès. Il s’agit d’une tournée de supervision du démarrage des épreuves de la session 2024 du Brevet de fin d'études moyennes (BFEM). Les 4 centres visités abritent aussi des candidats non-voyants, notamment l’école Idrissa Diop où composent 19 candidats non-voyants et des candidats de l’option franco-arabe. La région a enregistré cette année 33 799 candidats dont 59,22% de filles, répartis en 161 centres avec 193 jurys. L’option franco-arabe compte 15 centres pour 427 candidats dont 68,17% de filles. Selon Khady Sow Diop, Secrétaire Générale de l’IA, tout se passe normalement sur toute l’étendue de la région et l’interdiction du port du téléphone portable et de tout autre appareil assimilé est bien respectée, aussi bien par les candidats que par les surveillants.
Sept jockeys sénégalais en stage au Maroc
Le Maroc et le Sénégal mettent en avant leurs excellentes relations à travers les Courses hippiques. Ainsi sept jockeys sénégalais ont été sélectionnés pour bénéficier d’un stage de renforcement de capacités au pôle d’excellence de formation des socioprofessionnels de Bouznika au Maroc. Ce programme de formation a débuté hier, et prendra fin le 2 août prochain. A l’issue de ce stage, une évaluation sera organisée pour retenir les meilleurs en vue de leur participation à la course Internationale du 11 novembre 2024 à Rabat. Outre l’aspect sportif, ce sera l’occasion pour les jockeys de découvrir des nouveautés en termes d’équipements et d’infrastructures, alliés incontournables de la mise en performance de nos athlètes (jockeys comme chevaux). Le vœu du président du Comité national de gestion des courses hippiques, en partenariat avec les structures de tutelle sports et élevage, serait de démultiplier ces opportunités pour en faire bénéficier tous les acteurs de la filière équine tant les possibilités à ce niveau sont énormes.
Colère du collectif des étudiants en master de la FSJP
Face à la volonté de l’administration de privatiser le master, le collectif des étudiants en master de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) dit niet. A cet effet, il a entamé un plan d’actions en suspendant les activités pédagogiques de la faculté. Cela, jusqu’à la publication de la liste des étudiants sélectionnés. Selon Amath Ndao, l'administration a décidé de ne pas les sélectionner en master sous prétexte qu’ils n’ont pas rempli les critères. Pourtant, dit-il, « nous avons rempli ces critères ». Le problème, selon M. Ndao, c’est qu’il y a deux masters : professionnel et de recherche. Pour cette année, l’administration a jugé nécessaire de privatiser le master professionnel, peut-être pour des questions pécuniaires, mais ils ne connaissent pas les motifs de cette décision, prévient l’étudiant. Ils refusent de payer pour aller en master. Pour contraindre l’administration à publier les listes des étudiants en master, le collectif a décidé de paralyser le système. Hier, le collectif a suspendu tous les cours et cela va continuer jusqu’à la publication des listes des sélectionnés. Les membres du collectif réclament leur inscription sur la plateforme pour percevoir leurs bourses à temps.
Flagrant délit de vol d’une voiture
Âgée de 23 ans, N. Ndong avait ourdi un plan qui consistait à dérober une voiture qui se trouvait dans le garage de Patrice. Pour exécuter son plan, il avait sollicité l’aide de S. Mboup et B. Ndiaye. Ce projet délictuel n’aboutira pas car il a été surpris parce que le propriétaire du véhicule M Mendy, a été mis au parfum. Lors de son audition, le cerveau de l’affaire, N. Ndong, avoue avoir été engagé par une personne qui lui a demandé de transporter le véhicule à Kounoune moyennant 25 mille francs. C’est ainsi qu’il a sollicité les services de S. Mboup qui l'a rejoint dans le garage en compagnie de son apprenti B. Ndiaye. À leur tour, ces derniers ont reconnu avoir remorqué la voiture avant de la déposer sur un camion mais nient connaître l’origine frauduleuse de ladite voiture. Placés sous mandat de dépôt le 16 juillet 2024, les prévenus ont réitéré leurs déclarations faites à l'enquête préliminaire. La partie civile, M. Mendy, a renseigné que les prévenus ont endommagé le pare-choc avant de sa voiture et réclame 100 mille francs pour le préjudice subi. Dans son réquisitoire, l’avocat de la société civile a sollicité la relaxe en faveur de S. Mboup et B. Ndiaye. Par contre, il a requis deux ans ferme contre N. Ndong. La défense soutient que tous les prévenus ont été bernés. A défaut d'une relaxe pour N. Ndong, elle plaide la disqualification des faits en tentative de vol. Le juge a requalifié les faits en tentative de vol et condamné N. Ndong à deux ans dont six mois ferme. En plus de la peine, il devra payer au plaignant 100 mille francs. Ses acolytes ont été relaxés.
Le Synacom tire sur le ministre Serigne Guèye Diop
Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, n’est pas en odeur de sainteté avec le syndicat national des agents de l'administration du Commerce (SYNACOM). Il déplore son inélégance consistant à faire preuve de mépris à l'endroit des forces vives de l'Administration du Commerce qui sont investies des missions de la défense des intérêts matériels et moraux des agents du département. Selon le syndicat, le ministre brille par son mutisme tout en faisant preuve de suffisance à l'égard de ses collaborateurs centraux et déconcentrés. De manière unilatérale, s’indigne le syndicat, le 2 juillet 2024, il a signé une note de service portant restriction des missions jusqu'à nouvel ordre, ignorant royalement les spécificités de certains services, notamment la Direction du Commerce extérieur qui représente l'Etat dans les négociations commerciales internationales. Ainsi le Synacom constate pour le déplorer la gestion solitaire qui est irréversiblement vouée à l'échec en dépit d'une lettre de missions précise des plus hautes autorités de l'Etat. Il précise que la politique du Département du Commerce, dans toutes ses déclinaisons, repose sur l'entregent et la diligence des Agents assermentés. Ainsi, le syndicat ne manquera pas, au besoin, d'user de tous les moyens de lutte légaux pour la défense des intérêts de l'administration du Commerce, indique le communiqué. Il invite le ministre à plus d'ouverture et marque toujours sa disponibilité pour une collaboration fructueuse dans un climat apaisé.
La gendarmerie interpelle 368 personnes
La gendarmerie nationale est en croisade contre la délinquance. A ce propos, elle a effectué dans les nuits du vendredi au dimanche 21 juillet 2024 des opérations de sécurisation dans le secteur de Ngor, Ouakam, Maristes, Hann, Almadies et foire. Les pandores ont mis la main sur 368 individus, immobilisé 57 véhicules, saisi 16 permis de conduire et 18 caisses de boissons alcoolisées.
12 974 candidats ont composé à Kaolack
Dans le département de Kaolack, l'examen du Bfem s'est déroulé sans incidents majeurs, selon le secrétaire général de l'inspection de l'éducation et de la formation (Ief) de Kaolack commune qui, au cours d'une visite de terrain avec les autorités administratives, est revenu sur le déroulement de l'examen dans sa globalité. «Dans la région de Kaolack, 12 974 candidats répartis dans 99 centres sont en lice pour la quête du diplôme du Bfem. Le département compte 4 180 candidats répartis en 36 centres dont un à Banjul. 503 correcteurs, 377 surveillants, 77 secrétaires et 35 chefs de centre ont été également mobilisés. L'examen se déroule normalement et les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision», a ajouté M. Assane Badji. « Pour ce qui est de la commune de Kaolack, 3 991 candidats composent dont 2 558 filles répartis dans 24 centres. 733 enseignants sont mobilisés dont 312 secrétaires et 324 correcteurs. Les présidents des jurys sont au nombre de 24, assistés de deux autres secrétaires qui vont s'assurer de la saisie puisque cette année, l'innovation consiste à avoir une saisie contradictoire des notes. Il faut cependant noter que certains centres d'examen ont été délocalisés à cause des inondations. Il s'agit du centre de Kabatoki, celui de Moustapha Ndiaye et de l'école élémentaire Khalifa Niass. Il faut également préciser que pour cette année, des circulaires ont été sorties pour mettre en garde les candidats sur l’utilisation du numérique dans les centres d'examen. Les élèves et les parents d’élèves ont été suffisamment sensibilisés sur l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen », a poursuivi M. Badji.