LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI
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Meurtre à Pikine Est
Le corps sans vie d’une jeune dame a été retrouvé dans la nuit du vendredi au samedi dernier à Pikine Est, juste derrière l’école primaire Talla Diop (ex école 3). Le drame a eu lieu dans une maison sous l’emprise des eaux pluviales. La victime Ndèye Maguette Ndiaye a été étranglée par son concubin, un certain S. Souma. Selon les voisins qui ont appelé les sapeurs-pompiers, l’absence de Ndèye Maguette Ndiaye de la maison a alerté leur curiosité. Ils sont restés des heures sans voir la victime. Intrigué par ce silence, un des voisins a demandé à son fils d’aller voir dans la chambre de la victime. L’enfant toqua plusieurs fois à la porte sans réponse. Il s’empressa d’en informer son père mais lui indique que la lumière de la chambre était allumée. Arrivés sur place, les voisins ont toqué à leur tour sans réponse. Mais la lumière a été éteinte cette fois-ci. Ils décident de défoncer la porte et trouvent S. Souma dans la chambre avec le corps de Ndèye Maguette Ndiaye à moitié nue. Le présumé meurtrier a essayé de prendre la fuite mais il est vite rattrapé par les voisins qui l’ont remis à la police qui s’est déployée sur les lieux. Après avoir inspecté la chambre, les limiers ont trouvé plusieurs préservatifs déjà utilisés. Selon les riverains, la dame en question vivait avec le présumé meurtrier depuis un certain temps alors qu’elle était mariée. Le sieur Souma est placé en garde à vue à la police de Pikine en attendant la suite de l’enquête.
Le délégué de Pikine dénonce les dérives de la police
Délégué de quartier de la commune de Pikine, Fara Daffé est très remonté contre les éléments du commissaire Senghane nouvellement affecté à la police de Pikine. Conduit manu militari par les limiers au commissariat, M. Daffé s’insurge contre la violence et la brutalité dont il a fait l’objet. En fait, les policiers ont fait une descente chez lui le dimanche à 6h du matin pour le conduire de force au commissariat. Selon lui, les flics sont d’abord allés chez sa première femme et ne l’ayant pas trouvé sur place, ils ont rappliqué chez la deuxième épouse où il dormait tranquillement avec sa femme et son fils de 2 ans. Informe par sa femme de la présence des policiers, il s’empressa d’aller voir ce qui passe, pensant qu’ils avaient besoin de la clef du corbillard ou de de la morgue pour conduire un mort. Mais il est surpris d’entendre les policiers lui demander de les suivre au commissariat. A la question de savoir les raisons de cette convocation, l’homme dit n’avoir reçu aucune explication sinon des réponses très sèches : «tu le sauras une fois au commissariat, il faut nous suivre immédiatement». Il ajoute que le policier est allé jusqu’à le retrouver dans sa chambre où il se changeait pour lui crier de faire vite. C’est en cours de route que les limiers l’informent de la mort de Ndèye Maguette Ndiaye. Sous le choc, le délégué n’a pas pu contenir son émotion.
Le délégué de Pikine dénonce les dérives de la police (bis)
Restons avec le délégué de quartier, FaraDaffé. Une fois arrivé au commissariat, le lieutenant chargé de l’enquête lui révèle qu’ils étaient à la recherche d’un certain S. Ndiaye suspecté dans le meurtre de la jeune dame Ndèye Maguette Ndiaye qui est sous la tutelle du délégué de quartier. En fait, le sieur S. Ndiaye, qui était en relation avec la victime dans le passé, avait porté plainte contre elle pour harcèlement. Laquelle plainte avait été remise à la défunte par le sieur Daffé. Ainsi ne pouvant pas joindre S. Ndiaye, les enquêteurs se sont rabattus sur le délégué du quartier. S’adressant au limier en charge de l’enquête, M. Daffé rouspète en indiquant qu’il aurait juste fallu un coup de fil pour qu’il défère à la convocation. C’est ainsi qu’il a toujours eu à collaborer avec les policiers. Après trois tours d’horloge, S. Ndiaye a finalement réagi aux appels manqués du délégué de quartier, vers 11h. Sur demande des policiers, le délégué le convainc de venir à la police. Ce qu’il fait. Informé de la mort de Ndèye Maguette Ndiaye, à sa grande surprise, il dit connaître la victime et son concubin mais jure n’avoir rien à voir avec cette histoire. Il est rentré après son audition. Très remonté contre les limiers, le délégué de quartier est rentré chez lui vers 17h.
Babacar Mbaye Ngaraff nouveau patron de l’OIS
L’organisation des instituteurs du Sénégal (Ois) ayant son siège à Guédiawaye a un nouveau secrétaire général, en la personne de Babacar Mbaye Ngaraff. Ce dernier a été élu samedi à la tête du syndicat au cours du quatrième congrès ordinaire, en présence du secrétaire général sortant de l’OIS, Hamidou Ba et du secrétaire général de l’Unsas, Mademba Sock. Au terme de deux mandats, M. Ba se retire et se réjouit de son bilan. Il invite son successeur Babacar Mbaye Ngaraff à mettre fin aux problèmes des décisionnaires et des instituteurs adjoints.
Litige foncier à Tivaouane Peul
Le feu couve dans la commune de Tivaouane Peul, plus précisément au village de Keur Balla dans la zone de Benoba. En effet, une superficie de 09 hectares ayant le Titre foncier 12589 est à l’origine de la tension. En effet, près de 350 personnes qui se sont procuré des parcelles sur ce site sont en train de subir la pression des promoteurs qui réclament la propriété du site. Ainsi le collectif des propriétaires de Bénoba café (Lac rose) adresse un mémorandum aux autorités étatiques. Portant la voix du collectif, Ndiogou Sokhna demande aux autorités de mettre fin à ce litige pour éviter l’irréparable.
Grave accident à Yeumbeul-Nord
Une voiture qui avait à son bord trois personnes a dérapé hier, avant de heurter huit personnes. L’accident s’est produit au quartier Yeumbeul Bène Baraque dans la commune de Yeumbeul-Nord. Le choc a ameuté tout le quartier. N’eût été d’ailleurs l’intervention très rapide des policiers, le pire allait se produire puisque la population qui était furieuse voulait lyncher les occupants du véhicule. Les blessés ont été évacués dans des structures sanitaires de la place suite à des réquisitions de la police de Yeumbeul Asecna.
Les partisans de Khalilou Wagué condamnent la violence à Bokidiawé
La communauté soninké est très remontée contre le député maire des Agnam, Farba Ngom. A cause de la bataille rangée entre les gros bras de ce dernier et ceux son collègue député, Khalilou Wagué. Dans un communiqué parvenu à « L'As », les partisans du député-maire de Bokidiawé, Khalilou Wagué, dénoncent l'attitude du coordonnateur de l'Apr de Matam. Pour eux, ces échauffourées n'honorent pas le parti présidentiel en particulier et Benno bokk Yaakaar en général. Ils soulignent que cette agression bestiale est perpétrée par des nervis armés de bombes à gaz et de gourdins dans le but d'humilier un allié. Les partisans de M. Wagué promettent de prendre dorénavant toutes les dispositions pour la sécurité du maire de Bokidawé. Ils se disent, en outre, inquiets du silence du candidat Amadou Ba depuis l'avènement de cet incident. Ils invitent ainsi la coalition Benno Bokk Yaakaar à saisir cette affaire et la traiter avec rigueur si elle ne veut pas l’éclatement de la coalition. A cet effet, ils interpellent le Président Macky Sall et le candidat Amadou Ba pour qu’ils prennent leurs responsabilités et trouvent des solutions radicales. En attendant, les partisans de Khalilou Wagué réitèrent leur avertissement à Farba Ngom et sa bande.
Un compatriote tué à Atlanta
Un compatriote qui est arrivé récemment aux Etats-Unis a été abattu froidement par balle, samedi à Atlanta. La victime du nom de D. Niang, habitant à Touba, qui est passé par Nicaragua pour rejoindre le pays de l’Oncle Sam, avait rendez-vous avec des compatriotes au bureau de la Sécurité sociale pour se régulariser. Son présumé bourreau à bord de son véhicule a tiré à bout portant sur D. Niang qui est décédé sur le coup. Tout porte à croire que le meurtrier a confondu notre compatriote avec un individu qu’il recherchait. Puisque la victime est arrivée récemment à Atlanta et par conséquent, il ne peut y avoir un antécédent avec le présumé assassin.
Directoire de campagne du candidat Amadou Ba
La mouvance présidentielle est de plain-pied dans les préparatifs de la campagne électorale de la présidentielle. La coalition Benno Bokk Yaakaar a mis en place son directoire de campagne. Il est scindé en plusieurs pôles, notamment le pôle stratégie, celui de la communication etc. Il faut préciser, toutefois, que les responsables des pôles n'ont pas été désignés ainsi que les membres. Pour le moment, on retient que le pôle stratégie est composé par les présidents d’institutions, notamment le président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop, le CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, Aminata Mbengue Ndiaye du HCCT et Moustapha Niasse.
1 372 détenus graciés
La chance a souri à un millier de détenus à l’occasion du nouvel an. Comme à l’accoutumée, le président de la République, conformément à la tradition, a accordé sa grâce à mille trois cent soixante-douze (1372) personnes condamnées pour diverses infractions et détenues dans les différents établissements pénitentiaires. D’après le ministère de la Justice, les bénéficiaires de cette mesure de clémence sont des délinquants primaires et des détenus présentant des gages de resocialisation. Le Chef de l'État leur offre l'opportunité de retrouver leurs familles et de profiter de cette chance pour se réinsérer dans la société.
Fin d'année macabre en banlieue
Le réveillon a été macabre dans la banlieue. Trois personnes ont perdu la vie en banlieue plus précisément à Yeumbeul-Nord, Keur Massar-Sud et Pikine. A Yeumbeul-Nord, c'est le jeune Daouda Diouf qui a trouvé la mort après avoir reçu un projectile de fumigène sur le visage lors d’un concert de fin d'année. La victime a été internée dans une structure sanitaire de la place avant de rendre l'âme. Les limiers de la localité se sont déplacés sur les lieux pour faire une réquisition pour l'autopsie. A Keur Massar-Sud, c'est un apprenti chauffeur qui a été agressé mortellement au quartier Santa Yalla 02 du village de Aladji Pathe Sow. Nos sources renseignent que la Gendarmerie de Keur Massar a ouvert une enquête.
Fiasco du concert de casseroles de l’ex-PASTEF
D’un focus au fiasco. Pour apporter leur soutien à Ousmane Sonko et protester contre les pratiques de Macky Sall et son régime qu’ils jugent antidémocratiques, les responsables de l’ex-PASTEF avaient appelé leurs militants et les Sénégalais à un concert de casseroles ce 31 décembre au moment où le chef de l’État devait faire son discours à la nation. Mais visiblement, le concert a viré au fiasco. A part les feux d’artifices des enfants et leurs pétards, il était difficile voire impossible d’entendre des bruits provenant d’ustensiles de cuisine. Autrement dit, ça a été un échec total. Le fiasco s’explique-t-il par le fait que leur leader Ousmane Sonko soit en prison ou par le fait que cette stratégie ne trouve plus un écho favorable chez les populations ? En tout cas, les populations semblaient beaucoup plus occupées à ce moment-là à manger leurs poulets et s’envoyer des messages de meilleurs vœux plutôt que de faire de la pollution sonore pour tympaniser le locataire du Palais et ses collaborateurs.