LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
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Fatou Kiné Cissé envoyée en prison
Jeune cheffe d’entreprise, Fatou Kiné Cissé est en train de payer cher ses révélations sur l’achat d’armes. Interpellée sur plainte de son concurrent et vendeur d’armes, Thierno Ndom Ba, le dossier est entre les mains du juge du 2e cabinet d’instruction. Fatou Kiné Cissé a été entendue hier par le magistrat instructeur, en présence de ses avocats Mes Cheikh Khoureychi Ba, Moussa Sarr et Michel Mahecor Diouf. Au terme de l’audition, la cheffe d’entreprise a été inculpée et placée sous mandat de dépôt. Elle est poursuivie pour diffamation, divulgation de données personnelles et diffusion de fausses informations.
Le PDS reste maître à Koul
Depuis 2012, la majorité présidentielle cherche à déboulonner le Parti démocratique sénégalais (PDS) de la commune de Koul, département de Tivaouane, sans y parvenir. Et aujourd’hui encore, le maire Modou Fall est convaincu d’une victoire de Karim Wade au soir du 25 février 2024. En marge de la finale de la coupe du maire, il s’est dit prêt pour la présidentielle de 2024 avec une présence permanente sur le terrain. Selon lui, au-delà de Koul, tous les responsables du département de Tivaouane ont formé un seul bloc, avec l’ambition de gagner le département le 25 février 2024. Il indique que Karim Wade est attendu et l’espoir est permis, car il a déposé sa candidature et les contraintes sont levées. En tout cas, dit-il, les libéraux l’attendent de pied ferme, pour gagner cette élection présidentielle de 2024. Sur le plan sportif, il a annoncé un projet de construction de tribune au stade de Koul, sans compter la pose de gazon, comme dans tous les grands stades du Sénégal. A l’en croire, c’est consécutivement à une ambition d’investir dans la jeunesse, avec l’option d’avoir demain des Sadio Mané, des Iliman Ndiaye, des Kalidou Coulibaly, etc. Et pour atteindre cet objectif, il faut mettre la jeunesse dans d’excellentes conditions.
Le Sytjust décrète 72h de grève
Le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) poursuit son mouvement d’humeur. Le syndicat a décrété 72 h de grève à partir d’aujourd’hui, paralysant ainsi une bonne partie de la justice. Après 5 semaines de grèves sans satisfaction, Ayé Boun Malick Diop et Cie continuent de tirer sur le ministre de la Fonction Publique, Gallo Ba qui fait la sourde oreille face aux revendications du syndicat. D’où l’intensification de la grève. Ainsi le Sytjust s’insurge aussi contre la langue de bois dont le ministre de la Fonction Publique et l’un de ses collaborateurs ont fait montre, la semaine dernière, à travers un communiqué et une sortie sur une télévision de la place. Selon les grévistes, le ministre a voulu substituer la problématique de la dénaturation d’une délibération du gouvernement à un juridisme qui ne convainc guère.
Défection dans les rangs de Rewmi à Wakhinane Nimzaat
Une saignée au parti Rewmi à Guédiawaye. Le parti d’Idrissa Seck a perdu Saliou Diouf de Wakhinane-Nimzaat. Ce dernier, marchand ambulant de profession, très connu dans la zone, par ailleurs, vice-coordonnateur local des jeunes de Rewmi, a décidé de rompre les amarres avec Ndaamal Kadior pour embrasser les prairies marron beige. Il annonce son soutien au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, à la présidentielle de 2024. Coup de gueule de l’alliance syndicale unitaire L’alliance syndicale unitaire qui regroupe les centrales syndicales Ogts, Udts et Uts a fait face à la presse pour tirer le bilan des élections sociales tenues le 17 décembre dernier. Elle a fustigé les couacs notés dans l’organisation du scrutin dont les omissions et les déplacements ou éloignements des bureaux de vote par rapport aux entreprises. Ce qui a poussé les responsables à exiger l’évaluation du scrutin. Classée sixième (l’Udts), l’alliance invite les autorités à revoir le système de financement des centrales syndicales non sans réclamer l’application de la jurisprudence de 2017 qui avait permis aux organisations ayant au moins 5 % de siéger dans les institutions sociales.
Ousseynou Fall de Mérina Dakhar et le candidat Amadou Bâ
Parrain de la finale du championnat national populaire (CNP) de Mérina Dakhar, Ousseynou Fall, président du mouvement «Jëmël Yaakaar yi», a déclaré qu’aucun autre candidat de la présidentielle ne s’est manifesté dans tout le Cayor. Et cela montre, à ses yeux, que «c’est le Cayor de l’APR, de BBY et du candidat Amadou Bâ». Présent à ses côtés au stade de Mérina Dakhar, Abdou Ndéné Sall, Directeur général de SEN/TER, estime que l’élection présidentielle est le rendez-vous d’un homme avec son peuple, mais il faut qu’il ait des relais au niveau de la base. Et Ousseynou Fall, dit-il, en est un, au niveau de Mérina Dakhar, où il abat un bon travail politique. Sur la prise en charge des préoccupations de la jeunesse, Ousseynou Fall est d’avis que le rôle premier d’un élu, c’est d’aller à la rencontre des populations, de les écouter, de recueillir leurs doléances et de les porter au niveau où des solutions peuvent être trouvées. «Notre souhait est que la commune de Mérina Dakhar puisse disposer d’un stade fonctionnel et doté d’un gazon synthétique, pour permettre de s’exprimer dans des conditions optimales, d’aller vers des matchs beaucoup plus relevés et de permettre aussi l’éclosion des talents», a-t-il souligné.
A. Kane, I. Lèye et M. Ndiaye en prison pour vol de tuyaux
A. Kane dit Baboye, lutteur et charretier et I. Lèye dit Ndiol, croupissent en prison pour vol de 08 tuyaux Pvc d’un diamètre de 315 m et de 6 m de longueur d’une valeur totale 1 200 000 FCFA, soit 150 000 FCFA l’unité. C’est le samedi 16 décembre dans la matinée que le responsable du matériel et du personnel de l’entreprise M.C.A.M, Mamadou Sylla, est allé déposer une plainte à la police de Pikine Guinaw Rails après constat de la disparition des tuyaux. Les investigations des limiers ont permis de retrouver un témoin qui a aperçu les mis en cause la nuit des faits vers 02h du matin en train de charger quatre tuyaux Pvc sur une charrette de couleur bleue attelée à un cheval marron. Poussant l’enquête, les policiers ont réussi à identifier et interpeller, le 23 décembre, A. Kane dit Baboye propriétaire de la charrette et du cheval. Ce dernier qui a reconnu les faits balance son acolyte, I. Lèye dit Ndiol. Ils ont vendu les tuyaux à un commerçant au parc Lambaye, nommé M. Ndiaye dit Ngom, qui a été aussi interpellé. Il a avoué devant les enquêteurs avoir acheté les 08 tuyaux à 50 000 FCFA l’unité contrairement aux déclarations de Baboye qui dit les avoir vendus à 20 000 FCFA la pièce. Ainsi le trio est gardé à vue pour respectivement association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport pour les deux premiers et recel pour le receleur. Ils seront déférés au parquet aujourd’hui.
Agression mortelle d’Ibrahima Sèye de «Maggi Pastef»
Ibrahima Sèye, membre des sages de l'ex-parti Pastef (Maggi Pastef) a été victime d’agression à Malika, samedi dernier. Le sympathisant d’Ousmane Sonko a été évacué à l'hôpital de Pikine où il a rendu l’âme hier. Une nouvelle qui a ameuté ses camarades de parti qui réclament justice pour leur sage. Nos sources renseignent que M. Sèye sera inhumé aujourd'hui à Malika.
B52 et Reug-Reug perdent plus de 600 mille
Après la victoire dimanche dernier à l'arène nationale de Reug-Reug devant Bombardier de Mbour, le bureau du Comité national de gestion de la lutte sénégalaise (Cng) s'est réuni hier, pour les sanctions pécuniaires à l’occasion de cette affiche. Les deux protagonistes ont vu leur reliquat défalqué par l’équipe de Bira Sène, suite au dépassement du temps nécessaire pour la préparation mystique et les accompagnants. Malgré sa victoire, le fils de Thiaroye a perdu 620 000 FCFA, alors que son adversaire se voit retirer la somme de 50 000 FCFA, soit un total de 670 0000 FCFA récolté par le bureau. A noter qu’Amanekh et Bébé Dièye n'ont pas été sanctionnés car l'équipe de Bira Sène estime que les lutteurs ont respecté les consignes.
L'agent judiciaire de l’État saisit la Cour Suprême
La bataille judiciaire se poursuit entre Ousmane Sonko et l'agent judiciaire de l'Etat, Yoro Moussa Diallo. Ce dernier qui conteste la décision du tribunal d’instance de Dakar qui demande la réintégration de Sonko sur les listes électorales, a déposé hier un pourvoi au greffe du tribunal d'instance de Dakar, d’après nos confrères de Emedia.
Le Cnra rappelle les règles des jeux pour la présidentielle
En prélude à la présidentielle, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) rappelle les règles du jeu aux professionnels de l’information. Babacar Diagne a d’emblée tenu à préciser que la couverture médiatique de l’élection présidentielle se fait dans le respect du code électoral qui encadre le travail des médias dans les différentes phases : précampagne, campagne électorale et fin de la campagne. Pour la précampagne, il informe que la période s’étend du vendredi 05 janvier 2024 à 00 heure au samedi 03 février 2024 à minuit. Ainsi durant cette période, il est interdit la diffusion, par les médias, de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats, faite directement ou indirectement par toute personne ou association. M. Diagne précise que cela concerne également les visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national. S’agissant de la campagne électorale, indique le document, elle s’ouvre officiellement le dimanche 04 février 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 23 février 2023 à minuit. S’il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin, la campagne s’ouvre à compter du jour de l’affichage de la liste des candidats au greffe du Conseil constitutionnel et elle prend fin la veille de l’élection à zéro heure.
Samba Ndiaye a déposé sa candidature
L’ancien maire de Ndoffane a formalisé hier sa candidature au Conseil constitutionnel. Samba Ndiaye qui compte briguer les suffrages des Sénégalais a déposé son dossier de candidature au greffe hier dans la soirée. L'ancien Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS) et leader du parti politique MDIS, «Liggéey Senegaal Ci Jámm» compte aller à la présidentielle sous la bannière du parti UDD.
Le candidat Barham Thiam formalisé
Le candidat du parti conservateur, Barham Thiam, est fin prêt pour briguer les suffrages des Sénégalais. Son mandataire a déposé hier son dossier au Conseil constitutionnel. A cet effet, M. Thiam tient à adresser à ses militants et sympathisants ses vifs remerciements pour l’engagement noté lors de la collecte de parrains. Lequel engagement aura fait engranger au parti plus de 75 000 parrains, bien au-delà du nombre requis pour candidater au suffrage suprême, renseigne un communiqué du bureau politique. «Ce vœu sera malencontreusement chahuté par la non-délivrance du récépissé devant acter l’existence administrative du PCS par les services du ministère de l’Intérieur que nous invitons à plus de diligence dans l’octroi de ce sésame qui permet aux formations politiques de dérouler leurs ambitions pour le peuple sénégalais. Ce d’autant plus que les partis politiques ne sont soumis qu’à l’impératif déclaratif», ajoute la même source. Seulement cet obstacle administratif ne saurait nullement gommer leur ambition pour ce pays, rapporte le bureau politique. «Aussi, ne pouvant recevoir ce récépissé qui nous aurait permis de poursuivre notre marche vers cette joute majeure de février 2024, le PCS étudie lucidement les perspectives qui s’offrent à lui en termes d’alliance et de coalitions pour que le 25 février 2024, la voix conservatrice compte dans le dessein que le peuple dans sa majorité choisira pour ce cher pays», lit-on dans le document.