L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - TOUCHE PAS A NOS «BINE -BINE»!
Arrêtez-les, c’est une exigence morale et intellectuelle pour notre quiétude et notre santé mentale ! Pour surtout la pérennité du modèle social sénégalais fait de tolérance et d’une remarquable ouverture d’esprit loin de toutes formes d’obscurantisme, d’arriération, de fanatisme. Arrêtons donc ces gens qui, à force de vouloir se poser en censeurs et gardiens de nos mœurs si libérées, vont finir par faire porter à nos femmes des burqas, les cloîtrer à la maison, leur interdire d’aller à l’école ou à l’université, voire de travailler, comme en Afghanistan des Talibans ! Plutôt que de s’indigner du massacre du peuple palestinien par les Israéliens, et protester dans les rues de Dakar, ces messieurs, qui se présentent comme les gardiens de la morale islamique, prétendent s’offusquer du port de… « Bine - Bine » par des étudiantes de la belle et vieille ville de Ndar. Ils disent se sentir mal à l’aise à la vue de ces perles — mais au fait, comment ont-ils fait pour les voir ou les remarquer ces ceintures de perles sataniques qui excitent tant les « Kaccoor » que nous sommes —, jusqu’à exiger qu’elles soient ôtées de leurs vues de voyeurs patentés ? Demander de proscrire ces si précieuses perles qui agrémentent les secrets d’alcôve et prolongent de folles étreintes, c’est vouloir détruire ce qui fait le charme de nos disquettes, diongomas et autres driankés dont les croupes rebondies ou les seins fermes rendent fous, justement, nos ayatollahs locaux. Sans parler, bien sûr, de leurs démarches coquines, du cliquetis de leurs ceintures de perles appelées « dial-dialis », « bine-bine » et autres « toj xuur » ! Et quand tout ça est porté sur des petits pagnes au milieu de lumières tamisées et pendant que les effluves d’encens embaument les chambres… On s’en arrête là ! Ce sont donc ces perles qui illuminent nos étreintes diurnes et nocturnes par leur phosphorescence qu’un démembrement de Jamra de la bonne vieille ville de Ndar, capitale de la beauté et de l’élégance, veut interdire à des étudiantes coquines. On remarquera au passage que ces messieurs de Jamra ne s’intéressent qu’à des histoires coquines pour ne pas dire de c…. La démocratie qui fout le camp, les viols d’adolescents par des pervers ou des maîtres coraniques, les violences faites aux nanas, les maris battus ; tout cela ne semble pas les préoccuper. Eux, ils ont toujours les yeux rivés sur les trous des serrures. Ces messieurs qui veulent changer notre modèle de société et nous faire vivre en Afghanistan ou dans les zones tribales du Waziristan, il faut bien qu’on les rappelle à l’ordre et leur demande de nous foutre la paix. Si les « bine – bine » les dérangent tant, qu’ils se crèvent les yeux ou regardent ailleurs quand ces belles donzelles se pavanent. C’est mieux que de fixer leurs regards sur des courbes de filles et s’en offusquer après avoir pris leur pied. Ça s’appelle de l’hypocrisie. Qu’ils ne touchent surtout pas à ces perles… atomiques. Ça, on ne blague pas avec !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
MERCATO SHOW KOUTHIA ATTERRIT AU « TEMOIN-FM » (107.0)
Qu’on le veuille ou non, l’animateur et humoriste Samba Sine alias Kouthia est une star de l’audiovisuel. Il est vrai que personne n’est indispensable, mais dans le domaine de l’animation-comédie-imitation au Sénégal, Kouthia est incontestablement le meilleur, un champion de l’audimat ! Justement, la radio « TémoinFm/107.0) du Groupe « Le Témoin » a profité du mercato médiatique pour s’offrir une recrue de taille. Il s’agit du célèbre Kouthia, notre Kouthia national, qui a réussi le spectacle en faisant rire l’ancien président des Usa Donald Trump imité dans son émission « Kouthia Show ». Pour ce coup-ci, il s’agit d’une émission baptisée « Daj Depp » animée par Kouthia le farceur, l’imitateur, le danseur, le comédien, le plaisantin, le clown et le conteur. Ce sera tous les samedis de 09 heures à 15 heures sur la radio « Témoin/Fm » à la célèbre fréquence 107.0. Ne vous faites pas raconter l’émission !
PROCESSUS ELECTORAL 21 ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE DENONCENT LA VIOLATION DES DROITS DE SONKO…
La manière dont le processus électoral est conduit actuellement préoccupe fortement 21 organisations de la Société civile. A travers une déclaration sur la situation politique, la Synergie des organisations de la Société civile pour la paix (SOS/PAIX) (1. COSCE 2. PF/ANE 3. RÉSEAU SIGGIL JIGGEN 4. PACTE 5. ONG 3D 6. RADDHO 7. LSDH 8. URAC 9. GRADEC 10. ARTICLE 19 SÉNÉGAL ET AFRIQUE DE L’OUEST 11. OSIDEA 12. HANDICAP FORM EDUC 13. CERAC 14. FORUM SOCIAL SÉNÉGALAIS 15. AFRIKAJOM CENTER 16. ENDA GRAF SAHEL 17. DIALOGUE CITOYEN 18. CONASUB 19. PLATEFORME DE VEILLE DES FEMMES POUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ « EUTU JAMM » 20. PRÉSENCE CHRÉTIENNE 21. VISION CITOYENNE) interpelle directement le nouveau ministre de l’Intérieur Me Sidiki Kaba, mais globalement l’administration sénégalaise. Ces 21 organisations de la Société civile affichent leurs inquiétudes par rapport aux menaces sur les libertés publiques « au regard des restrictions de tous ordres à l’endroit des acteurs politiques ou partis d’opposition et des violations de la loi électorale par le Ministère de l’Intérieur chargé, à travers les services centraux de la Direction de l’automatisation des fichiers, de la gestion du fichier général des électeurs ». En effet, disent-elles « en dépit d’une décision de justice ordonnant la réintégration de Mr. Ousmane Sonko sur les listes électorales, le Ministère de l’Intérieur refuse d’appliquer ladite décision défiant l’autorité judiciaire et violant par la même occasion les dispositions de l’article L.47 - alinéa dernier qui rendent immédiatement exécutoire une telle décision de justice. De plus, est-il besoin de rappeler qu’en vertu des articles 36 74-2 de la loi organique sur la Cour Suprême, le pourvoi en matière de contentieux sur l’inscription sur les listes électorales n’est pas suspensif ? ». …
DENONCENT LES TRACASSERIES SUBIES PAR L’OPPOSITION…
Sur un autre plan, les 21 organisations de la Société civile ont dénoncé les tracasseries subies par l’opposition sur le terrain de la collecte de parrainages. « Les visites de proximité et autres manifestations des leaders de l’opposition dans le cadre de la collecte des parrainages sont systématiquement interrompues, voire interdites, au moment où le candidat de la majorité sillonne librement le pays en organisant meetings et caravanes. Cette situation qui engendre une discrimination en faveur de certains acteurs politiques n’est pas de nature à permettre l’organisation d’une élection libre, inclusive, transparente et apaisée » estime la Synergie des organisations de la Société civile pour la paix (SOS/PAIX). « C’est pourquoi, nous, membres de la plateforme SOS/PAIX élargie à d’autres organisations de la société civile signataires de la présente déclaration, prenant la pleine mesure des risques qui planent sur l’organisation de l’élection présidentielle, exigeons du Ministère de l’intérieur et particulièrement de l’administration une neutralité sans équivoque dans la gestion du processus électoral, une impartialité sans faille à l’endroit des candidats ». Les 21 organisations signataires interpellent par la même occasion la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour qu’elle assume ses responsabilités en vue d’assurer le bon déroulement du processus électoral conformément à sa mission de contrôle et de supervision des opérations électorales. Elles n’ont pas manqué de demander à l’administration de s’abstenir de tous actes et attitudes remettant en cause sa neutralité et portant un sérieux coup à la confiance des acteurs politiques, d’inviter la Direction générale des élections à rendre publiques les informations sur chaque étape du processus électoral. Elles recommandent enfin à l’administration et aux institutions de régulation de veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral, gage d’une élection libre, crédible, apaisée et inclusive « à laquelle nous restons fermement attachés » insistent-elles.
FALLA FLEUR ENCORE SOUS MANDAT DE DEPOT JUGEE LE 30 OCTOBRE
Ndèye Fatou Fall dite Falla Fleur a été placée une seconde fois sous mandat de dépôt. Elle a été interrogée hier par la Déléguée du Procureur. Son jugement est prévu le 30 de ce mois devant le Tribunal d’Instance pour « tentative de sortie irrégulière de correspondances », informe son avocat, Me Khoureychi Bâ. Elle a été extraite de sa cellule pour être placée sous la garde du commissariat de Grand-Yoff pour une enquête. Falla fleur a été déférée ce mercredi pour faire face, une nouvelle fois, au procureur. Pour rappel, Ndèye Fatou Fall plus connue sous le nom de Falla Fleur était très présente sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook où il lui est reproché de faire des posts incitant à la violence.
OBTENTION VISA/USA LA PERSECUTION «PRO-SONKO»FAIT FOI !
Jusqu’à une époque récente, les migrants sénégalais et autres demandeurs d’asile évoquaient leur orientation sexuelle et la crise casamançaise comme motifs pour se faire accorder un visa de réfugié aux Usa ou en Europe. Hier mardi 25 octobre 2023, « Le Témoin » quotidien a appris auprès d’un avocat américain spécialiste des droits de l’homme que beaucoup de migrants sénégalais arrivés à la frontière mexico-américaine se disaient « pro-Sonko » et persécutés par le régime de Macky Sall. Joignant la preuve à la parole, ils ont pu montrer aux policiers américains des frontières des photos, des coupures de journaux et des vidéos de personnes tuées par balles, arrêtées violemment par la police ou emprisonnées lors des manifestations de Pastef dans les rues de Dakar, Ziguinchor, Kaolack etc. Dans l’espoir de convaincre davantage la police américaine des frontières, certains sénégalais n’ont pas hésité à sortir leurs smartphones pour montrer la dernière manifestation des pro-Sonko à New-York contre le président Macky Sall. A la clé, des pancartes portant slogans hostiles au régime en place. Bref, de nombreux migrants sénégalais ont pu obtenir un visa d’entrée aux Usa via le Mexique grâce au sésame du Pastef. Diadieuf PROS !
JAMAIS DEUX SANS…DIX !
Dans un de nos récents « Keem taan », nous brocardions le culte de la personnalité du Chef et la propension de ses affidés à le sanctifier de son vivant. Ce en débaptisant des avenues pour leur donner son nom. Ainsi, à Saint-Louis, l’avenue Faidherbe a été rebaptisée avenue Macky Sall par le maire de la ville qui n’est autre que…le beau-frère du président de la République ! A Dakar aussi, l’avenue Faidherbe portera le nom de notre glorieux président de la République ainsi qu’en a décidé le maire du Plateau…qui est aussi un ministre du même président Macky Sall. Et voilà qu’on apprend que le premier satellite spatial sénégalais s’appellera…Macky Sall ! Qui dit mieux car on attend les prochains qui baptiseront des avenues, places, établissements scolaires au nom de notre illustre président ! D’ici à ce que dix voire plus de ces endroits s’appellent Macky Sall ! mais attention, un homme d’affaires qui, du temps des socialistes, avait baptisé son centre commercial « Elisabeth Diouf », du nom de l’épouse du président Abdou Diouf, avait voulu effacer ce nom une fois l’Alternance survenue ! De même, un célèbre entrepreneur qui avait donné le nom d’Ousmane Tanor Dieng, alors tout-puissant ministre des Affaires et Services présidentiels à son fils, ne voulait plus appeler ce rejeton par ce nom après 2.000. Pour l’appeler, il disait… « Nor » ! Comme quoi, Macky ferait bien de se méfier…