L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI 20 JUIN 2024

KEEMTAAN GI - SALAM, SALAM, SALAM !
Citoyens de ce charmant pays, notre commune volonté de vivre ensemble part en vrille. Durant deux ans, et sans interruption, la nation sénégalaise a vécu dans un sentiment de peur et de division avec des blessures qui peinent encore à se cicatriser. On passe sur la rébellion casamançaise, vieille de plus de quarante ans et toujours latente. Ce pays que nous partageons, et que d’autres voyaient dans l’abime, a besoin d’une nouvelle respiration. De se reconstruire et travailler pour arriver à une véritable émergence. Ce au moment où on entre dans la phase d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières. Ce dont ce pays a le plus besoin et qui est vital, c’est de paix afin qu’il continue de demeurer cette terre de Téranga qui constitue son identité. Voir deux communautés que tout devrait unir s’exterminer, ça nous fend le cœur et ça nous désole. Surtout quand un tel spectacle se produit un jour où l’on passe des messages de paix et où l’on demande pardon à son prochain. Cet épisode de violences en terre Fouladou est hautement condamnable surtout qu’il oppose deux communautés musulmanes. Un mort et une vingtaine de blessés, des concessions brûlées : tel est le bilan de ces affrontements entre des frères qui partagent la même religion, le jour de l'Aïd el-Kébir. Les deux chefs religieux des deux communautés belligérantes ont l’impérieux devoir de ramener la paix dans les cœurs en faisant taire ce qui les différencie et en privilégiant ce qui les unit : L’islam ! Ils doivent fumer le calumet de la paix et égrener ensemble leurs chapelets pour le meilleur de leurs ouailles. Déjà, l’idée que l’une de parties viendrait d’un pays frère constitue la preuve qu’il faudrait prendre ce différend avec prudence et tout faire pour ramener la paix. En prenant la décision d’une fermeture partielle de sa frontière avec le Sénégal, le président Bissau Guinéen, Umaro Sissoco Embalo, cherche à éteindre un feu dont l’embrasement serait difficile à contenir dans une sous-région devenue un cercle de feu en plus de la présence de nuisibles narco trafiquants dont l’objectif est de tuer l’économie du pays. Sans compter que les djihadistes rodent à nos frontières prêts à faire feu de tout bois. Nos chefs religieux, souvent si silencieux quand le pays vacille, doivent prendre leurs bâtons de pèlerins et faire entendre raison aux deux communautés belligérantes. Lesquelles, encore une fois, ont en partage l’Islam. Il y va de la quiétude de ce charmant pays. Il faut surtout faire taire les voix discordantes des talibés qui ne font qu’attiser le feu et faire entendre celles des deux guides. Lesquels sont seuls en mesure de ramener la paix par un discours responsable et rassembleur…
KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTIELLE 2024 : CAGNOTTE ELECTORALE CONTRE ADIYA MARABOUTIQUE
L’élection inédite et surréaliste du président Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême de notre pays n’a pas encore fini de révéler tous ses secrets et anecdotes. Persécuté et malmené par le président Macky Sall avec la complicité d’une coalition de marabouts et chefs religieux, l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko a pu compter sur le soutien financier et humain des Sénégalais. Et surtout des Sénégalais de la diaspora particulièrement ceux vivant aux Etats Unis d’Amérique (Usa). A preuve par cette anecdote qui prouve la perte de terrain voire d’autorité des dignitaires religieux chez cette nouvelle génération de citoyens. Tenez ! Dès la validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye sous « ndiguel » de Seydina Ousmane, des « patriotes » de l’Etat de New Jersey avaient lancé une cagnotte électorale destinée à la coalition « Diomaye président ». En moins de 72 heures, plus de 12.000 dollars soit 6 millions cfa ont été récoltés. Pendant ce temps, un grand marabout en séjour à New-York avait lancé une « Adiya » en ligne depuis plus d’une semaine pour faire face aux frais de ses visites médicales. Au bout de quinze jours, a appris « « Le Témoin », le mara n’a pu récolter que…800 dollars soit 400.000 cfa. Certes Dieu est Grand, mais « bilahi » Sonko n’est pas petit !
DIOMAYE, UNE PREMIERE EN FRANCE
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye accompagné de sa première épouse est arrivé hier en France. Il s’agit de son premier séjour dans ce pays depuis son élection le 24 mars dernier suivi de son entrée en fonctions le 02 avril. Depuis lors, il a effectué une série de visites de contacts dans la sous-région. Son premier déplacement officiel à l’étranger s’est fait en Mauritanie. Bassirou Diomaye Faye participe ce jeudi aux côtés d’autres chefs d’Etat à la rencontre de l’Alliance du Vaccin et de l’Union africaine (GAVI). Hier à sa descente d’avion, il a été accueilli par des officiels français et des responsables de l’ambassade du Sénégal en France. Le forum du GAVI se tient ce jeudi 20 juin 2024. Le président Bassirou Diomaye Faye y prononcera une allocution devant ses homologues africains et européens. Une occasion pour lui de rappeler le rôle important joué par le Sénégal dans la mise en œuvre des programmes de vaccination avec l’appui de GAVI et de ses partenaires ainsi que la volonté de parvenir à la souveraineté sanitaire et pharmaceutique. La rencontre de haut niveau marquera le lancement de l’initiative « Accélérateur de la production des vaccins en Afrique (AVMA) ainsi que le début de la campagne de reconstitution des fonds GAVI pour la période 2026-2030. A l’issue de cet événement, le chef de l’Etat sera convié à un déjeuner par son homologue français.
AFFRONTEMENTS DE MEDINA GOUNASS : LA GUINEE-BISSAU FERME PARTIELLEMENT SES FRONTIERES AVEC LE SENEGAL
Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a ordonné mercredi la fermeture d’une partie de la frontière de son pays avec le Sénégal après des affrontements survenus à Médina Gounass entre deux communautés musulmanes. La ville sainte de Médina Gounass, dans la région de Kolda, a été lundi, jour de l’Aïd, le théâtre d’affrontements entre les fidèles du khalife de la localité, Thierno Amadou Tidiane Ba, appelés les «Futankés», et ceux du marabout Thierno Mounirou Baldé, dénommés les «Gabunkés». Les heurts ont fait un mort et une vingtaine de blessés, selon le ministère de l’Intérieur. De telles confrontations communautaires sont extrêmement rares au Sénégal. Les deux communautés s’opposent cependant de longue date pour le contrôle de la grande mosquée de la localité. Elles s’accusent mutuellement d’être à l’origine des tensions qui ont fait plusieurs morts par le passé. Médina Gounass, au sud de notre pays, se trouve à quelques dizaines de kilomètres de la Guinée-Bissau. Le président Embalo a indiqué qu’à la suite des heurts de lundi, «l’une des communautés (avait) appelé en renfort des peuls Gabunkés» vivant en Guinée-Bissau. «J’ai aussitôt pris la décision de fermer cette partie de la frontière pour empêcher toute escalade de violence», a-t-il expliqué. «Les forces de sécurité de mon pays veillent au respect scrupuleux de cette mesure», a-t-il assuré. Le Sénégal et la Guinée-Bissau partagent environ 300 km de frontière. Située à plus de 500 km de Dakar, Médina Gounass accueille chaque année pendant une dizaine de jours un pèlerinage qui réunit des milliers de membres- uniquement des hommes- de la confrérie des tidianes, l’une des plus importantes du Sénégal.
COLLISION D’UN JAKARTAMAN AVEC LE BRT
Encore les motos Jakarta ! L’indiscipline notoire des conducteurs de motos Jakarta unanimement décriée s’est manifestée cette fois sur le tracé du BRT. Hier, juste à côté de l’arrêt de Sacré Cœur, un conducteur de moto Jakarta a provoqué un grave accident impliquant un Bus Rapid Transit (BRT) qui avait quitté Grand Dakar pour Sacré Cœur. Un conducteur de moto Jakarta ayant emprunté la voie qui lui est réservée, le choc était inévitable. Le conducteur de la moto Jakarta s’est retrouvé avec de sérieuses blessures tandis que d’autres blessés ont été enregistrés dans le BRT dont le conducteur a violemment freiné pour éviter un choc meurtrier avec le Jakartaman.
GENDARMERIE/POLICE UNE CONFRATERNITE D’ARMES RENFORCEE
Après sa nomination à la tête de la Police nationale, l’Inspecteur général de Police Mame Seydou Ndour a consacré sa première sortie à ses frères d’armes de la Gendarmerie. Il s’est rendu hier à l’Etat-major de la Gendarmerie nationale où il a été reçu par le général de Division Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire. Après un piquet d’honneur de la Gendarmerie, les deux autorités ont eu un entretien sur les contours de la coopération mutuelle à renforcer entre les deux entités qui jouent un rôle crucial dans le dispositif sécuritaire du pays. La Police et la Gendarmerie ont déjà expérimenté avec succès des opérations de sécurisation conjointes. Des policiers et des gendarmes se retrouvent dans des mêmes véhicules pour traquer des bandits, des malfaiteurs et autres délinquants. Les deux nouveaux patrons de ces deux corps ont donc cherché à renforcer les acquis posés par leurs prédécesseurs. Surtout que le ministère de l’Intérieur, dont dépend la Police, est dirigé actuellement par un général de gendarmerie. De quoi huiler les relations entre la Maréchaussée et la Police. La confraternité d’armes se renforce entre les deux maillons essentiels du dispositif de sécurité de notre pays. Bravo et bonne chance aux généraux Martin Faye et Mame Seydou Ndour pour traquer les malfrats et veiller à la quiétude des populations !
RELIGION PLUS DE 99 PELERINS MEURENT A LA MECQUE
Alors que le Sénégal n’a déploré officiellement que trois morts, le pèlerinage à La Mecque de cette année a été particulièrement macabre. Plus de 900 pèlerins y sont morts de chaleur, les températures ayant atteint des pics de 51,8 degrés. Parmi les victimes, au moins 600 sont de nationalité égyptienne. Outre les morts égyptiens, 60 décès de Jordaniens ont été annoncés par des diplomates arabes. Des décès ont également été confirmés en Indonésie, en Iran, au Sénégal, en Tunisie et au Kurdistan irakien. Un diplomate asiatique a fait état de « 68 décès » parmi les pèlerins indiens. Les diplomates ont indiqué la veille que 550 corps avaient été transportés à la morgue d’Al-Muaisem, l’une des plus importantes de La Mecque.
LA PRESSE EN DEUIL… DECES DU JOURNALISTE MOUSTAPHA NDIAYE…
On l’a appris tardivement. Le journaliste Moustapha Ndiaye appelé affectueusement par de jeunes confrères des années 2000 « Grand Tapha » est décédé le 09 mai dernier. C’est juste au détour d’un avis de remerciement de sa famille paru dans les colonnes de l’Observateur de ce week-end que nous avons été informés de ce triste événement. Grand Tapha a eu une riche carrière suite à des études de journalisme en France à travers différents ministères comme (Agriculture, Environnement, Assainissement) puis à la Chambre de Commerce de Dakar. Après sa retraite, comme à son habitude, sans ni tambour ni trompette, il s’était retiré tranquillement dans sa ville natale qu’il aimait, St-Louis du Sénégal. C’est là qu’il est décédé et a été enterré le 09 mai dernier. Grand Tapha, c’était le dandy avec un port altier sans faille, une maitrise parfaite de la langue française. Il prenait en haute estime son travail de journaliste, puis de conseiller en communication de divers ministères. Il n’aimait guère être pris en défaut. D’une courtoisie légendaire, mais surtout d’une politesse remarquable qu’il témoignait à travers toutes ses relations qu’importe l’âge de son interlocuteur. Grand Tapha a été un pionnier de la presse puisqu’il a très tôt rejoint le journal « Sopi » où il a travaillé aux côtés de notre directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, qui était à l’époque le rédacteur en chef de journal du PDS lancé par le président Abdoulaye Wade. La mort de Grand Tapha constitue une grosse perte pour la presse sénégalaise. Et c’est dommage que la jeune génération ne connaissait pas ce doyen de la presse. Reposez-vous en paix Grand Tapha. … et
DE L’EPOUSE DU JOURNALISTE MALICK MAGUEYE DIAW
Le journaliste Malick Magueye Diaw a perdu son épouse ce mardi à Dakar. Notre très sympathique confrère et ami, ancien enfant de troupe et actuel directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale, également ancien directeur de la communication de la BICIS et ex-patron du desk « Economie » du quotidien national « Le Soleil », a perdu sa chère épouse Sokhna Coumba Diagne qui a succombé à une longue maladie. La défunte a été enterrée hier matin au cimetière de Yoff en présence d’une foule nombreuse. Les condoléances sont reçues à la Cité des Mamelles près de la mosquée Cheikh Ahmed Tidiane. Toute la rédaction du Témoin autour du directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye s’associe au deuil qui frappe notre éminent confrère Malick Magueye Diaw et lui présence ses condoléances attristées à l’occasion de cette terrible épreuve qui le frappe. Puisse le bon Dieu accueillir la sublime Sokhna Coumba Diagne dans Son paradis de Firdaws