L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI 5 SEPTEMBRE 2024
KEEMTAAN GI - LES MATAMORES SE DÉGONFLENT COMME DES BAUDRUCHES
A malin, malin et demi. Ou tel est pris qui croyait prendre. Ne cherchons pas d’autres expressions pour illustrer le caractère chimérique et l’inculture politique de l’Opposition réunie au sein de l’armée mexicaine. Une Opposition constituée par les gens qui ont poussé l’ex-Chef dans la fosse aux lions et qui bandaient les muscles voulant exterminer ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir avec la force d’une bombe nucléaire pour écraser une mouche innocente. Ivres de leur toute-puissance d’alors et usant à satiété de formules creuses du genre « force restera à la loi » ou pérorant qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux, fonçant comme des rhinocéros blessés sur l’ennemi qu’ils voulaient anéantir, ils n’ont pas vu venir leur défaite. Abandonnés à eux-mêmes par leur Chef qui se prélasse entre Marrakech et Paris, ils se sont laissés mener à l’abattoir par un matamore qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez et qui excellait dans les fanfaronnades puériles. La motion de censure qu’il avait annoncée avec force gesticulations du haut de la tribune de notre auguste Assemblée nationale et qu’il était allé gaillardement déposer ce mardi, a fait pschitt !!! Avant même que ses collègues ne se réunissent pour fixer le calendrier de son examen, les nouveaux maîtres du pays lui ont coupé l’herbe sous les pieds, le laissant groggy. En ignorant les aspirations populaires, ou en tout cas en voulant aller à contre-courant de celles-là, nos néo-opposants bêtes et méchants ont fait chuter deux personnalités que Seugn Bass voulait faire partir avec élégance en proposant la suppression des institutions qu’ils dirigent de notre charpente institutionnelle, le HCCT et le CESE. Ce, plutôt que de signer le décret de leur destitution. Deux décrets qui auraient pu sceller depuis très longtemps le sort de ces deux personnalités de l’Etat à qui le Président voulait éviter la suprême humiliation. Pour comprendre cela, il fallait des hommes et femmes intelligents, non des boutefeus et des insulteurs. Ceux qui veulent aujourd’hui s’opposer ont dirigé ce pays douze ans dans l’arrogance pendant que leur Chef voulait toujours s’entourer d’hommes dociles ou carrément obtus. Comme ceux qui dirigeaient la guerre perdue hier. En attendant la fin de leur mission ce 12 septembre, leur motion de censure contre Oscar Sierra avec qui ils voulaient en découdre attendra encore. Affligeante sortie… Oust, par la petite porte, opposants aux petits pieds !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
DPG DE SONKO LES DÉPUTÉS DE BBY CRIENT VICTOIRE
Les députés de Benno Book Yakaar jubilent déjà l’idée que le Premier ministre va faire sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. En tout cas, la DPG est inscrite dans l’ordre du jour soumis par le président de la République à l’Assemblée nationale en session extraordinaire qui s’ouvre ce 05 septembre. Le groupe parlementaire Bby considère que c’est « une grande victoire pour les députés de la majorité qui ont enfin exigé la tenue de la DPG après plusieurs reniement ». A défaut de merles, l’on se contente de grives du côté de BBY. Du fait que le combat de la motion de censure perdu d’avance, l’on se rabat sur la DPG.
PIKINE RÉCLAME UNE SOUVERAINETÉ ADMINISTRATIVE
Pikine, malgré sa densité humaine, n’a pas un commissariat central, ni une préfecture encore moins une caserne des pompiers, un palais de justice ou une prison. La sécurité de la ville est gérée par un commissaire central basé à Guédiawaye d’où l’appellation de commissariat central Pikine-Guédiawaye. C’est cette anomalie que des Pikinois veulent changer. C’est ainsi que ce jeudi 05 septembre des champions de lutte, des journalistes, des cadres, des acteurs du football, des opérateurs économiques, des imams, tous issus de Pikine ont décidé de déposer une lettre-plaidoyer au ministère de l’Intérieur. Ils veulent que Pikine, dans le cadre d’une souveraineté administrative, obtienne des infrastructures comme un commissariat central, une préfecture, une caserne de sapeurs-pompiers et une prison. Car, dans la situation actuelle, Pikine ne dispose comme infrastructure que d’un…cimetière !
DUBAÏ OU CANADA
L’on est tenté de ressortir la fameuse rubrique du Témoin intitulée « wanted » pour aller à la recherche des 4 à 5 éléments fugitifs de l’ancien régime qui ont fui pour aller se réfugier à Dubaï et au Canada. La révélation a été faite hier par le Premier ministre qui rencontrait le personnel de la Primature. Ousmane Sonko a indiqué qu’il y a 4 à 5 éléments de l’ancien régime qui se sont échappés et sont localisés entre Dubaï et Canada. C’est un Ousmane Sonko offensif, donc, qui a promis ce mercredi des jours sombres à des dignitaires de l’ancien régime. «La reddition des comptes va démarrer maintenant et s’étaler autant de temps qu’il faudra. Les gens ne peuvent pas se permettre de faire n’importe quoi, à coup de milliards sur le foncier, le foncier bâti, les marchés publics, les marchés classés ‘’Secret défense’’, les concessions et dans tous les domaines, amasser des milliards- et on sait dans quelles conditions et penser qu’ils peuvent en sortir indemnes », a-t-il fulminé. Ousmane Sonko a confirmé que des mesures conservatoires ont été prises « pour que certains ne puissent pas sortir du pays désormais ». L’on comprend alors pourquoi l’Etat s’est récemment opposé à la sortie du territoire national de l’ancien directeur général de la Lonase Lat Diop. « Il y en a 3 ou 4 qui ont pu s’échapper mais s’il faut aller les tirer par les orteils, ils reviendront. Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte », a juré le Premier ministre. En tout cas au Témoin, nous prévoyons une forte récompense pour ceux qui vont nous fournir les noms de ces 4 à 5 éléments estampillés dans le registre de délinquants financiers.
THIERNO BOCOUM PERD LE RÉSEAU
L’annonce du Premier ministre, Ousmane Sonko, déclarant qu’il n’y aura pas de motion de censure a été perçue par certains comme un signe d’arrogance et beaucoup d’entre eux sont tombés dans le panneau. Parmi eux, le leader du mouvement Agir qui tire sur tout ce qui bouge. Quelques heures après l’annonce de la reddition des comptes et la publication du décret mettant fin aux fonctions des présidents du CESE et du HCCT, Thierno Bocoum a affirmé qu’Ousmane Sonko fait fausse route. « On verra bien comment le PM va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi. Que d’enfantillages face à des urgences », a réagi le leader du mouvement AGIR qui est complètement passé à côté de son sujet.
CINÉMATOGRAPHIE LE GOUVERNEMENT SOUTIENT LES PRODUCTIONS LOCALES
Lors de la projection en avant-première du docu-fiction « 1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta », réalisé par Moe Sow, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a dit l’engagement du gouvernement pour la valorisation de la production cinématographique nationale. En présence de nombreuses personnalités, dont la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, le PM Ousmane Sonko a souligné le rôle important du cinéma. Selon lui, c’est un vecteur éducatif et un outil de préservation de la mémoire historique. Il a également rappelé l’importance de soutenir les œuvres qui enrichissent le patrimoine culturel du Sénégal tout en transmettant l’héritage national aux jeunes générations. Dans le même ordre, il a affirmé que le soutien du gouvernement sera inébranlable pour les producteurs engagés dans des projets de qualité, notamment ceux qui mettent en lumière des figures emblématiques de l’histoire sénégalaise tout en saluant l’initiative de Moe Sow, la qualifiant «de précieuse pour l’éducation historique et la promotion de la mémoire collective». D’après lui, le docu-fiction « « 1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta » est un exemple éloquent de ce soutien. Le film retrace la vie de Thierno Souleymane Baal, leader de la révolution Torodo en 1776 au Fouta. Le gouvernement est prêt à fournir un soutien absolu aux producteurs qui œuvrent dans le domaine des œuvres mémorielles, en particulier celles qui contribuent à une meilleure compréhension de l’histoire du Sénégal, a martelé Ousmane Sonko. Pour lui, il y a une nécessité de se souvenir et d’enseigner ces événements pour que les nouvelles générations puissent s’en inspirer. Le Premier ministre a profité de l’occasion pour encourager les cinéastes à produire des documentaires captivants et bien réalisés sur les grandes figures et événements historiques du pays, en évoquant l’importance de la célébration de moments historiques marquants, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, où des tirailleurs africains ont été tués pour avoir revendiqué leur dû après avoir contribué à libérer la France.