L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI – RÉPUGNANT
Si ce n’est pas façon achat de consciences, ça y ressemble beaucoup. Le Chef n’est pas petit, mais il n’est pas non plus grand. C'est -à -dire de ces élévations qui forcent le respect et l’estime. Passe qu’il n’est au courant de rien. Même si sa flicaille bastonne ses opposants, tentant de les humilier, il ne le sait pas. Et puis, lui d’ailleurs, il n’est au courant de rien. Quand le pays se prépare à cracher du feu, il prend les airs pour se rendre quelque part dans le vaste monde. Bizarrement, Diouf et Wade n’étaient également au courant de rien. L’un était rattrapé par l’usure du pouvoir, l’autre, bien que vieil homme mais gardant quand même l’œil et l’esprit vifs, était encagé par des flagorneurs gourmands et jamais repus. Avec le Chef, né après les indépendances, c’est encore pire. En plus de son entourage d’une belle vacuité intellectuelle, il est souvent dans des calculs politiciens. Tripatouille et doigte la Constitution à sa guise en piétinant sans arrière- pensée les fondements de l’éthique. Après avoir tué la Poste à travers ses bourses familiales véritables trésors de guerres électorales, il vient de sortir de son chapeau magique la formule dite « opération cash transfert ». Un autre moyen de corrompre une population qu’il a lui-même appauvrie par ses politiques hasardeuses. Il va ainsi distribuer plus de 46 milliards à 588 000 ménages. Une belle fortune qui aurait pu créer des emplois. Ou du moins servir à des activités plus lucratives pour le développement du pays. Surtout que ses fameuses bourses familiales, censées combattre la pauvreté, n’ont rien donné. Juste lui permettre d’avoir une armée électorale. Et ça tombe bien à quelques semaines des Locales qui sont pour sa cour de flagorneurs la voie royale pour tester la résistance pour un troisième mandat. Faire du forcing en quelque sorte. Il faudra bien rappeler à ce Chef qui s’amuse avec l’argent public tout en s’amusant avec la Constitution, les vraies urgences de ce pays qui dépassent ce honteux achat de consciences qui ne dit pas son nom et auquel il nous a habitués. C’est répugnant et antidémocratique !
KACCOOR BI
BRAQUAGE ÉLECTORAL À MATAM DJIBRIL NGOM, ORDRE NATIONAL DU…MOUTON
Dans son éditorial d’hier, notre directeur de publication MON a condamné et fustigé l’audience de reconnaissance et de complaisance que le président de la République avait accordée à Djibril Ngom. Un bonhomme ou « malhomme » qui avait braqué la liste des investitures de la coalition « Yaw » de Matam avant de disparaitre dans la nature « Apr ». Dans le fond de son édition, MON estimait qu’au cours de cette audience au Palais, il ne restait à Djibril Ngom que la décoration àla Grand-croix de l’Ordre national du Lion pour bons et loyaux services rendus à l’Apr du président Macky Sall. Dès la parution du « Témoin » quotidien, notre standard a failli disjoncter ! Car ils étaient nombreux lecteurs, autorités politiques et autres leaders de partis à appeler pour se féliciter de la pertinence de l’édito synonyme d’une leçon de morale doublée d’une instruction civique. A l’unanimité, ils se sont tous étranglés en s’accordant sur une unique distinction : Djibril Ngom devait être élevé au rang d'Officier dans l'ordre national du…mouton.
UN PARI SUR L’ÉLEVAGE
Revenant sur la journée nationale de l’Elevage célébrée le 27 novembre dernier, le président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre la promotion des investissements publics et privés dans le secteur à travers des partenariats innovants et des financements renforcés et accessibles aux éleveurs et aux autres opérateurs dans l’Elevage. Macky Sall a rappelé qu’il tient particulièrement à l’accroissement continu des productions de lait et de viande (avec la subvention à hauteur de 50 % des importations de génisses) ; à la consolidation des chaines de valeur des filières afin d’asseoir notre souveraineté alimentaire et le renforcement de la place du secteur dans la richesse nationale, le développement de l’Entreprenariat et la création d’emplois sur l’étendue du territoire national. Le chef de l’Etat a demandé à la DER/ FJ de déployer un guichet spécial pour accélérer la mise à disposition des financements projetés (8, 5 milliards FCFA en 2022) destinés aux acteurs et filières de l’Elevage. Il a rappelé, dans cet élan, au Gouvernement l’urgence de promouvoir une politique d’élevage intensif et semi-intensif par la mise en œuvre, à partir de 2022, de sa décision de porter le Fonds de Stabulation (FONSTAB) à 5 milliards FCFA/an.
PENSIONS DE RETRAITE MACKY SALL CONFIRME LA HAUSSE DE 10% D’ICI LE 31 DÉCEMBRE
Les retraités ont obtenu leurs cadeaux de fin d’année du président de la République. La hausse de 10 % des pensions annoncée récemment par l’inamovible PCA de l’IPRES, Mamadou Racine Sy, a été confirmée hier par le président de la République. Macky Sall a demandé à son gouvernement de renforcer le système national de retraite à travers notamment : (i) une hausse de 10 % - d’ici fin décembre 2021 - des pensions de retraite ; (ii) l’examen des modalités de relèvement progressif des cotisations retraite et d’enrôlement des agriculteurs, éleveurs, pécheurs, artisans et acteurs du secteur informel ; (iii) le recours incitatif à la retraite complémentaire ; (iv) l’accélération du processus de consolidation des régimes et structures de gestion des retraites (FNR, IPRES, CSS).
LES EFFETS BÉNÉFIQUES DU «FAST TRACK», SELON MACKY SALL !
Les détracteurs du « fast track » ne sont pas sur la même longueur d’ondes que le chef de l’Etat. Macky Sall estime que la gouvernance en mode « Fast Track », s’est traduite, malgré la pandémie de COVID- 19 qui s’est déclenchée il y a deux ans, par l’instruction finale de nouveaux projets d’émergence (Port de Ndayane, Autoroute Mbour Fatick, Kaolack….), l’inauguration (effective ou à venir) de nombreuses réalisations sans précédent (Hôpitaux de Kaffrine, Kédougou, Touba et Sédhiou, Service des maladies infectieuses de FANN (SMIT), Data Center national de Diamniadio, Stade du Sénégal….). Le Président de la République demande, dans cet élan, au Gouvernement d’amplifier les réformes budgétaires et financières, mais également d’améliorer en continue, et de façon systématique, le management des administrations et l’engagement permanent au Travail, des agents publics.
SOUTIEN AUX DAARAS ET DIPLÔMÉS EN ARABE
L’assistance aux daaras et aux diplômes de l’enseignement arabe : Selon le chef de l’Etat, l’enseignement arabe a connu un développement notable ces dernières années avec plusieurs apprenants, formés et titulaires de diplômes d’enseignement moyen et supérieur, dont l’insertion socio-économique doit demeurer une préoccupation permanente du Gouvernement. C’est ainsi que le président de la République a annoncé la création d’un Bureau, chargé d’impulser, de superviser et d’aider à la coordination optimale et au suivi - évaluation des différentes structures et programmes d’assistance multisectorielle aux daaras et aux diplômés de l’Enseignement arabe. Cette structure vise à promouvoir et consolider un dialogue inclusif et constructif systématique avec l’ensemble des parties prenantes afin d’asseoir leur participation citoyenne et leur responsabilisation effective dans la vie publique et le développement national.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Mor NDIAYE, Magistrat, précédemment directeuradjoint des Affaires criminelles et des Grâces au Ministère de la Justice est nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) ; M. Malick DIALLO, Commissaire aux Enquêtes Economiques principal, est nommé Directeur du Commerce Extérieur au Ministère du Commerce et des PME. M. Mouhamadou SY, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Services fiscaux en remplacement de Madame Ndèye Aïssatou NDAO, appelée à d’autres fonctions. Mme Ndèye Aïssatou NDAO, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommée Directeur des moyennes entreprises, en remplacement de Monsieur Mamoudou Ben Ousmane BA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
CHARTE DE NON VIOLENCE WALLU SÉNÉGAL N’A PAS ENCORE SIGNÉ
La Grande Coalition Wallu Sénégal a reçu ce mercredi 1er décembre 2021 à 17h30 au Siège du PDS la société civile Jammi Rewmi et le Cadre Unitaire de l’Islam. Au cours de la rencontre, la Grande Coalition a tenu à rappeler les positions que les entités membres ont toujours adoptées en faveur de la paix, condition de stabilité nationale. Elle a réaffirmé sa position constante pour la paix et s’est engagé à poursuivre les discussions pour atteindre les objectifs. Wallu Sénégal n’a pas encore signé la Charte de non violence. La délégation a précisé qu’il s’agissait de consultations.
LA PRESSE EN DEUIL AWA TOUNKOURA REPORTER PHOTOGRAPHE DU SOLEIL EST DÉCÉDÉE
La presse sénégalaise est en deuil. Awa Tounkara ancienne photographe du quotidien national Le Soleil Awa Tounkara est décédée ce mercredi à Dakar. Awa Tounkara a passé 37 ans au quotidien national, et a récemment été citée parmi les 100 femmes reporters-photographes du monde. En mai dernier, l’astre national lui avait rendu un vibrant hommage à travers un portrait. Les témoignages d’anciens collaborateurs disaient d’une dame considérée comme le premier reporter photographe féminin de la presse sénégalaise comme une professionnelle qui a réalisé avec passion une singulière carrière. La Rédaction du Témoin présente à sa famille et à nos collègues du Soleil leurs sincères condoléances
BORIS DÉDICACE À LA PLACE DU SOUVENIR AFRICAIN
Une séance de dédicace du roman « Murambi, le livre des ossements’ » (Editions Zulma, 2000), de Boubacar Boris Diop, consacré au génocide rwandais, se tiendra ce jeudi à 13 h, à la place du Souvenir africain. L’auteur a remporté le ‘’Neustadt International Prize for Literature’’, un prestigieux prix littéraire américain, pour cet ouvrage, en octobre dernier. Un communiqué annonce aussi la parution, en janvier prochain, d’une nouvelle édition de « Murambi, le livre des ossements » un ‘’roman-témoignage’’ consacré aux cent jours qu’a duré le génocide rwandais, d’avril à juillet 1994. Boubacar Boris Diop, 75 ans, journaliste, essayiste et romancier, est aujourd’hui l’un des écrivains les plus connus d’Afrique. Son livre ‘’Les petits de la guenon’’ (Editions Philippe Rey, 2009) a été le premier roman à être traduit du wolof en anglais. L’écrivaine américaine Toni Morrison a qualifié de ‘’miracle’’ le roman ‘’Murambi, le livre des ossements’’, qui a été produit à la suite d’une résidence d’écriture au Rwanda. La Foire internationale du livre du Zimbabwe a classé l’ouvrage parmi les 100 meilleurs livres africains du 20e siècle.
SALON DU LIVRE LE PR AMADOU LY, PARRAIN
Le professeur Amadou Ly, spécialiste de la littérature africaine de langue française et enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, a été désigné parrain de la deuxième édition du Salon national du livre. Un hommage sera rendu à M. Ly, pour sa contribution aux lettres sénégalaises’’, lors d’une cérémonie prévue à l’ouverture du salon, ce jeudi, à la place du Souvenir africain. Amadou Ly, qui a enseigné la littérature africaine d’expression française pendant quarante ans à l’UCAD, a été choisi par le comité scientifique de l’événement.