L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI – INJUSTE
Simple mortel et pauvre dans la masse des indigents, on m’oublierait certainement au fond d’un cachot si j’avais commis ne serait-ce qu’une infraction. La célébrité, il me faut encore la chercher pour me parer des habits vertueux de star. Les stars, une catégorie de personnes pour qui la prison n’est pas faite et dont il faut les éloigner par tous les subterfuges. Regardez juste autour de vous…Vous n’avez rien remarqué ? Allons-y !! La signature au bas de ce billet ne me conférant nullement le statut de célébrité dès lors que frimousse n’apparaît pas pour que je puisse me faire des fans, je me fais tout petit dans mon coin. Je ne veux pas être un anonyme dans la masse d’anonymes qui peuplent nos prisons pour des peccadilles pendant que de grands bandits circulent et voyagent librement. Les peines prononcées par nos juridictions, même si l’on nous sérine que « la loi est dure mais c’est la loi », nous paraissent injustes dans la majorité des cas. Elles se distribuent à la tête du client. Pendant que des anonymes sont obligés de subir stoïquement, d’autres bénéficient de faveurs malgré la gravité de leurs crimes. Violeurs, trafiquants de drogues dures — pas cet inoffensif Yamba qui ne tue personne —, faux monnayeurs, voleurs de nos deniers publics et on en passe. La vraie racaille passe entre les mailles de la justice pour poursuivre ses méfaits et ne se gêne guère de venir nous regarder dans le blanc des yeux pour nous servir des leçons de civisme ou de morale. La prison, c’est pour les autres, les badolos, pas pour ceux qui se sont forgé des habits de célébrité. Et ce sont toujours les pauvres qui en pâtissent. Leur crime a été de convoyer quelques kilos de yamba ou d’avoir été surpris à tirer sur un cornet voire à commettre de petits larcins. Et les plus misérables sont ces femmes abandonnées par leurs amants ou copains après avoir contracté une grossesse et qui n’ont pas voulu supporter un déshonneur en ôtant la vie au fruit de leurs entrailles. Ces pauvres femmes, la justice est sans pitié avec elles tandis que les hommes qui les ont mises dans cet état, eux, ne risquent rien. Mais il paraît que c’est la loi qui est ainsi faite… Bref cette justice, elle est injuste !
Kaccoor Bi
MÉDECIN-GÉNÉRAL BOUBACAR WADE UN AMI DU «TEMOIN» S’EN EST ALLE !
C'est avec une grande tristesse que « Le Témoin » quotidien a appris le décès soudain du Médecin-général (Er) Pr Boubacar Wade, ancien Dg de l’hôpital Principal de Dakar. Décès survenu avant-hier dans cette structure hospitalière des armées qu’il a dirigée des années durant. Autrement dit, Dieu avait décidé que Pr Wade allait rendre le dernier soupir dans cet hôpital auquel il a tout donné. Donc, au-delà de l’Armée, c’est toute la nation qui est endeuillée avec la disparition du médecin-général Wade. Agrégé du Val-de-Grâce (France), Pr Wade faisait partie des meilleurs médecins-officiers de sa génération. Doté d’un esprit très ouvert et d’une grande culture générale, Pr Boubacar Wade était un médecin extrêmement serviable, très serviable et à l'écoute du patient. « Le Témoin » en sait quelque chose pour avoir noué des relations amicales et professionnelles avec l’illustre défunt dont la disponibilité nous a toujours impressionnés. D’ailleurs au lendemain de son départ pour la « 2e section » (retraite), le Général Wade avait choisi en exclusivité « Le Témoin » pour la toute première et dernière interview de sa vie. C’est dire la grande peine que nous ressentons depuis l’annonce de sa disparition. A la veuve de ce grand homme, à ses enfants et ses camarades d’armes, « Le Témoin » présente ses sincères condoléances.
CHEF DE L’OPPOSITION, PASTEF S’EN LAVE LES MAINS
L’intention prêtée à Pastef de désigner le PDS et Me Wade comme chef de l’opposition contre une majorité de l’opposition qui aurait porté son choix sur Idrissa Seck arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle, cette intention est formellement niée par les partisans du président Ousmane Sonko. « Loin des préoccupations du peuple, cette mesure n’a aucune importance pour les Sénégalais et ne doit pas être une priorité pour la classe politique. Un chef de l’opposition décrété n’est chef que de lui-même, son parti et, peut-être, sa coalition » déclare Pastef dans un communiqué. « Cependant, puisqu’elle est inscrite dans l’ordre du jour de la commission et est inscrite dans la Constitution depuis le référendum de 2016 sans qu’aucune loi n’ait été adoptée depuis pour son application effective, nous suggérons, comme il est de coutume dans la majorité des démocraties où elle est appliquée, que la désignation du chef de l’opposition se fasse à partir de l’échelon législatif. Cette option se justifie par le fait que le chef de file de l’opposition dans les systèmes politiques où il est consacré, porte la voix de l’opposition sur des questions d’intérêt national. Ainsi, nous estimons que la représentativité de l’Assemblée nationale est celle qui reflète le mieux les dynamiques en cours dans notre pays et, à ce titre, elle constitue le lieu par excellence des débats, compromis, accords et désaccords entre Gouvernement et Opposition, notamment au moment du vote des lois » ajoute le document.
REPRISE DES COURS À L’UCAD UN ACCORD TROUVE ENTRE RECTEUR ET ETUDIANTS…
La reprise partielle des cours en présentiel aura bien lieu à l’Université Cheikh Anta Diop à partir du 1er septembre. Le nouveau recteur, le Pr Ahmadou Aly Mbaye, et les amicales des différents facultés et instituts sont tombés d’accord sur les modalités de reprise. Un protocole d’accord a d’ailleurs été signé, ce lundi 31 août, entre les différentes parties. Dans le document paraphé, il est question de la reprise en présentiel le 1er septembre, c’est-à-dire aujourd’hui mardi. Il est également prévu le respect du protocole sanitaire par les étudiants dans les deux campus, mais aussi de tenir compte des spécificités de la faculté de médecine et de la Fastef, ainsi que des écoles et instituts dans le plan de cadrage validé par l’Assemblée de l’université. « Pour chacun de ces établissements, un plan de reprise concerté tenant compte du respect des mesures sanitaires sera proposé », prévoit l’accord. S’agissant des autres facultés, à savoir Sciences, Lettres, Droit et Sciences éco, il est prévu de prendre en compte les spécificités de chaque entité en responsabilisant les instances facultaires pour une « programmation adaptée à la situation ». Ainsi, à l’exception de la Faculté des Sciences économiques qui doit d’abord finir le master 1 de l’année 2018-2019, avant de préparer un plan de riposte, toutes les autres facultés vont entamer ou finaliser les évaluations du semestre 1 du premier cycle, selon la programmation des instances. Cependant tout cela doit se faire en accord avec les amicales des étudiants qui seront d’ailleurs impliquées dans la communication de l’Ucad et l’application du protocole sanitaire. …
A ST-LOUIS, SEULS 4.500 ETUDIANTS SUR LES 11 717 DE L’UGB REPRENNENT LES COURS, CE MARDI
A St-Louis, la reprise graduelle de ce mardi 01 septembre ne va concerner que 4500 étudiants sur les 11.717, soit 38 % de l’effectif. L’annonce a été faite, ce lundi, par les autorités universitaires de l’Université Gaston Berger (UGB) au cours d’un point de presse. Le recteur de l’Ugb, Ousmane Thiaré, et le directeur du Centre régional des œuvres universitaires (Crous), Papa Ibrahima Faye, ont expliqué, dans leurs différentes interventions, que cette mesure a été dictée par le contexte de crise sanitaire qu’est le coronavirus. Le Recteur Président de l’Assemblée de l’université, Ousmane Thiaré, a précisé que « la reprise fait suite aux délibérations des conseils d’UFR (Unités de formation et de recherche) tous favorables à cette reprise graduelle ». Du côté du Crous, structure en charge du volet social dans ce temple du savoir, l’on rassure que toutes les dispositions sont prises pour le respect du protocole sanitaire dans les deux campus (1 et 2). Selon le Dg du Crous, Papa Ibrahima Faye, les agents sont à pied d’œuvre pour garantir la santé et l’intégrité physique des étudiants et des autres acteurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
BOYCOTT DES SERVICES D’ORANGE, AUJOURD’HUI
Les consommateurs ne sont toujours pas satisfaits des nouveaux forfaits d’orange faisant suite à leurs différentes protestations. C’est ainsi que le mouvement Y’en a marre appelle, aujourd’hui, au boycott massif de tous les services Orange. C’est dans une note adressée, hier, au directeur général d’Orange Sénégal que le mouvement citoyen compte déclencher une opération dénommée « Talatay Orange ». Ceci, afin de défendre les consommateurs qui ne se sentent toujours pas à l’aise avec les forfaits de l’opérateur. Le mouvement citoyen informe qu’il s’agira de déclencher l’opération « Talatay Orange », une manière de boycotter, tous les mardis, l’intégralité des produits Orange. C’est-à-dire les appels, connexions, orange money….
AFFAIRE ATEPA ET CIE CONTRE ABY NDOUR LE JUGE DIT NIET ET DONNE RAISON A LA CHANTEUSE
Pierre Goudiaby Atepa, Sos littoral et les sculpteurs ont perdu, hier, la procédure d’expulsion qu’ils ont initiée contre Aby Ndour. En effet, le juge des référés, qui a rendu son délibéré hier, a débouté l’Association SOS littoral et les Sculpteurs de la corniche. Pour rappel, les requérants voulaient expulser la chanteuse de l’espace sur la Corniche ouest où elle tient une buvette qu’elle exploite. En effet, le juge a déclaré irrecevable la procédure judiciaire intentée contre la sœur de la star planétaire Youssou Ndour. Toutefois, les plaignants comptent poursuivre la bataille judiciaire. Un des avocats de Sos Littoral, Me Ousseynou Ngom, a confié ce qui suit : « Le juge a rendu une décision d’irrecevabilité, parce qu’il a estimé que Sos Littoral est une association qui n’a pas la capacité d’ester en justice. Par rapport au sieur Pierre Goudiaby Atépa, je suppose que le juge lui a dénié son intérêt à agir.» Sur la Rfm, il a annoncé que « je vais me concerter avec mes clients pour voir la suite à donner à ce dossier. La loi nous permet de faire appel et de réguler la difficulté.» Interpellée à la suite de cette décision, la chanteuse Aby Ndour se réjouit : «Je rends grâce au bon Dieu et je remercie tous les Sénégalais de m’avoir écoutée et d’avoir cru à ma sortie. J’ai toujours eu confiance en la justice de mon pays et elle est rendue. Personne n’a perdu, personne n’a gagné.» La sœur de Youssou Ndour a répété que « je n’occupe pas le littoral, parce que je suis dans le quartier de Fann-Résidence. Donc, je ne comprends pas pourquoi Sos Littoral veut m’attaquer pour me faire sortir de là où je suis depuis 10 ans. Aujourd’hui, je suis vraiment contente.»
CHEF DE L’OPPOSITION LE FRN N’A PAS DE POSITION PRECISE
Dans une note parvenue à PressAfrik, Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de résistance nationale (Frn) a affirmé qu’ils n’ont pas de position précise sur le statut du chef de file l’opposition. « Suite à une large concertation des consensus forts se sont dégagés au sein l’opposition avec un seul objectif : préserver son unité et sa cohésion. Les autorités en charge de la gestion des élections », précise-t-il d’emblée. A défaut d’avoir un consensus sur la haute autorité en charge de l’organisation des élections, l’opposition propose un Ministère en charge des élections dirigé par une personnalité consensuelle et indépendante. L’option de l’opposition est : tout sauf le Ministère de l’intérieur pour organiser des élections. Pour les vacances et suppléance au poste de maire et du président conseil départemental, en cas de vacance pour décès ou démission, le maire sera élu par le conseil municipal ou le conseil départemental pour le président du conseil. En outre, l’opposition proposera une disposition qui permet de déchoir de son mandat, tout conseiller municipal qui, après son élection, rejoint une formation politique ou coalition de partis politiques différente de celle qui l‘a investi. S’agissant du statut de l’opposition et la désignation de son chef, le FRN veillera à ce qu’on lui donne toute sa place et que ses droits soient renforcés. Sur la désignation du chef de l’opposition, le FRN n’a pas de position précise. C’est ce qui sera défendue par les plénipotentiaires. En ce qui concerne la rationalisation du calendrier républicain, étant donné que c’est la majorité qui avait proposé ce point, l’opposition attend de connaître le contenu de cette proposition par écrit avant de déterminer sa position en toute connaissance de cause.