L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - IDELIRANT !
Ce pays nous parait de plus en plus délirant. Il s’y passe des choses qui pourraient donner d’excellents scénarios aux moins inspirés et talentueux des cinéastes. Un pays où ça tire dans tous les sens en cette horrible fin d’année. Le gribouillis indigeste servi par un ancien ministre de Wade atteste du délire qui s’est emparé de ce charmant pays. Surtout que le mec se disait éternel Wadiste. Avant de trahir Wade et rase campagne et de tourner casaque pour se rallier au panache marron-beige du Chef ! L’Histoire a décidément de ces raccourcis surprenants qui vous laissent bouche bée ! L’auteur du texte d’hier et qui a horrifié les réseaux sociaux doit prendre des cours de bonne conduite dans une société qui a, un tant soit peu, du respect envers les femmes. Plus prosaïquement, il doit aller apprendre les règles de la bienséance et se débarrasser une fois pour toutes de son langage de «Bujuman ». Ces derniers ayant même un vocabulaire plus soigné que ce Monsieur tiré d’un film de la pègre des vermines. Plus délirant encore, ce texte insultant, pour ne pas dire ce salmigondis, est pondu au moment où le Beau-frère du Chef décide de baptiser une grande rue de la belle ville de Ndar du nom de son « Beauf » de Patron — en effaçant des panneaux le nom du grand Général de Gaulle ! Quelle indécence ! Comme si Ndar n’avait pas de fils qui sentent Ndar dans l’âme et le corps et en mesure de donner leur nom à une rue de la ville. Golbert Diagne, par exemple ! Lui qui se considérait comme le plus Saint-louisien des Saint-louisiens et ne pouvait pas admettre qu’un autre Saint-Louisien soit plus Saint-louisien que lui. Ou alors notre grand ami Almamy Matheuw Fall alias Grand Al, défunt animateur de la Convention des Saint-louisiens. Sans compter Madické Diakhaté Collot et tant d’autres… Le plus triste, hélas, est d’entendre le mec nous sortir que son « goro » a fait pour Saint-Louis ce qu’aucun autre président n’avait fait avant lui. Et pour montrer le degré de son idiotie, il vient insulter l’intelligence de tous les Sénégalais en débitant que cela permettra à Ndar de bénéficier d’investissements conséquents. Soit ! Et dire que le mec est ministre et maire. Son « Goro », on l’a élu pour soigner les maux du pays tout entier et non ceux d’une ville en particulier… qui est celle de son épouse. Quelle calamité !
Kaccoor Bi
EDUCATION 27 % D’ACCROISSEMENT DES EFFECTIFS D’ELEVES
En matière de massification de l’école, le président de la République a révélé hier que notre pays a connu de 2012, date de son arrivée au pouvoir, à 2020, un taux d’accroissement des effectifs scolaires de 27 %. Parrain des 60 ans de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), le président Macky Sall a présidé la cérémonie officielle de lancement du rapport international du Programme d’analyse des systèmes éducatifs PASEC2019, ce lundi. Il a profité de la tribune pour revenir en chiffres et en détails sur les investissements consentis par l’État dans le secteur éducatif. C’est dans ce sens que le chef de l’Etat a dévoilé ces chiffres collectés entre 2012 à 2020 selon ses précisions : « Entre 2012 et 2020 on a eu un 27 % de taux d’accroissement des effectifs d’élèves. Une croissance de 28.6 % des effectifs d’enseignants, dont 3.000 sortants cette année dont 2000 déjà insérés. 28 % pour les écoles et 34.4 % pour les salles de classes, moins d’abris provisoires » s’est vanté le Président face à l’assistance. Et Macky Sall d’ajouter à la suite de ce bilan que « Le Sénégal mobilise chaque année dans le secteur de l’éducation 25.6 % du budget de l’État et plus de 40 % du budget de fonctionnement ». Les syndicats d’enseignants apprécieront…
CESE IDY ENROLE DE GROS CALIBRES DONT CHEIKH TIDIANE MBAYE
Le président du Conseil économique, social, environnemental (CESE), Idrissa Seck, prend très au sérieux sa mission. Et a à cœur de la réussir. A cette fin, il n’hésite pas à aller chercher partout des compétences avérées pour étoffer son cabinet. C’est ainsi que ce lundi, il a pris la décision de recruter de vrais poids lourds comme conseillers spéciaux et secrétaire général adjoint. Le médecin colonel docteur Bamba Sissokho et Cheikh Tidiane Mbaye, ancien DG de la Sonatel, font partie de ces recrues de poids. Ils ont été nommés conseillers spéciaux du président Idrissa Seck. Tandis que Ousmane Oumar Ba a été bombardé secrétaire général adjoint de l’institution. Ce dernier est un diplômé de l’ENA de France promotion Francophonie 2006-2007 et titulaire d’une maîtrise en droit privé option Droit des affaires 2004. L’homme fut un ancien chargé de mission et responsable du bureau du courrier et de la documentation de la Présidence de la République. Il a été aussi ancien chef de division à la direction de la Formation initiale de l’ENA de Dakar. Quant à Cheikh Tidiane Mbaye, les mauvaises langues ne manqueront pas de gloser sur le fait que le nouvel allié du président de la République lui renvoie l’ascenseur après l’excellent « deal » — le mot qui fâche ! — qu’il lui a permis d’effectuer alors que lui était tout-puissant patron de la Sonatel et « Idy », redoutable directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. Pour ce que les confrères avaient appelé « deal du siècle », en effet, Cheikh Tidiane Mbaye avait racheté le nom de domaine sonatel.sn au petit malin qui avait eu l’idée géniale de l’enregistrer en son nom, c’est-à-dire un certain… Idrissa Seck. Lequel avait pour l’occasion utilisé le nom d’un certain Paul Stewart dont l’adresse n’était autre que la sienne ! En tout cas, ce « deal » avait permis à Idrissa Seck de gagner un bon paquet d’oseille. Quelques années plus tard, il vient de montrer à Cheikh Tidiane Mbaye qu’il n’a pas oublié le grand coup de pouce qu’il lui avait donné en ce temps-là, c’st-à-dire au début des années 2000 !
ABDOULAYE DIOUF SARR CETTE DEUXIEME VAGUE DE COVID-19 EST PLUS VIRULENTE»
Ne faisant guère dans la langue de bois, le ministre de la Santé, qui présidait hier la réunion habituelle du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), a indiqué que cette deuxième vague de Covid-19 est plus virulente que la première. Ce lundi, dans les locaux de son ministère, il s’agissait d’évaluer les stratégies et avoir un regard sur la mise en œuvre opérationnelle de la riposte. « Nous sommes dans une situation où il faut absolument que tous les dispositifs opérationnels au niveau national soient réactivés. Nous sommes rassurés de voir que le dispositif est bien mis en place. Nous avons la possibilité, à Dakar comme dans les autres régions, de prendre en charge les malades. Au niveau des centres de traitement des épidémies (CTE), nous avons aussi des dispositions majeures de prise en charge des cas graves », a-t-il déclaré. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, « ce qui est noté de manière empirique, est que cette deuxième vague est plus virulente.» « Donc, on ne peut pas économiser le respect des mesures barrières. Aujourd’hui, la riposte est celle pour le respect strict des mesures barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains et le respect de la distanciation physique, etc. », dit-il. Instauration d’un état d’urgence pour freiner la propagation du virus ? Abdoulaye Diouf Sarr assure que l’Etat l est dans cette voie. Cela dit, ajoute-t-il, « nous croyons que si tous les Sénégalais respectent ces mesures, nous allons avoir un impact très positif sur la maîtrise de la pandémie ».
PEUR SUR LA VILLE UN IMMEUBLE MENACE DE S’EFFONDRER !
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et le gouverneur de Dakar sont alertés. S’ils n’actionnent pas leurs bulldozers dans les plus brefs délais pour démolir cet immeuble menaçant ruine, tout peut arriver ! Situé au 16 rue Vincent angle Galandou Diouf à Dakar, cet immeuble avait créé la panique lorsqu’un pan de sa façade s’était croulé. Cette chute avait détruit une dizaine de véhicules d’agents de la Senelec stationnés aux alentours. Plus de peur que de dégâts puisqu’aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée. Dépêchés sur les lieux du sinistre, le gouverneur de Dakar et l’inspecteur général des bâtiments avaient juré que l’immeuble serait démoli. Depuis lors, « wakh rék » car rien n’a été fait ! Au contraire, « Le Témoin » quotidien a constaté que la vétusté et le délabrement de l’immeuble deviennent de plus en plus menaçants. Pire, les dernières pluies ont augmenté le risque imminent d’effondrement de la bâtisse. Pendant ce temps, deux occupants, à savoir un salon de coiffure et un bureau de courtage, continuent encore de défier la mort et ne veulent point quitter l’immeuble de tous les dangers.
AFFAIRE DES GADGETS ALCOOLISES LES 4 SUSPECTS DEVANT LA BARRE CE MARDI
L’affaire des gadgets alcoolisés qui a défrayé la chronique récemment sera appelée à la barre des flagrants délits du tribunal de Dakar ce mardi 22 décembre. Les 4 suspects arrêtés et mis sous mandat de dépôt devraient édifier et le tribunal et la société sur cette affaire dramatique. Le ministre du Commerce dégage toute responsabilité, Sos consommateurs demande l’ouverture d’une instruction et se constitue partie civile. Le commissaire principal aux enquêtes économiques au ministère du Commerce, Moctar Samb, a déclaré à DakarActu que son ministère n’a rien à voir avec cette affaire. « Ce sont des produits non-alimentaires, car il s’agissait de jouets vendus. Concernant les produits alimentaires, il y a un contrôle en amont et un autre en aval », a-t-il souligné, avant de préciser qu’il est possible que le produit passe entre les mailles du filet parce qu’on a une frontière longue et poreuse. Il peut aussi arriver que la douane n’arrive pas à voir le produit ou que les gens fassent de fausses déclarations. Il appartiendra au contrôle de faire le suivi, de faire le travail et de rattraper le produit », a dit le commissaire principal aux enquêtes économiques. Quant à l’avocat des consuméristes Me Masokhna Kane, il estime que le ministère du Commerce est bel et bien concerné puisque la question relève de la direction du commerce intérieur. Ainsi, la robe noire informe que Sos consommateur va se constituer partie civile pour demander à ce que justice soit faite de façon exemplaire.