L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI
KEEMTAAN GI – MASCARADE
Là, c’est en passe de devenir complètement burlesque et terriblement hasardeux. On soupçonnerait des éléments de la gendarmerie et de la police d’être les gros yeux et les grandes oreilles du présumé violeur. A ce point, ça craint vraiment pour la stabilité. Ça s’appelle de la paranoïa comme cette Opa opérée ce weekend end par la majorité sur les médias où des plénipotentiaires ont été envoyés en mission commando pour enfoncer un coriace adversaire qui leur promet l’enfer. Une affaire privée devient miraculeusement une affaire d’Etat. Et après l’arrestation musclée du syndicaliste Dame Mbodji et la réaction énergique de ses camarades, le pouvoir, sentant qu’il allait faire face à un autre front, a vite fait de libérer le syndicaliste et ses compagnons. Retrouvant ainsi un semblant de lucidité. Les « Linguère » de Sonko ont été également priées de rentrer chez elles. Faut bien qu’elles célèbrent le 8 mars. Et ça aurait défiguré le visage du pouvoir de compter des prisonnières politiques dans ses geôles. Pour Dame Mbodj et Cie comme pour les guerrières « driankés » de Sonko, le juge a dû recevoir des ordres d’en haut. Ça donne une justice aux ordres. Une véritable mascarade. Des chefs d’entreprise, cadres, enseignants, etc., ont été ainsi envoyés en prison pour des délits pour le moins cocasses. Pendant ce temps, un faux monnayeur et des enfants de riches, qui devraient se présenter devant une cour criminelle, sont libres comme l’air. Et encore !!! Vous vous souvenez de la fameuse déclaration du Chef lors de ce nouvel an ? Pince-sans-rire, il avouait mettre le coude sur des dossiers qui pourraient perturber la paix sociale. Pourquoi pensez-vous à l’affaire Kara ? Et voilà qu’il assiste tranquillement à une situation délétère…
KACCOOR BI
DATE SUPERSTITIEUSE COMME KHALIFA SALL, LE DEPUTE OUSMANE SONKO
Convoqué un 03 MARS ! Le député Ousmane Sonko est convoqué demain mercredi 03 mars 2021 devant le juge du 8e cabinet du Tgi de Dakar dans le cadre de la plainte pour viols et menaces de mort le visant. Cette date du 03 mars nous rappelle l’affaire de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall qui avait été convoqué exactement un 03 mars… 2017 au lendemain d’une mémorable conférence de presse qu’il avait tenue en présence d’un certain…Serigne Moustapha Sy. Et quatre jours après, c’est-à-dire le 07 mars 2017, l’ancien maire de Dakar était placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction. Exactement comme le leader de Takhawou Dakar, le député Ousmane Sonko a rendez-vous un 03 mars 2021 avec l’histoire. Malheureuse coïncidence ou date superstitieuse ? En tout cas pour « Le Témoin », le mois de mars n’est pas un « oiseau » de mauvais augure et ne présage rien de bon. Mais enfin, on verra demain !
DAME MBODJI, KARIM XRUM XAXX ET 18 AUTRES LIBERES
Poursuivis pour participation à une manifestation interdite, attroupement sur la voie publique, participation à une manifestation interdite et violation de l’arrêté numéro 2555 en date du 19 février 2021 du ministre de l’intérieur et portant interdiction temporaire des manifestations et de rassemblements dans les régions de Dakar et Thiès, le syndicaliste Dame Mbodji, l’activiste Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xax et 18 autres manifestants ont été tout simplement remis en liberté après leur audition, hier. Il n y a pas eu de poursuites pénales à leur encontre.
…LES 17 FEMMES DE PASTEF AUSSI
Les «Linguères» de Sonko, déférées hier vers 8h30mn, et qui étaient dans la cave en attendant d’être édifiées sur leur sort, après avoir été placées en garde à vue depuis vendredi dernier au commissariat de Dieuppeul, ont finalement été libérées. Les 17 femmes de Pastef, dont la porte-parole, Maïmouna Dièye, ont été finalement été libérées. Elles devaient rencontrer le procureur. .
CLEDOR SENE ET ASSANE DIOUF PLACES SOUS MANDAT DE DEPOT
Assane Diouf et Clédor Sène ont passé leur première nuit en prison. Arrêtés par la Division des Investigations Criminelles, à la suite de l’interception d’un audio sonore de Clédor Sène, et déférés hier devant le procureur de la République du tribunal de grande instance(Tgi) de Dakar pour des faits d’association de malfaiteurs, provocation d’un mouvement insurrectionnel, provocation de crimes et de délits, Amadou Clédor Sène et l’ « insulteur public numéro 1 » Assane Diouf ont donc rejoint le coordonnateur de « Frapp France Dégage », Guy Marius Sagna, en prison. Le maître des poursuites, qui a criminalisé le dossier, avait saisi le doyen des juges Samba Sall pour l’ouverture d’une information judiciaire. Le magistrat instructeur a inculpé et placé les trois mis en cause sous mandat de dépôt.
SORTIES REPETEES DES AVOCATS LE BATONNIER HAUSSE LE TON ET MENACE
Le bâtonnier de l’Ordre des Avocats, Me Papa Laïty Ndiaye, a décidé de hausser le ton jusqu’à promettre des sanctions disciplinaires contre ses confrères. Le bâtonnier n’a pas aimé que sa sortie du 16 février sous forme de rappel à l’ordre à l’endroit de ses confrères ne soit pas respectée par ces derniers qui continuent à s’illustrer dans des communications publiques dans l’affaire Ousmane Sono/Adji Sarr. « Par un avis diffusé le 16 février 2021, je rappelais à votre attention la nécessaire observation des dispositions du Règlement intérieur et de tous les textes régissant notre Ordre. Cet avis ne semble pas avoir été entendu, tout au moins, en ce qui concerne les communications publiques des avocats » souligne le Bâtonnier à l’endroit de ses confrères. Poursuivant, il informe qu’« en effet, depuis cette date, il m’ a été signalé plusieurs interventions de confrères, renfermant des violations présumées de l’article 26 du Règlement intérieur, et probablement de quelques articles du Code de déontologie. En cet état, je désigne à compter de ce jour, des rapporteurs pour enquêter sur ces transgressions, ce, à des fins disciplinaires ».
ARRESTATION DE BIRAME SOULEYE DIOP «UN KIDNAPPING» SELON LE SYNDICAT DES AGENTS DES IMPOTS ET DOMAINES
Le Syndicat des agents des impôts et domaines (SAID), qui regroupe les inspecteurs et contrôleurs des impôts, a vivement dénoncé l’arrestation de son membre Birame Soulèye Diop. Ce dernier, administrateur du parti Pastef / les Patriotes, fait partie des victimes collatérales de l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr qui défraie la chronique. Inculpé pour menaces de mort et appel à l’insurrection, il a été placé sous mandat de dépôt. Une arrestation dénoncée par ses camarades du Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines (SAID). L’organisation syndicale, à travers un communiqué de presse, dénonce avec vigueur ce qu’elle considère comme un « kidnapping d’un valeureux haut cadre de l’administration fiscale contre qui ne pèse aucune charge notoirement connue ». Prenant fait et cause pour Birame Soulèye Diop, le SAID renseigne que ce dernier, durant ses 15 ans années de services, n’a jamais été pris en défaut notamment au regard de ses obligations professionnelles. Mieux, ajoute le syndicat, son engagement politique n’a jamais déteint sur son attitude « respectueuse » à l’égard de ses supérieurs hiérarchiques et vis-à-vis des agents placés sous son autorité. Ainsi, le bureau du SAID dénonce « cette attitude inqualifiable des autorités visant à déshonorer un grand commis de l’Etat détenu arbitrairement pour l’exercice de son droit constitutionnel et inaliénable de s’engager librement en politique dans le camp de son choix ». De ce fait, le SAID exige sa libération immédiate afin qu’il puisse regagner son travail et sa famille dès lors qu’il continue toujours de jouir de la présomption d’innocence. Le SAID en appelle à l’engagement de tous pour une mobilisation à la hauteur des menaces et se réserve le droit d’engager toute action syndicale qu’il juge nécessaire pour la restauration des droits et libertés de leur camarade. D’ici à ce qu’il adresse un redressement fiscal au contribuable Serigne Bassirou Guèye dont les citoyens aimeraient bien connaître la situation fiscale !
CRISE ECONOMIQUE A KING-FAHD PALACE ET SI MAMADOU RACINE SY AVAIT RAISON ?
2020 et 2021 n’en finissent pas d’être des années cauchemardesques pour l’hôtellerie au Sénégal. La crise sanitaire est sans précédent avec des palaces et hôtels comme le King-Fahd Palace très durement affectés par l’effondrement des taux d’occupation, faute de touristes étrangers et de voyageurs d’affaires. Donc face à cette crise touristique, le président Mamadou Racine Sy, patron de King Fahd Palace, ne pouvait faire autrement que de procéder à des licenciements massifs pour motif économique. Pourtant « Le Témoin » quotidien a appris que les licenciés de King Fahd doivent s’estimer heureux puisqu’ils continuaient toujours à toucher leurs salaires depuis un an c’est-à-dire le début de la crise. Pendant ce temps, plusieurs hôteliers d’origine française, libanaise, italienne et espagnole de Mbour, de Dakar, de Saint-Louis et Cap-Skiring ont eu à licencier dès le début de la crise covid 19 leurs personnels non essentiels. On les compte par centaines, les licenciés ! Et cela n’a jamais fait grand bruit ! Donc, il a suffi qu’un honorable employeur sénégalais comme Mamadou Racine Sy déflate son personnel pour que les groupes de pression et lobbys syndicaux se lèvent pour crier à…l’arbitraire.
FONCTION PUBLIQUE FIN DE FORMATION POUR LES 225 NOUVEAUX AGENTS
Le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public, Mme Mariama Sarr, a présidé, ce week-end, au Centre national de formation et d’action (Cnfa) sis Rufisque, la fin de la session de formation des 225 nouvelles recrues. A cet effet, elle a exhorté les nouveaux agents à cultiver le sens de la responsabilité dans l’exercice de leur mission. Outre la formation habituelle portant sur l’éthique, la déontologie, le civisme, la morale et l’hygiène, les nouvelles recrues ont aussi bénéficié, lors de leur séjour à la base militaire de Thiès, d’une session sur le leadership transformationnel, la prévention et le secours d’urgence. Après deux semaines de formation à Rufisque et à la base militaire de Thiès, les nouvelles recrues se disent aptes à prendre service au niveau de leurs postes d’affectation.
ECOUTES TELEPHONIQUES SARKOZY CONDAMNE À 3 ANS DE PRISON DONT 1 AN FERME
L’ancien président de la République de France, Nicolas Sarkozy, a été déclaré coupable de corruption et trafic d’influence. Il est devenu, lundi 1er mars, le deuxième ancien président de la République condamné sous la Ve République. Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, lundi 1er mars, dans l’affaire des écoutes. L’ancien chef de l’Etat a été déclaré coupable de corruption et trafic d’influence. La décision a été lue dans un très grand silence au tribunal correctionnel de Paris, que Nicolas Sarkozy a par la suite quitté sans faire aucune déclaration. Il peut encore faire appel de cette condamnation. Les faits remontent à 2014. M. Sarkozy était suspecté d’avoir tenté d’obtenir d’un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations confidentielles le concernant, voire de faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels après avoir obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. M. Azibert, avocat général dans une chambre civile, n’intervenait pas directement dans ce dossier mais il aurait joué de ses relations. En échange, M. Sarkozy aurait promis d’intervenir en faveur du magistrat pour qu’il obtienne un poste de prestige à Monaco. Le tribunal correctionnel a estimé lundi qu’un « pacte de corruption » avait été conclu entre l’ex-président, aujourd’hui âgé de 66 ans, son avocat, Me Thierry Herzog, et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.