L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI 18 DECEMBRE 2024

RADIE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE BARTHELEMY DIAS DEPOSE UN RECOURS DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SA RADIATION
Barthélémy Dias a déposé hier un recours devant le Conseil Constitutionnel pour obtenir l’annulation de sa radiation comme député de la 15ème législature. Le « maire révoqué » de Dakar n’a pas hésité à enrôler dans son combat de très grosses pointures du Barreau sénégalais. On peut retenir des avocats teigneux comme Me Doudou Ndoye, Borso Pouye, El Amadou Sall, El Hadji Diouf et Alioune Badara Fall. La requête déposée sur la table des 7 Sages du Conseil Constitutionnel parle d’une violation des dispositions des articles 61 de la Constitution et LO 198 du Code électoral. Les robes noires convoquent l’art 61 de la Constitution qui dispose que « le membre de l’Assemblée nationale qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des parlementaires sur demande du Ministre de la Justice ». Sur demande du ministre de la Justice, l’Assemblée nationale, par son bureau doit transmettre au Conseil Constitutionnel sur le fondement de l’art LO 198 du Code électoral. « Attendu qu’il est constant qu’en l’espèce, le bureau de l’Assemblée nationale dans sa décision du 06 décembre a procédé à la radiation du sieur Barthélémy Dias des listes des députés en violation de l’article LO198 du Code électoral lequel dispose : la déchéance prévue par l’art LO162 du présent Code est constatée par le Conseil constitutionnel à la requête du bureau de l’Assemblée nationale, d’un groupe de députés, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale ou du Président de la République ». Alors poursuivant leurs arguments, les conseils de Barthélémy Dias indiquent que « le Bureau de l’Assemblée nationale n’a pas pouvoir pour de le radier de la liste des parlementaires. Ce pouvoir appartient au seul Conseil constitutionnel. La décision du bureau de l’Assemblée nationale encourt annulation pour violation de l’article LO 198 précité. Qu’il plaira au Conseil Constitutionnel d’annuler la décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale en sa séance du 06 décembre 2024 ».
DOUBLE RADIATION DE BARTH L’ANCIEN DEPUTE ALIOUNE SARR CORRIGE LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE, LE MINISTRE OUSMANE DIAGNE ET LE PREFET DE DAKAR
Pour l’ancien député Alioune Souaré, la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale est entourée de vices de procédures. Il pointe du doigt autant le bureau de l’Assemblée nationale que le ministre de la Justice Ousmane Diagne. Convoquant les articles 61 dernier alinéa de la Constitution, 51 dernier alinéa du règlement intérieur et LO 198 du Code électoral, Alioune Souaré note que « le bureau de l’AN qui a pris l’initiative de radier le député Dias, a fait preuve d’excès de pouvoir. Aucune disposition de son RIAN ne donne cette autorité, ni l’article 17 qui encadre ses pouvoirs encore les autres dispositions ! ». En outre poursuit-il « Le ministre Ousmane Diagne s’est trompé d’envoyer sa demande au bureau de l’Assemblée nationale, alors que c’est le Conseil constitutionnel qui doit être le destinataire de celle-ci, elle est seule compétente (art. LO198 code électoral). Je pense qu’il s’est limité à regarder les art.61 constitution et 51rian ! ». L’ancien parlementaire souligne que « la disposition en matière de déchéance du mandat de député n’est pas rétroactive. Le ministre de la Justice ne peut saisir le CC que si la condamnation définitive est postérieure à l’élection du député mais pas antérieure comme c’est le cas. Concernant la question de la radiation municipale de Barthélémy Dias, Alioune Souaré écrit que « Là également, il y a un excès de pouvoir de la part du préfet de Dakar qui invoque dans sa notification les articles L277, L29 et L30. Le délai de prescription en matière d’interdiction sur les listes électorales est de 5 ans à compter de la peine prononcée (voir art. L29 dernier alinéa) et non de la peine définitivement prononcée valable pour d’autres infractions visées au 2ème point cité à l’art L29 ».
CLIMAT LE SENEGAL PLONGE DANS LA POUSSIERE ET LA FRAICHEUR
Le Sénégal sera plongé dans une période de poussière allant du 17 au 21 décembre et une autre de fraîcheur du 18 au 23 décembre. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) informe qu’un épisode de poussière est en cours dans la moitié nord. Il touchera l’ensemble du pays et s’accentuera au courant de la journée du 19 décembre sur l’ensemble du territoire. Durant la période du 18 au 23 décembre, une baisse significative des températures est attendue sur tout le Sénégal.
KAFFRINE 53 CAS DE GROSSESSES PRECOCES EN MILIEU SCOLAIRE
Cinquante-trois cas de grossesses précoces en milieu scolaire ont été enregistrés dans la région de Kaffrine (centre) durant l’année scolaire 2023-2024, a révélé le coordonnateur régional du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP), Ibrahima Guèye. ‘’Dans la région de Kaffrine, on a enregistré 53 cas de grossesses en milieu scolaire pour l’année 2023-2024. En comparaison des autres enquêtes effectuées, le taux a régressé, quand bien même se situant à 4,4%’’, a-t-il notamment indiqué. Il précise que ces chiffres ont été obtenus sur la base d’une enquête anonyme menée dans beaucoup d’établissements scolaires de la région. Ibrahima Guèye s’exprimait au terme d’une rencontre de partage et de validation du rapport sur les grossesses précoces en milieu scolaire. Cette rencontre s’est déroulée en présence de l’inspecteur d’académie de Kaffrine. Des chefs d’établissement et acteurs du système éducatif ainsi que l’inspecteur de l’éducation chargé de la vie scolaire, Aly Lom, étaient également présents. Ibrahima Guèye déclare que ‘’les grossesses précoces ont des conséquences sur le devenir de l’apprenant’’. ‘’Imaginez-vous le poids économique et social qui pèse sur une élève de la classe de 4ème secondaire ou de la terminale, qui est en état de grossesse précoce, sans compter les risques d’abandon scolaire (…)’’, a-t-il lancé. Selon lui, la suspension des études ou leur abandon par les filles, les contre-performances scolaires, la stigmatisation de la fille et son rejet par la communauté sont, entre autres, les conséquences des grossesses précoces. Il propose de mettre l’accent sur la sensibilisation à l’école, la mise en place d’un mécanisme d’accompagnement psychosocial et économique des filles enceintes pour faciliter leur retour en milieu scolaire, la facilitation de la création d’un cadre d’échanges propice entre adolescentes basés sur l’estime de soi pour un futur meilleur.
DECORATIONS MBAYE NDIAYE «ASECNA» REHABILITE PAR DIOMAYE
« Loudiote Yombe » ou Dieu fait tout chose belle en son temps comme le disait l’adage bien de chez nous. Connaissez-vous Mbaye Ndiaye « Ascena » ? Evidemment puisqu’il était l’administrateur- délégué de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). D’où le surnom Mbaye Ndiaye «Asecna » pour avoir rendu de bons et loyaux services à l’institution panafricaine. « Le Témoin » quotidien vient d’apprendre que le président de la République Bassirou Diomaye Faye a élevé au grade de Grand Officier dans l’Ordre National du Mérite l’ancien Dg de l’Asecna, Mbaye Ndiaye. En décernant cette belle et prestigieuse médaille, le Chef de l’Etat a réhabilité un grand commis de l’Etat en l’occurrence Mbaye Ndiaye dans sa dignité et ses droits.Un ancien haut cadre de l’Etat aux qualités humaines et professionnelles avérées. Pour la petite et triste histoire, Mbaye Ndiaye « Asecna » avait été injustement arrêté et emprisonné par la justice politique du Président Macky Sall dans l'affaire Karim Wade. Son seul crime à l’époque, c’est d’avoir travaillé en toute loyauté sous tutelle de l’ancien ministre des transports aériens Karim Wade. Pour preuve, Mbaye Ndiaye a été le seul « ami » de Wade-fils à être relaxé voire acquitté par la Crei. Donc cette distinction du président Diomaye n’est qu’une cerise sur le gâteau de la réhabilitation. Président Diomaye, le peuple sénégalais vous dit merci !
CITE SOPRIM IL POIGNARDE A MORT UN LIVREUR POUR UNE AFFAIRE DE XBET
La cité Soprim a été le théâtre d’un meurtre, mercredi dernier, vers 22 h, où le nommé A. Touré, âgé de 21 ans, a poignardé Lahine Cissé. Le livreur âgé de 24 ans a succombé à ses blessures au cours de son évacuation à l’hôpital. Recherché depuis lors, le présumé meurtrier a été interpellé ce mardi, grâce à la collaboration de son oncle qui aurait livré son neveu à la police, selon des sources de Seneweb. Mais le suspect A. Touré a simulé une démence, pour s’en doute se tirer d’affaire. Peine perdue, il a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat des Parcelles-Assainies. Le crime serait lié à une affaire de Xbet portant sur la somme de 2 000 F CFA, d’après les témoignages recueillis auprès des habitants de la cité Soprim. Cependant, l’enquête va déterminer les véritables circonstances du décès de ce conducteur de moto thiak-thiak.
KOLDA PLUS DE 10 MILLIARDS DE FAUX BILLETS,700 KG DE CHANVRE INDIEN, ET DES PRODUITS PROHIBES INCINERES
La subdivision régionale des douanes de Kolda a procédé ce mardi, 17 décembre 2024, à l’incinération de 700 kilogrammes de chanvre indien d’une contre-valeur de 42 millions, de 3,7 tonnes de médicaments contrefaisants estimés à 63 millions, d’un lot de cigarettes d’une valeur de 17 millions et de billets noirs évalués à 10 milliards 200 millions. L’information a été donnée par le Colonel Malang Diédhiou, chef de la subdivision des douanes de la zone Sud, en marge d’une cérémonie d’incinération de produits prohibés et de faux billets. Selon le Colonel qui a salué le travail effectué par les différentes forces de défense et sécurité, avant de réaffirmer la volonté de la Douane de barrer la route aux faussaires et aux trafiquants, en plus de cette opération réussie, les douaniers de Kolda ont saisi de la drogue dure, notamment de la cocaïne. Faute d’installations appropriées, les 108, 7 kilogrammes de cocaïne feront l’objet d’incinération à Dakar