L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
KEEMTAAN Gi - LA COUR DU ROI PETAUD
Le ton a été donné par celle qui se fait joyeusement appeler Coura Macky. Une insulteuse de première qui a été parachutée au sein de notre auguste Assemblée par l’ex-Chef qui voulait qu’elle agonisse qui vous savez. Rassurez-vous, la mégère a admirablement accompli sa mission avec une vulgarité rarement vue dans cette enceinte. La même qui, du haut de la tribune de cette joyeuse Assemblée, déclarait qu’elle attendait de pied ferme celui qui hante les rêves des gens de l’ancien régime. Avec sa gestuelle de « pank », elle entendait montrer qu’elle n’allait pas dérouler le tapis rouge à Oscar Sierra, l’homme à abattre. Autrement dit, elle et sa cour de déchainés l’attendaient pour l’occire quand il se présenterait à eux pour sa Déclaration de Politique Générale. C’est d’ailleurs ça qui les intéresse. Avoir le Premier ministre en face d’eux pour lui balancer des propos désagréables au nom de la liberté des débats parlementaires. Des débats qui, selon leur entendement, ne peuvent être que de caniveau et voler au ras des pâquerettes. Quel bonheur ils éprouveraient à lui balancer des trucs salaces, lui qui a su déjouer tous leurs pièges avant de les chasser du pouvoir ! Si par extraordinaire le Premier ministre se présentait devant eux pour faire sa DPG, ils l’auraient écouté d’une oreille distraite avant, lorsque les débats seraient ouverts, de lui cracher à la figure leur colère mal contenue qui explose chaque jour sur les réseaux sociaux et dans certains médias où on leur ouvre le micro pour déverser des stupidités qui frisent l’insolence. Et puis, qu’attendre de plus de gens vomis par le peuple et qui persistent à croire qu’ils parlent toujours en son nom ? Les problèmes du pays, les grandes lignes de la politique du PM, de tout cela, ils se fichent comme de leurs premiers caleçons troués. Ce qui les fait s’agiter, c’est cette obsession morbide à humilier une personne qu’ils ne portent pas dans le cœur et dont ils ne souhaitent que l’échec. Le Sénégal, c’est le cadet de leurs soucis. Déférer à la convocation de ces rustres, ce serait le plus grand cadeau que leur offrirait Oscar Sierra qui doit continuer à leur manifester indifférence et mépris. Et que personne ne vienne nous parler de respect de la Constitution. Ça nous évitera de suivre un spectacle du genre de la cour du roi Pétaud. Autrement dit, une assemblée où l’entente est impossible !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU FOCAC
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC)marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain a souligné, jeudi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement. ‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans son discours prononcé en tant que co-organisateur du Focac. Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique. ‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’. Le président Diomaye Faye a souhaité que le FOCAC 2024 se dote d’une feuille de route tournant autour de quatre points notamment la poursuite et l’accélération de la modernisation et du développement de l’agriculture pour éradiquer la pauvreté et atteindre la souveraineté alimentaire. Ensuite continuer l’élan de mobilisation des financements, y compris l’investissement privé. Le troisième point concerne la nécessité de travailler à l’industrialisation de l’Afrique. Enfin, il s’agira pour les deux pays d’investir davantage dans la digitalisation par le renforcement des infrastructures numériques, l’innovation et le soutien à l’industrie créative des jeunes, notamment les startup dans leurs différentes applications.
CALENDRIER DE LA PLENIERE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a adopté le calendrier pour les projets de lois soumis par le président de la République dans le cadre de la session plénière ouverte hier. Les travaux de commission se dérouleront demain samedi 07 septembre 2024. Il s’agit de l’examen du projet de loi n°09/2023 portant loi de Règlement pour la gestion 2022, du projet de loi n°01/2024 autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo, le 27 juin 2014 et du projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Les plénières débuteront le lundi 09 septembre avec l’examen du projet de loi de Règlement pour la gestion 2022. Dans l’après-midi du lundi, sera examinée la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière. Le mardi 10 septembre, le projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme. Le mercredi 11 septembre est retenu pour la déclaration de politique générale du Premier ministre. A supposer que Ousmane Sonko veuille bien la faire…
L’UNIVERSITE SENEGAL ORIENTAL CONSTRUITE A HAUTEUR DE 25%...
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane DIOUF, s’est rendu ce jeudi 05 septembre 2024 à Matam et Tambacounda pour visiter les chantiers des universités de ces régions et l’Isep de Matam. Le niveau d’exécution des travaux de construction de l’Université du Sénégal oriental s’élève à 25%, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Abdourahmane Diouf, espérant que les enseignements pourront débuter, au plus tard, à partir d’octobre 2026. ‘’On est à 25% de taux d’exécution des travaux, là où on aurait pu s’attendre entre 12% et 15%”, a-t-il déclaré lors d’une visite des chantiers de l’Université du Sénégal oriental en compagnie du gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, et des autorités locales. Selon le ministre, ”le chantier est en avance par rapport aux prévisions (…)”. Selon lui, sur les 27 bâtiments de l’université, il y en a déjà 21 qui sont sortis de terre avec une qualité ”remarquable et au-delà nos prévisions”. Il a par ailleurs salué l’adhésion des populations au projet de construction de l’Université du Sénégal oriental. ”Ce qui m’a plus marqué, c’est l’adhésion des populations au projet, il n’y pas de conflits particuliers”, a-t-il magnifié.
…L’UNIVERSITE DE MATAM INAUGUREE EN OCTOBRE 2026
Abdourahmane Diouf a aussi annoncé que l’université Souleymane Niang de Matam pourrait être inaugurée en octobre 2026, un an après l’inauguration de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP). ”En accord avec le groupe Dental, qui est en train de faire le travail, nous nous sommes rendu compte que les travaux sont un peu en avance (…). Nous avons tous pris l’engagement commun que, d’ici deux ans, à la rentrée universitaire d’octobre 2026, l’université pourrait être éventuellement inaugurée”, a-t-il dit. Le ministre intervenait lors d’une visite du chantier de l’université Souleymane Niang ainsi que de celui de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam. Pour l’inauguration de l’ISEP, les autorités tablent sur la rentrée d’octobre 2025, a indiqué le ministre.
«LES «JAKARTAMAN» SEMENT LA TERREUR A TIVAOUANE…
Alors que Tivaouane vit pleinement le « bourd » devant déboucher sur la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), les Jakartaman de la localité y ont semé hier la terreur. Rejetant le projet de régularisation de leurs activités par le maire de la ville Diop Sy à travers le paiement d’une somme d’argent jugée élevée, ils ont saccagé certaines grandes artères de la ville. Ils ont notamment saccagé un véhicule stationné devant le domicile du maire, caillassé la devanture de la mairie et brûlé une moto à trois roues dans la maison de l’édile local. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour freiner leur déferlement de violence. Ce qui a provoqué un échange de jets de projectiles et de lacrymogènes de part et d’autre. Finalement le calme est revenu dans la soirée.
…LES ECLAIRAGES DU MAIRE DIOPSY
Le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, a tenu à apporter des éclaircissements sur les agissements des Jakartaman de sa ville. Face à la presse, il a expliqué que c’est à la suite d’une réunion avec les conducteurs de Jakarta qu’il a été décidé le paiement de 20.000 Fcfa (taxes) en guise d’arriérés pour chaque moto visant ainsi ceux qui ne s’acquittent pas mensuellement de ce prélèvement municipal. Le maire dira qu’il s’agit d’une réduction car chaque moto doit payer annuellement la somme de 36.000 CFA. L’édile local a ajouté qu’en concertation avec les acteurs, il a été aussi décidé d’instaurer une nouvelle politique d’identification des motos Jakarta avec des gilets et des plaques d’immatriculation. Et pour cela, la somme qui a été arrêtée, est de 6.000 Fcfa. D’après lui, la mairie a d’ailleurs revu à la baisse la somme initiale s’élevant à 10.000 Fcfa. Selon le maire Diop Sy parmi les conducteurs de Jakarta, certains ont commencé à payer tandis qu’un groupe a décidé de ne pas se conformer à cette décision.
RISQUES DE DEBORDEMENT DU FLEUVE SENEGAL
Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis, ce jeudi 5 septembre 2024, un communiqué portant sur la situation hydrologique du fleuve Sénégal, en particulier à la station de Matam. Selon les informations fournies, « le niveau de l’eau est de 7,62 mètres », soit seulement 38 centimètres en dessous du seuil d’alerte établi à 8 mètres. Le Ministère indique que « si la tendance actuelle se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les prochaines 24 heures », ce qui entraînerait des risques de débordement dans certaines zones, notamment les zones basses. Face à cette situation, le ministère invite « les populations et les porteurs d’activités riverains à observer une vigilance maximale ».