L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - CES HISTOIRES DE MISS…
La pauvre ! Mais où est donc la solidarité féminine ? La plus belle fille du Sénégal de l’année 2020 a été engrossée par un salopard. Il ne faudrait pas avoir peur des mots puisqu’il ne peut s’agir que d’une vermine de cette espèce. Une grossesse issue d’un viol. Et, suprême déshonneur, la malheureuse ignore l’identité de son violeur. Ça, c’est l’histoire servie par la miss. Mais voilà ! Plutôt que de protéger cette jeune fille, la présidente du comité d’organisation de ce concours de beauté nous sert une jurisprudence toute bête. Sûrement à la dimension de son niveau intellectuel. Qui sait… La bonne dame, responsable morale de ces jeunes filles souvent fraichement sorties de l’adolescence et qui rêvent de strass et de paillettes, pense que si la malheureuse a été violée, c’est parce qu’elle a été consentante. Ah, bon ? Ou encore quand on est majeur on ne se fait pas violer. Quelle belle légèreté sortie de la bouche d’une femme. Rien que pour ça, on devrait lui retirer la licence qui lui donne l’autorité d’organiser ce concours de beauté. Sa réponse nous parait toute bête. En France, l’élection de la plus belle fille est une affaire nationale et la Miss, presque une institution. Mais dans ce pays de paradoxes, la belle demoiselle est laissée à elle-même et à la merci d’adultes aux crocs acérés qui n’attendent que le moment propice pour sauter sur leur proie. Pour ne pas dire la détourner de sa mission qui est de vendre l’image du pays et non pas se vendre. Et c’est certainement ce qui est arrivé à cette pauvre jeune fille de 20 ans. Un viol dont elle ne se souvient pas. Ce qui suppose qu’elle a été droguée par le salaud. Des malheureuses à qui on fait rêver d’une vie de princesse. A l’arrivée, le blé est pour l’organisatrice à travers de généreux sponsors. Une vraie mafia sexuelle entre prostitution et promotion canapé. La fin de l’histoire ? D’anciennes élues l’accusent de mère maquerelle. Le comble !
KACCOOR BI
ARMEES 10 MILLIONS DE FRS AUX FAMILLES DE MILITAIRES TUES OU BLESSES INAPTES
Les familles des militaires tués en opérations ou blessés inaptes reçoivent une indemnité de 10 millions de frs. L’information a été confirmée par le colonel Cheikh Dieng Directeur de l’Action sociales des Armées. « Les veuves notamment celles ayant en charge des enfants mineurs, les orphelins et les blessés au combat constituent les cibles prioritaires bénéficiaires des aides et secours apportés aux couches les plus vulnérables. Les militaires blessés en opérations doivent bénéficier de la solidarité agissante du commandement, en plus des actions déterminantes qui ont été mises en œuvre par Monsieur le Président de la République, le chef suprême des Armées pour les accompagner (en particulier l’allocation d’une indemnité de 10 millions de frs aux familles des militaires décédés et aux militaires blessés inaptes au service libérés depuis le 03 avril 2012 et l’octroi de la pension mixte récemment en juin 2021 » souligne le colonel Dieng dans les colonnes du dernier numéro du magazine Armée -Nation intitulé « Forces armées et résilience nationale ».
ACTIONS SOCIALES D’ENVERGURE DU NOUVEAU CEMGA
Le nouveau CEMGA Cheikh Wade a décidé de donner une nouvelle impulsion aux actions sociales de l’Armée. « Le Cemga a décidé d’orienter son action sociale sous le sceau d’une intervention différenciée et ciblée. C’est ainsi que le statut de la veuve bénéficiaire des aides et secours durant les fêtes religieuses a été redéfini. Désormais, cette aide est attribuée aux veuves (veufs) dont les époux (épouses) sont décédés en activité et ayant en charge des enfants âgés de moins de 21 ans. Ce choix s’explique par la nécessité de rendre l’action plus efficace et plus efficiente C’est dans ce cadre qu’une mise à jour a été récemment opérée par les assistantes sociales des différentes zones militaires et qui a permis une meilleure maîtrise de cette population et in fine, un plus grand impact pour les bénéficiaires » informe le colonel Cheikh Dieng dans les colonnes d’Armée Nation. Le patron de l’Action sociale des Armées ajoute qu’ « à l’occasion du mois de ramadan 2021, en plus du soutien habituel apporté aux militaires du rang et sous-officiers (kits de denrées alimentaires et produits divers), les 1451 veuves musulmanes figurant dans le vivier ont bénéficié d’un soutien en denrées alimentaires pour une valeur totale de 165 millions de frs. Pour la Tabaski, après toilettage du fichier des veuves, l’allocation attribuée à chaque veuve musulmane a été portée de 75.000 à 100.000 frs. Les veuves chrétiennes bénéficieront évidement d’un soutien identique à l’occasion des principales fêtes de leur communauté (Pâques et Noel). La prise en charge sociale des veuves dans les premiers mois de viduité avec un accompagnement mensuel financier de 50.000 frs jusqu’au paiement de la pension de réversion. Cette allocation qui était allouée sur une base bimensuelle est désormais mensuelle sur décision du CEMGA »
UNE MAISON A TOUT MILITAIRE TOMBE AU COMBAT
Ne quittons pas de sitôt la Grande Muette. Dans les colonnes d’Armée Nation, nous apprenons que la famille de tout militaire tombé au combat aura droit à une maison à la cité COMICO. Commentant cette importante décision du CEMGA, le colonel Cheikh Dieng dira que « cependant la mesure phare décidée par le CEMGA est l’octroi à compter du 1er janvier 2021 d’une maison à la COMICO à la famille de tout militaire tombé au combat en Opérations intérieures et d’un terrain toujours de la COMICO à tout militaire blessé au combat sur présentation d’une certification d’origine de blessure (COB) conforme. Les militaires décédés ou blessés en opérations extérieures sous l’égide de l’ONU ou de la CEDEAO bénéficient déjà de mécanismes qui ouvrent droit à une indemnisation substantielle. Cette décision du CEMGA constitue donc une reconnaissance et une revalorisation des sacrifices consentis par les militaires au niveau des théâtres intérieurs ».
INTERVIEW EXCLUSIVE ME MARCEL CECCALDI INVITE D’IRADIO
Décidément ! Notre confrère Alassane Samba Diop est un « diable » de journaliste très resauté. « Le Témoin » se demande comment «Alou » ou le dirpub de iRadio a réussi à décrocher un invité rarissime. Il s’agit du célèbre avocat français Me Marcel Ceccaldi. Très connu en Afrique où on le décrit comme l’héritier de Me Jacques Vergès, l’invité du groupe Emedia a été conseiller ou avocat de plusieurs chefs d’Etat africains chassés ou capturés comme Laurent Gbagbo, Moussa Dadis Camara, José Mario Vaz etc. Me Ceccaldi s’était aussi distingué dans la défense des membres du clan de l’ancien président libyen feu Mouammar Kadhafi. Justement à travers cette interview exclusive accordée à iRadio, Me Marcel Ceccaldi a parlé de la candidature de Seif Al-Islam alias Kadhafi fils à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon Me Ceccaldi, son client Seif Al-Islam Kadhafi a recueilli plus de 7000 parrainages alors que ses deux concurrents sont à 2000 parrains, histoire de conforter la légitimité de cette candidature. Me Marcel Ceccaldi, à iRadio. L’ancien conseiller juridique du défunt président libyen a minimisé la menace de la Cour pénale internationale (Cpi) sur la candidature de son client Seif Al-Islam Kadhafi. "Voulez-vous vous reporter aux résultats de la CPI ? Mbemba du Congo a été acquitté, Gbagbo, après dix années de détention, aussi acquitté. Le président kenyan, poursuivi pour trouble avant les élections également acquitté. Que reste-t-il à la Cpi ? Il faut être parrainé pour pouvoir se présenter aux élections. Mon client a, aujourd’hui, recueilli plus de 7000 parrainages alors que ses deux concurrents n’en ont pas encore recueilli 2000 » a fait savoir l’avocat français Me Marcel Ceccaldi à notre très réseauté confrère Alassane Samba Diop dit Lazou, dirpub de iRadio.
AFFAIRE KILIFEU ET SIMON Y EN A MARRE DENONCE « UNE JUSTICE REVANCHARDE, MANIPULEE PAR LA POLITIQUE »
La libération de Simon pour raison de maladie n’a pas freiné l’ardeur du mouvement Y en A marre. Il a rué encore dans les brancards pour dénoncer la manière dont le dossier judiciaire de ses deux membres est traité. "Aujourd'hui il est clair que Kilifeu est un citoyen sénégalais, le juge d'instruction l'a entendu et il a présenté toutes les garanties pour bénéficier d'une liberté provisoire, mais aujourd'hui il reste en prison parce qu'il a ses opinions, son combat et sa voix et c'est ça le problème. Il est devenu un otage d'une justice revancharde qui est manipulée par la politique. Au-delà de ça, il est important de s'interroger sur l'indépendance de la justice, eu égard à l'affaire des députés impliqués dans un trafic de passeports diplomatiques. Depuis quand ce dossier a été porté devant la justice, mais jusque-là rien n'a été fait", dénonce le coordinateur du mouvement Y En A Marre, Aliou Sané. Ces dérives dans le traitement des dossiers judiciaires poussent le Mouvement Y En A Marre à annoncer une série de manifestations publiques un peu partout dans le pays pour dire halte à la manipulation de la justice sénégalaise. « Pour les séries de manifestations que nous comptons organiser, nous allons en parler avec tous les citoyens pour les sensibiliser. Nous comptons faire de vastes mobilisations un peu partout dans le pays pour dire halte à la manipulation de la justice. Ce sera une série d'activités et nous sommes en train de travailler sur la conduite à tenir », a indiqué Thiat, un des membres du mouvement Y En A Marre...