LE SENEGAL S’ENGAGE A PORTER LE TAUX A 45% EN 2020
PLANIFICATION FAMILIALE

Les autorités nationales comptent porter de 21,2 à 45% le taux de prévalence contraceptive en 2020 a indiqué le directeur de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye. Il a présidé hier, mardi 11 juillet, les festivités marquant la Journée mondiale de la population qui a pour thème: «Planification familiale, autonomisation des populations, développement du Sénégal».
Avec un taux de prévalence contraceptive de 21,2%, le Sénégal compte bien passer à la vitesse supérieure. Et selon le directeur de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye, qui était hier, mardi 11 juillet, à la célébration de la Journée de la population qui avait pour thème: «Planification familiale, autonomisation des populations et développement du Sénégal», « l’Etat s’est engagé dans un processus d’élaboration d’un nouveau Cadre stratégique national de la planification familiale (Csnpf) pour la période 2016-2020. L’objectif national est de porter la prévalence contraceptive à 45% en 2020».
Selon Pierre Ndiaye, ce cadre à pour ambition de relever davantage le niveau de prévalence contraceptive et de réduire la mortalité infantile conformément aux recommandations du partenariat de Ouagadougou. «La mise en œuvre du Cadre stratégique national de la planification familiale 2016-2020 va s’appuyer sur une combinaison de stratégies majeures visant à améliorer l’offre et la demande de services de planification familiale», a-t-il ajouté. «L’accès à la planification familiale volontaire et sans danger constitue un droit fondamentale et une stratégie à la fois accessible et incontournable dans la lutte contre la mortalité et la morbidité maternelle et néonatale», a-t-il ajouté.
Le Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) par intérim, Moussa Faye, a souligné que «25 % des femmes actuellement en union ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. La prévalence pourrait atteindre 49% si tous ces besoins étaient satisfaits». Moussa Faye relève, en outre, que «la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) à l’horizon 2030 dépend, en grande partie, du niveau de respect des droits des femmes et des jeunes gens, notamment en termes de santé sexuelle et reproductive».