«LES LIBERTÉS ET LA DÉMOCRATIE SONT BÂILLONNÉES»
Le président du Grand parti n’a pas raté le pouvoir lors de l’ouverture de la précampagne électorale de sa formation politique
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Le président du Grand parti n’a pas raté le pouvoir lors de l’ouverture de la précampagne électorale de sa formation politique. Convaincu que le régime du président macky Sall rime avec la violation de libertés individuelles, Malick Gackou se veut une alternative.
Lors d’un meeting politique de pré- campagne à Mbour, Malick Gakou propose le changement contre le régime de Macky Sall. Très en verve, il s’est adressé à ses militants, ce samedi, à Mbour. En effet, le leader du Grand parti n’a pas raté le président Macky Sall qu’il accuse d’être la seule personne qui monopolise tous les pouvoirs. A Mbour, Gackou a indiqué que le mal du Sénégal tire sa racine dans l’absence de séparation des pouvoirs. Car explique-t-il, le pouvoir Législatif et le pouvoir Judicaire sont sous le joug de l’Exécutif. «Il est clair, que tant que Macky Sall et son régime resteront au pouvoir, il n’y aura pas une Cour constitutionnelle, une justice indépendante et encore moins une assemblée qui exécute la mission que le peuple sénégalais lui a assignée», fulmine-t-il. A cause de cette centralisation des pouvoirs par l’Exécutif, Malick Gakou en arrive à dire que, «notre pays vit des moments extrêmement difficiles parce que vous savez bien qu’au Sénégal, il n’y a pas une justice indépendante».
Ajoutant qu’ «aujourd’hui, on sait dans notre pays que l’Exécutif malmène les deux autres pouvoirs car tout le monde sait que la justice est sous le joug de l’Exécutif. C’estla raison pour laquelle nous allons nous battre pour qu’en 2019, nous puissions avoir une Cour constitutionnelle indépendante pouvant garantir les libertés d’expression au Sénégal».D’après lui, le rejet de la requête de l’opposition au sujet du parrainage par le Conseil constitutionnel ne l’étonne guère.
Concernant l’arrestation du Capitaine Amadou Dieye dont la volonté est de quitter l’Armée pour se présenter à la présidentielle de 2019, le leader du Grand parti, qualifie cela « de violation des libertés individuelles». «De plus en plus, dans nos pays, les libertés et la démocratie sont bâillonnées. De plus en plus le pouvoir Exécutif fait ce qu’il veut des hommes politiques et des citoyens. C’est pourquoi nous allons nous battre de toutes nos forces et de toutes nos énergies pour que cela puisse changer», assure-t-il.