TROISIÈME ÉDITION DE LA CIEA EN MI-JANVIER, À DAKAR
Plusieurs Chefs d’Etat africains et chefs de gouvernement sont attendus pour la Conférence internationale sur l’émergence en Afrique.
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Plusieurs Chefs d’Etat africains et chefs de gouvernement sont attendus en mi-janvier, à Dakar, pour la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence en Afrique (CIEA), a annoncé jeudi, Gnouka Diouf, la présidente du comité scientifique de cette rencontre.
"Nous avons reçu la confirmation des présidents de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, du Kenya Uhuru Kenyatta, du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, du Premier ministre de la Malaisie, Mahathir Mohamad à la CIEA, les 17, 18, 19 janvier", a-t-elle dit.
La présidente du comité scientifique de la CIEA, par ailleurs ministre-conseiller en chargé des questions économiques du président Macky Sall, en a fait la révélation lors d’une réunion de sensibilisation du corps diplomatique sur cette rencontre internationale prévue au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).
Mme Diouf a indiqué que d’autres confirmations de chefs d’Etat et de chefs de gouvernement sont attendues, en signalant la participation de hauts responsables de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement(BAD), du président de l’Assemblée nationale de Corée du Sud, entre autres personnalités, et de plusieurs dirigeants du secteur privé africain et mondial.
A la suite de la Côte d’Ivoire, qui a abrité les deux premières éditions de la CIEA en 2015 et en 2017, le Sénégal "prend le relais pour se pencher sur les enjeux de l’émergence en Afrique. Beaucoup de pays africains se sont engagés dans des programmes d’accélération de leur croissance à travers des plans d’émergence", a-t-elle noté.
Ainsi, explique-t-elle, "les pays africains ont pensé avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) mettre en place une plateforme pour échanger sur leurs programmes, apprendre les leçons des uns et des autres, et surtout mettre en œuvre des solutions pratiques pour pouvoir accélérer cette ambition".
Pour cette troisième édition de la CIEA, la présidente du comité scientifique a soutenu que le Sénégal veut mettre le focus sur "le secteur privé, facteur d’émergence et d’exclusivité".
"Le défi aujourd’hui interne aux pays, c’est la mobilisation du secteur privé. Les pays africains se sont engagés dans les plans d’investissements extra-importants, mais c’est le public qui finance. Ces efforts coûtent beaucoup de points au niveau du déficit, il faut prendre le relais par les services privés", a estimé le ministre-conseiller en chargé des questions économiques.
Elle a signalé que la conférence de Dakar est une rencontre internationale qui va regrouper des pays émergents, des pays en voie de développement, mais surtout des pays africains.