«L'ELECTION PRESIDENTIELLE S'EST DEROULEE DANS LA TRANSPARENCE »
Boni YAYI ancien president BENIN

Le scrutin présidentiel du 24 février ne souffre d’aucune contestation, selon les missions d’observations électorales de la CDEAO et de l’Union Africaine (UA). Selon l’ancien Président de bénin, Thomas boni yayi, l’élection s’est déroulée dans la transparence et en toute démocratie.
Les missions d’observations électorales de l’Union Africaine et de la CEDEAO se sont réunies hier pour se prononcer sur le déroulement du scrutin présidentiel de dimanche. Selon leur porte-parole, le chef de mission de la délégation de la E, Thomas Boni Yayi, l’élection s’est passée dans la transparence et dans la paix. «Notre mission, c’est d’observer le scrutin pour son bon déroulement. Et cela s’est fait dans une ambiance calme, sereine, dans la paix, dans la transparence civique et patriotique», indique l’ancien chef de l’Etat béninois. Après avoir rappelé que la Constitution a subi deux modifications (le parrainage et la réduction du mandat de 7 à 5 ans), il a tenu à préciser que la mission d’observation électorale n’est pas venue bouleverser des reformes mises en place. «Nous avons pris connaissance des lois sénégalaises et ils ont travaillé dans ce sens en les respectant», dit Boni Yayi qui informe qu’ils ont rencontré tous les candidats, les structures, les amis de l’extérieur et la société civile pour s’assurer de la sincérité du scrutin. Les observateurs ont parcouru 14 régions. «On a constaté que les votes ont débuté au plus tard à 8 heures 24 minutes », dit-il avant de se réjouir de l’affluence des Sénégalais pour choisir celui qui va diriger les destinées du pays. S’agissant du dispositif sécuritaire, Bony Yayi indique qu’une présence effective des hommes de tenue a été constatée au niveau des bureaux de votes. «Pour les personnes handicapées, des mesures étaient prises», informe-t-il. Des perturbations ont été Constatées sur les électeurs Déportés Le point noir noté lors de cette élection par les missions d’observation réside dans le fait qu’il y a des électeurs dont le bureau de vote a été transféré dans d’autres localités. «Ce qui a provoqué certaines lenteurs dans le travail», dit-il. En dehors de cela, Boni Yayi soutient qu’il n’y a pas eu d’incident majeur. «Je ne dis que ce que j’ai vu et je ne dirai jamais ce que je n’ai pas vu», clame-t-il.