LA CAF «DRAGUE» L'ALGERIE POUR LE CHAN 2020
L’Ethiopie, qui n’est pas du tout prête à accueillir cet événement en dépit de ses capacités économiques, serait sur le point de s’en désister
L’Ethiopie n’est pas prête pour organiser le Chan 2020. Du coup, la Caf est à la recherche d’un pays de substitution.
L’Ethiopie, qui n’est pas du tout prête à accueillir cet événement en dépit de ses capacités économiques, serait sur le point de s’en désister. D’ailleurs, une mission de l’instance africaine est attendue ce mois-ci dans ce pays dans le but d’y voir plus clair. Selon la presse locale, la Fédération éthiopienne de football n’a même pas installé un Comité d’organisation du tournoi malgré les quelques 9 mois qui nous séparent du coup d’envoi. Conséquence : la Caf qui suit tout ça de près, aurait actionné son plan B, à savoir le transfert de la compétition vers un autre pays comme cela était le cas en 2018 quand le Maroc a hérité du tournoi de la part du Kenya. Cette fois, les options ne sont pas nombreuses et la Caf risque de galérer, mais elle garde l’espoir que l’Algérie lui tende la main. C’est dans ce sens qu’une proposition aurait déjà été faite au pays des Fennecs pour étudier la possibilité que ce Chan atterrisse dans ce pays. Cela a mis le ministère des Sports et la Fédé algérienne en état d’alerte, préoccupés en cette période de crise par tout ce qui se passe dans le pays. Le ministre des Sports et des représentants de la Fédération se sont rencontrés ce vendredi au siège du ministère pour parler du Chan. Officiellement, la rencontre portait sur les préparatifs de l’édition 2022 déjà octroyée à l’Algérie l’an passé, mais les deux parties ont aussi évoqué cette sollicitation émanant de l’instance de Ahmad concernant 2020.
Pour l’Algérie, il s’agit d’une opportunité de frapper un grand coup sur le plan organisationnel. Etre pris au dépourvu de cette façon, notre pouvoir réagir montrera au monde et à l’Afrique que l’Algérie n’a rien perdu de sa puissance. Une sorte de démonstration de force qui rétablira l’image du pays à l’échelle mondiale. Mais, avant ça, une étude doit être faite car, même si la Caf n’est pas trop exigeante dans cette compétition qui se joue encore à 16 équipes, et qui n’a besoin que d’un minimum d’infrastructures, l’Algérie doit faire un effort en 9 mois et essayer de terminer des projets et pouvoir les utiliser. Et surtout, essayer d’avoir un pronostic concernant la situation sécuritaire d’ici janvier dans les conditions actuelles que traverse le pays. La réponse ne pouvant venir ni du ministère ni de la Fédération mais des hautes autorités du pays. La balle est dans leur camp.
En attendant, la Caf cherchera sûrement d’autres solutions de rechange ; on parle déjà du Kenya qui n’était pas prêt pour 2018 et qui pourrait revenir dans la course et postuler pour 2020. L’Egypte restera aussi l’éternelle roue de secours de la Caf. D’autres pays comme le Ghana et le Nigeria pourraient aussi se manifester.