LA COMMISSION DE DÉLIVRANCE DE LA CARTE DE PRESSE MISE EN PLACE AVANT DÉCEMBRE
Le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, a soutenu que la Commission de délivrance de la Carte nationale de la presse sera mise en place avant la fin de l’année
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Le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, a soutenu que la Commission de délivrance de la Carte nationale de la presse sera mise en place avant la fin de l’année. Il a fait cette annonce en marge de l’atelier de formation en dialogue social organisé par le Réseau des Journalistes en Dialogue Social (Rejdis) en partenariat avec le Haut Conseil du Dialogue Social.
Considérée comme un secteur non assaini depuis plusieurs années, la presse sénégalaise rencontre aussi d’énormes difficultés sur le plan financier. Lors de l’atelier de formation des membres du Rejdis, le directeur de la communication Ousseynou Dieng a souligné le rôle important de la presse dans la contribution pour la démocratie participative à travers le pluralisme de l’information. Il en est aussi de sa fonction dans la stabilité et la cohésion sociale des facteurs essentiels pour aspirer à un développement durable. A la suite de cela, Ousseynou Dieng est revenu sur le nouveau Code de la presse qui tarde à être appliqué. «Depuis 2017, nous avons un nouveau Code de la presse qui assoit un cadre juridique pour permettre à la presse de travailler normalement. Aujourd’hui, nous sommes à la finalisation des textes d’application et parmi ces textes, la priorité numéro 1 est l’assainissement du secteur», indique le directeur de la Communication qui annonce, par ailleurs, la disponibilité des cartes de presse nationale numérisées. «Nous avons fini d’élaborer les cartes de presse numérisées avec beaucoup d’innovation. Les cartes seront délivrées par la Commission nationale de délivrance des cartes.
Cette commission joue le rôle de validation des acquis de l’expérience pour ceux qui ont de l’expérience sans le diplôme. Ce sont les acteurs de la presse eux-mêmes qui vont en assurer la gouvernance qui vont en délivrer», affirme Ousseynou Dieng qui a révélé qu’il y avait un petit problème par rapport à ce dossier. «Quand vous mettez en place les textes juridiques, il faut que tous les visas soient réglées. Le seul visa qui nous posait problème, c’est qu’on voulait avoir un système de régulation à la hauteur des ambitions. Nous sommes en train d’élaborer tous les arrêtés pour permettre à la presse de travailler. Nous avons fini avec l’arrêté sur la question du financement de la presse. Il faut non seulement assainir le milieu, mais aussi permettre d aux médias d’avoir un environnement juridique capable de promouvoir des acteurs économiquement viables. Et en qui concerne le privé sur cette question, nous envisageons de modifier l’aide à la presse pour aller vers un Fonds d’appui d’aide à la presse», dit-il.
Et ce sont les acteurs de la presse qui vont siéger dans cet organe de gouvernance qui va attribuer l’aide sur la base de critères. «On l’a dit et redit, n’est pas journaliste qui veut. Donc, c’est aux acteurs de garantir la protection de leur métier. Nous sommes prêts à mettre en place tous les instruments nécessaires pour permettre à la presse de sécuriser et d’assainir le milieu. Les cartes sont disponibles et nous attendons d’installer la commission. Je peux vous garantir qu’avant décembre, la Commission va être mise en place», assure-t-il.