SALIF KEITA EN GUINÉE, VIP OU PERSONA NON GRATA ?
L'artiste malien continue sa croisade contre la France. Cette fois, il dénonce une cabale « gauloise » contre sa personne. Une persécution révélée, selon lui, par une mésaventure à l’aéroport de Conakry…

Certains ont peut-être moins écouté la musique de Salif Keita que celle de Fela Kuti, quand « The black president » déclinait « V.I.P. » en « Vagabonds in power ». Car c’est comme un malpropre que le chanteur malien se serait fait « foutre dehors » du salon dédié aux V.I.P., justement, à l’aéroport de Conakry.
Parmi les actionnaires minoritaires de la société qui gère l’aéroport de Conakry figurent « Aéroports de Paris Management », l’Agence Française de Développement (AFD) et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.
À défaut de trouver une épaule sur laquelle pleurer auprès de son propre chef de l’État, l’artiste est littéralement tombé dans les bras du président guinéen, comme en témoigne un cliché viral où il se blottit dans les bras d’Alpha Condé, lors d’une audience au Palais Sékhoutouréya.