L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI : LES MISERABLES
Ainsi donc, le Chef a pris sa plus belle plume pour jeter un regard lucide sur la propagation du Covid-19 eu égard à notre dénuement infrastructurel en milieu hospitalier. Oh, rassurez-vous, il ne parlait pas seulement de son pays, mais de l’Afrique dans sa globalité. Tous les pays ne peuvent pas cependant être mis dans le même sac d’ordures. Y en a qui ont eu une politique intelligente en privilégiant la santé dans le domaine des infrastructures pendant que d’autres se ruinaient dans des infrastructures coûteuses, improductives et inutiles. Pourquoi donc pensez- vous à ce pays des paradoxes ? Un peu de respect ! Mais à lire le Chef, c’est comme s’il s’exerçait à une autocritique de sa politique durant ces dernières années. M’enfin ! Si ce salaud de virus lui a permis de voir la réalité en face, c’est tant mieux. Et tant pis pour tout cet argent perdu en investissement de prestige. et quoi encore ? Depuis hier, on connait les bénéficiaires de l’aide alimentaire du fonds consacré au Covid-19. Et déjà des grincements de dents sont perceptibles à tous les nouveaux. Au-delà de ce tableau établi par l’état pour soutenir les familles sénégalaises, ce qui saute aux yeux est de voir que le pouvoir reconnait, enfin, que malgré ses politiques sociales ciblées, le pays compte d’innombrables misérables qui cherchent chaque jour le diable pour lui tirer la queue. Une maigre aumône pour soulager des familles qui pataugent dans la misère. Même la commune de Dakar Plateau, voisine du palais du Chef, vivrait dans la crasse, qui l’eût cru ? En tout cas, elle est mieux servie que d’autres. On apprend également que la manne dégagée pour une commune ne peut même pas couvrir un seul petit quartier de celle-là. Le Sénégal, un pays pauvre ? Si vous en doutiez, le Chef vient de le reconnaitre et le confirmer dans la douleur !
Kàccoor bi
FAUTEUIL
Une des rubriques les plus appréciées et attendues chaque semaine par les lecteurs du défunt hebdomadaire satirique « le Cafard libéré », c’était le « Feuilleton autour d’un fauteuil » du regretté caricaturiste de génie Joop. Un dessin qui montrait les péripéties de sortes d’Iznogoud qui tournaient autour du fauteuil du président Abdou Diouf. Et le lorgnaient. Eh bien, on peut dire que la même sarabande existe aujourd’hui autour du fauteuil du président Macky Sall ! Car guerre contre le coronavirus ou pas, état d’urgence ou pas, l’actuel président ne baisse pas la garde et surveille de près ceux qui convoitent son fauteuil. A preuve par cette passe d’armes passée inaperçue en pleine guerre contre le Covid-19. Et portant sur cette pandémie, justement ! En effet, sur sa page Facebook, un texte repris mardi dernier par « le Témoin » quotidien sous forme de « guest édito » et par quelques autres confrères, mimi Touré a commis le crime de lèse-majesté de sembler s’adresser aux chefs d’etat africains. C’est du moins ainsi que certains faucons, dont le Chef lui-même, ont vu ce texte. Aussitôt, Macky Sall lui-même a décidé de sonner une sorte de Riposte Force-Covid 19 contre…mimi Touré ! Oh sans avoir l’air d’y toucher, bien sûr. Aussitôt dit, aussitôt fait, il a rédigé fissa un « guest-éditorial » lui aussi qu’il a envoyé au quotidien gouvernemental « le Soleil ». Lequel l’a publié hier mercredi. le texte de la présidente du Conseil économique, social et environnemental était intitulé « Face au Covid-19, l’Afrique se bat et compte sur ses forces ». Celui de son patron, lui, porte le titre éloquent suivant : « l’Afrique et le monde face au covid-19: « point de vue d’un Africain Par macky Sall, Président de la République du Sénégal ». Comme quoi, même en pleine guerre contre l’ennemi commun, le Covid-19, ce n’est pas la cessation d’hostilités au sommet du pouvoir ! le feuilleton autour d’un fauteuil se poursuit..
BOCAR SAMBA DIEYE
En cette période de distribution de vivres aux couches les plus vulnérables aux impacts économiques du Covid-19, les vendeurs de produits alimentaires, notamment de riz, se bousculent au portillon du ministère du Développement communautaire pour gagner les juteux marchés lancés par l’état. Déjà, le ministre Mansour Faye est soupçonné d’avoir fait des appels d’offres taillés sur mesure pour favoriser certains, en exigeant notamment un parc de 50 camions. Nous, ce qui nous intéresse ici, c’est de rappeler que lors de la crise alimentaire de 2006 ( ?), le Sénégal avait pu compter entièrement sur le grand opérateur de riz Bocar Samba Dièye. Lequel avait joué pleinement sa partition et apporté sa contribution décisive à la résolution de la crise alimentaire de cette année-là. D’ailleurs, c’est de là que provient une partie de ses problèmes puisque le régime du président Abdoulaye Wade ne lui a jamais payé l’intégralité de ce qu’il lui devait. Mais c’est sous l’actuel régime que Bocar Samba Dièye est tombé par terre puisque l’etat a assisté sans bouger à sa spoliation par la banque marocaine Attijari-Wafa d’une somme de sept milliards de francs ! en ces moments où des contributions volontaires sont sollicitées par le président de la République, Attijari-Wafa est aux abonnés absents. Ah, si le grand opérateur national Bocar Samba Dièye était en pleine possession de ses moyens financiers ! Quand on vous dit que c’est dangereux de laisser son économie entre les mains des étrangers…
AMBASSADEUR AU NIGER LE COMMISSAIRE OUMAR MAAL RENTRE AU BERCAIL A SA DEMANDE
En 2018, l’ancien patron des flics, le général de police Oumar Maal était nommé ambassadeur du Sénégal au Niger. Deux ans après, le « commissaire » Maal, comme on l’appelle, a demandé au président de la République de le décharger de ses fonctions d’ambassadeur. Ce, pour convenance personnelle ou raisons d’ordre social. Chose faite puisque le désormais ex-ambassadeur du Sénégal au Niger est rentré au Sénégal. Ainsi, le poste est devenu vacant. En poussant ses investigations, « le Témoin » quotidien a pu découvrir une autre sublime qualité humaine de l’homme Oumar Maal, un fils prodige du département de Podor. Jugez en : Pour être plus proche de sa mère d’un âge avancé et bénéficier davantage de sa chaleur affective, Oumar Maal a pris la décision de rentrer au bercail après une courte et brillante carrière diplomatique. Il est vrai, on connaissait Oumar Maal comme étant un officier général de police aux qualités professionnelles exceptionnelles. mais un ambassadeur qui « déserte » son poste pour être aux petits soins de sa vieille maman, c’est rarissime ! Un exemple à méditer…
DISTRIBUTION DE VIVRES MACKY SALL PRESSE MANSOUR FAYE
Le président de la République veut une diligence dans la distribution des vivres aux populations en demandant l’implication de l’armée dans ce dossier. Hier, en Conseil des ministres, il a mis la pression sur son gouvernement pour que toutes les mesures prises dans le cadre du Programme de Résilience économique et sociale (PReS) soient mises en œuvre par les membres du gouvernement chacun en ce qui le concerne. Ces mesures doivent être cohérentes avec le PSe et le dispositif du Fonds de Riposte et de Solidarité « FoRCeCovID 19 » dont le comité de suivi va intégrer les représentants des forces vives de la nation. mais c’est surtout sur son beau-frère (et dauphin présumé !) qu’il a mis la pression. Macky Sall a signifié à Mansour Faye le caractère urgent de la distribution des vivres. Il a demandé au ministre du Développement communautaire d’impliquer les forces de défense et de sécurité dans le déploiement de l’aide alimentaire. le président de la République a ensuite, en ce qui concerne les factures d’électricité et d’eau des abonnés de la tranche sociale, demandé à l’etat de diligenter leur règlement rapide auprès des opérateurs Senelec et Sen’eAu
SOLEIL LE JOURNALISTE ABDOULAYE BAMBA DIALLO NOMME PCA
Le journaliste Abdoulaye Bamba Diallo a été nommé Président du Conseil d’administration du Soleil. Le poste vacant était occupé par le journaliste Mamadou Amadou Tamimou Wane décédé en février dernier. Abdoulaye Bamba Diallo, un journaliste chevronné, retourne à la maison de ses premiers pas dans le monde journalistique. Après son expérience au niveau de l’astre national, il fondera ensuite un grand groupe de presse privé qui va éditer l’hebdomadaire nouvel Horizon, puis le people Thiof. Assailli par les difficultés du secteur, il ferme son groupe de presse pour s’orienter vers le numérique. Sa nomination reste un très bon choix du président de la République. Parce que laye Bamba, ainsi familièrement appelé, reste avec son ami mon, les derniers mohicans de la presse écrite nationale. Bon vent au doyen laye Bamba !
NOMINATIONS
Mme Khadija SY est nommée Président du Conseil d’Administration du grand Théâtre Doudou ndiaye Coumba Rose, Poste vacant. M. Abdoulaye SIDIBE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 501 755/C, précédemment directeur régional du développement rural de Kolda, est nommé Directeur régional du développement rural de Thiès, en remplacement de monsieur Mamadou Gueye admis à faire valoir ses droits en une pension de retraite. M. Brahima Mamadou BA, Ingénieur agronome, en service à la direction de la modernisation de l’équipement rural, matricule de solde n° 513 874/B est nommé Directeur régional du développement rural de Kolda, en remplacement de monsieur Abdoulaye Sidibé appelé à d’autres fonctions. M Daouda HANE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 663 750/A précédemment Chef du service départemental du développement rural de Kédougou, est nommé Directeur régional du développement rural de Kédougou, en remplacement de monsieur Tamsir Sakho appelé à d’autres fonctions ;