L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - TABAC SEXUEL
C’est à n’y rien piger. A se casser la tête. Ceux qui pensaient qu’elles avaient retrouvé un semblant de lucidité doivent bien déchanter. Elles sont toujours là accrochées à leurs belles certitudes, se croyant les égales de l’homme ou, à tout le moins, qu’elles peuvent se passer des mecs que nous sommes et vivre heureuses. En doutez-vous avec les progrès technologiques ? Bon, pas besoin de me regarder comme ça avec de gros yeux. Pendant donc que certaines d’entre elles sont là à mener des guerres imaginaires aux hommes, d’autres font un véritable tabac. C’est le cas de le dire. Vous connaissez le tabac sexuel ou « tababa » ? C’est un de ces produits aphrodisiaques qu’elles usent pour mieux nous… user. Et parmi ces bonnes dames qui veulent à tout prix nous séduire et nous envoyer au septième ciel figurent sans doute quelques-unes qui, il n’y a guère longtemps, regardaient de haut les mecs. Les toisant, jurant qu’elles pourraient vivre sans s’encombrer de leur personne, écumant les foras et tenant des discours martiaux qui feraient fuir les plus téméraires de ces messieurs à la gâchette rapide. Avec l’âge et ne voulant pas mourir bêtement, idiotes, vieilles filles ou dames acariâtres, elles ont mis au placard leurs… vieilles idées qu’elles jugeaient alors avant-gardistes. Elles se meuvent dans des ménages polygames, jouent des coudes pour mieux se faire voir et livrent une belle concurrence séductrice et déloyale aux analphabètes. D’autres ont retrouvé une certaine religiosité et s’émancipent dans des familles maraboutiques. Vous voulez des noms ? On se calme ! Après donc toute cette révolution, on apprend qu’il existe encore dans ce charmant pays des meufs qui se prétendent féministes. Quelle bonne blague ! Certainement, une minorité qui nous fait son cinéma pendant que la majorité fait un… tabac dans les foyers. Pour le plaisir des mecs que nous sommes !
Kaccoor Bi
MALI COLONEL ASSIMI GOITA, NOUVEL HOMME FORT !
Vingt quatre heures après le coup d’Etat militaire qui a renversé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, le colonel Assimi Goita s’est autoproclamé « président » en sa qualité de chef de la junte. Entourés des officiers de son état-major, le colonel Assimi Goita s’est présenté comme le nouvel homme fort du Comité national pour le salut du peuple (Cnsp) appelé à diriger le pays. Face à la presse, il a justifié les raisons qui l’ont poussé, lui et ses hommes, à prendre le pouvoir. « Le Mali se trouve dans une situation de crise sociopolitique, sécuritaire. Nous n’avons plus le droit à l’erreur (…) «, a-t-il déclaré à la télévision nationale malienne où il s’exprimait pour la première fois. « Il était de mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux pour que nous puissions les assurer de notre soutien par rapport à la continuité des services de l’État », a expliqué le chef de la junte, l’officier-supérieur Assimi Goita qui était jusquelà commandant du Bataillon autonome des forces spéciales du Mali (Bafs). ConséquenCes iMMédiate du bloCus de la Cedeao
DES CAMIONS MALIENS ET SENEGALAIS BLOQUES A LA FRONTIERE
Hier, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé plusieurs sanctions pour dénoncer et punir la junte militaire qui venait de renverser le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Parmi ces mesures, un blocus qui consiste à fermer toutes les frontières terrestres et aériennes avec le Mali, histoire d’isoler le pays de Soundiata Keita du reste du monde. Il est vrai que dans ce genre de situation, la Cedeao est dans son rôle de condamnation de principes. Pour ce qui concerne le Sénégal, malheureusement, les réalités géopolitiques ne sont les mêmes qu’avec les autres pays de la Cedeao à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Niger, Nigéria, la Sierra Leone, le Togo et le Cap-Vert. Car le Sénégal et le Mali entretiennent une relation bilatérale exceptionnelle. Ce sont pratiquement deux frères siamois dont les destins sont indissociables. A preuve, hier, « Le Témoin » quotidien a appris que plusieurs camions maliens et sénégalais sont bloqués à la frontière entre les deux pays. Et particulièrement les camions de marchandises quittant tous les jours le Port de Dakar pour rallier Bamako. Aujourd’hui, commerçants et camionneurs sont victimes de cette fermeture des frontières avec effet immédiat. Bien évidemment des pays comme la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigéria, la Sierra Leone, le Togo et Cap-Vert ne subissent aucun effet collatéral du blocus imposé par la Cedeao ! Car ils n’ont aucune frontière avec le Mali. Comme quoi, le Sénégal du président Macky Sall est appelé à revoir sa position vis-à-vis de ces mesures prises par la Cedeao. Sinon, c’est l’économie nationale qui risque de s’effondrer quand on sait combien le marché malien est indispensable aux exportations sénégalaises.
GESTION DES PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX
Certainement apeuré par l’explosion de Beyrouth ayant fait près de 170 morts et la révélation d’un stockage de nitrate d’ammoniac destiné au Mali au Port autonome de Dakar, le président de la République a évoqué hier en Conseil des ministres la problématique de la gestion des produits chimiques dangereux. Macky Sall a ainsi réclamé ce mercredi au gouvernement un plan national de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux. «Le président de la République (…) a demandé au ministre de l’Intérieur de mettre en œuvre, en rapport avec le ministre de l’Environnement, un plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Concernant «le suivi et la gestion des Sénégalais de l’extérieur», le chef de l’Etat «a demandé au ministre des Affaires étrangères (…) de procéder, d’ici fin décembre 2020, au recensement de nos compatriotes de la diaspora», ajoute le texte. Macky Sall a par ailleurs «évoqué l’impératif d’accélérer de façon significative la transformation de l’administration, ainsi que les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires». Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, évoqué l’impératif d’accélérer, de façon significative, la transformation de l’Administration, ainsi que les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires, en vue d’asseoir durablement la stabilité et les performances de l’économie nationale. Il s’est, à cet effet, félicité du rang stable du Sénégal, classé 3ème sur 39 pays, dans le rapport 2019 de la Banque mondiale sur l’évaluation des Politiques et des Institutions en Afrique (CPIA)
EXAMENS ET CONCOURS
L’école sénégalaise entre à partir de ce jeudi dans un cycle d’examens consacrant la fin de l’année scolaire. Ce jeudi et demain vendredi, l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en sixième vont mobiliser 285.812 candidats. Le président de la République tient à une bonne organisation de ces examens. Il a, au titre des examens et concours, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions pour une bonne organisation des examens et concours sur toute l’étendue du territoire national. Il a, en outre, demandé au ministre de l’Education de s’atteler à la préparation, impliquant tous les acteurs concernés, de la Semaine nationale de l’Alphabétisation et de Promotion des Langues nationales.
CONSOMMER LOCAL ET ARTISANAT
Le Chef de l’Etat a, également, invité les ministres concernés à œuvrer pour l’ancrage national de la politique du « Produire et Consommer local », et à prendre en compte le financement adéquat du « Programme Pays pour le Travail Décent », afin de consolider la modernisation du marché du travail. Il a, enfin, demandé au ministre du Tourisme et des Transports aériens, en relation avec le ministre de l’Aménagement du Territoire, le ministre de la Culture et le ministre de l’Artisanat, d’actualiser la Stratégie de promotion touristique de la Destination Sénégal. Abordant la question de l’intensification des programmes de développement de l’artisanat, Macky Sall a demandé au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Artisanat de renforcer les initiatives et soutiens aux artisans. Il a, à ce sujet, requis l’accroissement notable du budget alloué au Projet « Mobilier national » ainsi que l’élaboration, avant fin septembre 2020, d’un programme global de réforme et de modernisation des Chambres des métiers.
MESURES INDIVIDUELLES
Docteur Babacar GUEYE, Médecin spécialiste en Santé publique, matricule de solde n° 639 594/L, est nommé Directeur de la Lutte contre la Maladie, en remplacement de Docteur Amadou DOUCOURE, appelé à d’autres fonctions. Docteur Amadou DOUCOURE, Médecin spécialiste en Santé publique, matricule de solde n° 609 674/L, précédemment Directeur de la Lutte contre la Maladie, est nommé Directeur de la Santé de la Mère et de l’Enfant, en remplacement de Docteur Omar SARR, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Abdoul Wahabou SALL, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n° 600 866/B, précédemment Directeur de la Sécurité publique, est nommé Directeur des Ressources Humaines, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe Exceptionnelle Doudou NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Modou DIAGNE, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 321/K, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Thiès, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en r emplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Abdou Wahabou SALL, appelé à d’autres fonctions.
EXAMENS DE FIN D’ANNEE : 19209 CANDIDATS AU CFEE DANS LE DEPARTEMENT DE MBOUR
L’examen du CFEE et le concours d’entrée en sixième démarrent ce 20 août 2020 sur l’étendue du territoire .Dans le département de Mbour, ils seront au total 19209 candidats appelés à plancher sur les épreuves, répartis dans 109 centres d’examen. L’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) Mbour 1, avec 12899 candidats, se taille la part du lion dans l’effectif des candidats, soit 67,15% des inscrits. La commune de Mbour à elle seule va abriter les 29 centres, les 80 autres répartis dans les quinze (15) autres communes du département. L’IEF Mbour 2 a enregistré pour sa part 6310 candidats, soit les 32,84% des candidats. Dans cette circonscription scolaire du département, les candidats seront répartis dans 38 centres. Pour l’ensemble du département, 2.136 enseignants sont mobilisés pour assurer les tâches de chef de centre, adjoint au chef de centre et secrétaire. Cette année, il y aura plus de filles parmi les candidats ; elles seront 11.045 au total contre 8.064 garçons. Le ratio par sexe est de 57 ,49 % de filles contre 43,51% de garçons. Dans ce double contexte de pandémie de Covid -19 et d’hivernage, tous les centres ont été nettoyés, nous renseigne Mamadou Lamine Sakho, Inspecteur départemental de l’IEF Mbour 1. « Nous avons déjà récupéré les épreuves au niveau de Dakar où ils sont disponibles. Nous allons donc vers la distribution de ces épreuves le 19. Nous sommes donc fin prêts pour pouvoir administrer les épreuves le jeudi s’il plaît au bon Dieu», indique l’Inspecteur. Entre la psychose et le stresse des candidats, l’examen de l’entrée en 6ème et du CFEE prévu les 20 et 21 aout 2020 se tiendra malgré tout. Il ne nous reste qu’à souhaiter bonne chance aux candidats