ERIC MENDI, L'AUTRE GAGNANT DU PRIX GONCOURT
EXCLUSIF SENEPLUS - Il aura marqué à sa manière l'édition 2020 du prix Goncourt. Simplement avec un petit texte sans prétention : « Mon Anomalie-challenge »
C'est parti comme qui dirait mine de rien, un peu comme un feu de brousse. Une étincelle d'abord, un petit vent ensuite, et hop !... la flamme.
D'après ce que nous savons de la petite histoire, au vu des éléments recoupés ici et là, Eric Mendi a parcouru en décembre 2020 « L'Anomalie », le livre prix Goncourt d'Hervé Le Tellier. Fasciné par la magie du dédoublement, élément central du roman de Le Tellier, Eric Mendi, saisi d'inspiration, va écrire aussitôt quelques lignes sur ce phénomène paranormal, en s'appuyant notamment sur le mythe du chasseur dédoublé, une histoire vraie, semble-t-il, selon certains peuples de la forêt équatoriale africaine.
Le résultat de cet exercice sera un texte de quelques petits paragraphes que Mendi intitulera « Mon Anomalie-challenge ». Il le fera précédé d'une petite introduction autour de la tendance à l'américanisation du roman français de notre époque.
Le texte est publié le 3 février 2021 sur Africultures. De qualité excellente, selon les lecteurs, et un brin original dans le style, avec une pertinence sans faille, notamment sur le petit exposé portant sur l'influence des auteurs américains sur la littérature française et le roman français en l'occurrence. L'article fera l'objet d'une attention particulière. Des reprises et des interprétations diverses paraissent aussitôt sur la toile, inondant la page « Actualités » du prix Goncourt sur Google pendant des semaines. Il ne serait pas exagéré de dire qu'Eric Mendi aura marqué à sa manière l'édition 2020 du prix Goncourt. Simplement avec un petit texte sans prétention : « Mon Anomalie-challenge ».
Pour rappel, Eric Mendi est deux fois lauréat du Grand prix des Belles-Lettres du GPAL. En 2016, lorsqu’il est couronné pour la seconde fois, il avait parmi ses concurrents en phase finale un certain Tahar Ben Jelloun de l’Académie Goncourt.
Parlant d'Eric Mendi, les universitaires norvégiens Trulls Olav Winther et Helge Ronning ont écrit dans la Store Norkse Leksikon (Grande Encyclopédie Norvégienne) : « Mendi n'écrit pas de manière aussi agressive que, par exemple, René Philombe ou Yodi Karone. Il ridiculise plus qu'il ne proteste, et on dit que cela fait de lui un représentant typique de la littérature de notre époque ».