L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - AH, CES « RAP’S » !
A partir de cette journée qui ouvre le mois de décembre très prometteur en folles dépenses et jusqu’au jeudi 2 décembre, les pauvres Sénégalais subiront le diktat des transporteurs. Ces messieurs peu civilisés et qui vivent dans une autre époque seront en grève de 48 heures pour un combat qui les oppose à l’Etat. Ou du moins au Chef avec qui ils n’ont pas été tendres. Ce qui nous sert de secteur de transport dans un pays qui aspire à l’émergence va donc nous priver de ses guimbardes et ses cercueils roulants. Voici un pays où l’on nous cause de TER, BTR, autoponts et tutti quanti. Mais au niveau de la circulation, on découvre la face la plus hideuse d’un pays arriéré et qui est loin de l’émergence qu’on nous promet à longueur de discours mais que, comme l’Arlésienne, on ne voit jamais. Dans la circulation, donc, les belles bagnoles se disputent l’asphalte avec des cars rapides. Ces guimbardes d’un autre âge d’une saleté repoussante et que conduisent des hommes tout aussi antédiluviens. Hideux dans le port et le verbe et qui prennent le malin plaisir de saucissonner les trajets comme ça leur chante. La circulation, c’est leur propriété et ils s’y comportent selon leur mauvaise humeur, tellement ils sont devenus amis – amis avec ceux qui sont censés la réguler. Justement, ces transporteurs disent en avoir assez de leur façon de faire la manche. Même si, dans ce registre, le Chef bat le record de la mendicité ! Les transports publics dans notre pays sont donc un secteur qui refuse le progrès pendant que l’Etat construit des routes où nos chauffards tuent et s’en sortent avec le sursis après quelques jours de repos forcé en prison. Wade avait voulu faire disparaitre les « Rap’s » dont un est au musée de Paris (La belle insulte !), en les remplaçant par des belles dames — ça s’appelle « Tata » non, ces véhicules — ? Wade donc, regarde depuis Paris le désastre que font ces véhicules dont les conducteurs font kif-kif avec ceux de « Rap’s ». Que faire ?
KACCOOR BI
INFRASTRUCTURES : LES TRAVAUX DU PONT DE ROSSO LANCES PAR LES PRESIDENTS SALL ET EL-GHAZAOUANI
Le président de la République Macky Sall et son homologue mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani ont lancé ce mardi, les travaux du pont de Rosso, rapporte la présidence sénégalaise. ’’Long d’un kilomètre et demi, cet ouvrage stratégique reliera les deux pays séparés par le fleuve Sénégal. Les travaux devraient durer environ 30 mois’’, indique-t-elle sur son compte twitter. Ce futur pont est le ‘’maillon manquant’’ de l’axe routier Dakar-Nouakchott, souligne un document de presse reçu des autorités des deux pays, à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux prévue à Rosso, en Mauritanie. Il va faciliter le transport et le transit entre les capitales des deux Etats. L’ouvrage va coûter environ 57,4 milliards de francs CFA provenant de la Banque européenne d’investissement, de l’Union européenne (un don d’environ 13,1 milliards de francs CFA), du Fonds d’appui au développement, de la Banque africaine de développement et de contributions des deux Etats, le Sénégal (682,19 millions de francs CFA) et la Mauritanie (2,29 milliards de francs CFA). Le pont de Rosso sera construit sur le fleuve Sénégal et va s’étendre sur 1.461 mètres. Il aura une largeur de 14,55 mètres et des routes d’accès. ‘’La construction du pont de Rosso, infrastructure essentielle du corridor transcôtier entre Tanger et Lagos, passant par Casablanca, Nouakchott, Dakar et Abidjan, participe grandement à la mise en œuvre de la politique d’intégration régionale’’ des Etats riverains, soulignait le gouvernement sénégalais à la veille de la signature, le 25 mars 2021, des contrats de construction de cet ouvrage. En plus de constituer ‘’une passerelle stratégique et économique entre la Mauritanie et le Sénégal’’, l’infrastructure ‘’servira de trait d’union entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne’’, indiquait-il dans un communiqué.
INAUGURATION DE L’INSTITUT DE DEFENSE MACKY SALL DEMAIN AU CAMP LECLERC
Il y a quelques mois, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, avait annoncé la création de l’Institut de Défense du Sénégal (Ids) qui est une Ecole supérieure de guerre. Chose faite ! Car demain, jeudi 02 décembre, le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, se rendra au Camp Leclerc pour y inaugurer cette prestigieuse Ecole de guerre. Un centre de doctrine militaire à la dimension des ambitions et de la réputation des forces armées sénégalaises. Déjà, le Camp Leclerc sis Liberté 6 extension à Dakar abritant cette école fait déjà peau neuve ! De jour comme de nuit, a constaté un reporter du « Témoin » dont le siège se trouve à proximité, les bidasses de corvée s’activent dans les coins et recoins du camp pour le rendre propre à la dimension de l’hôte du jour : le Chef Suprême des armées. Même les rats et chats en « divagation » ont été chassés voire consignés le temps d’une visite suprême.
SAISIES DE FAUX MEDICAMENTS LA DOUANE FAIT UNE BELLE PRISE A FIMELA
Par le biais des agents de la Brigade fluviale de Fimela, la Douane vient encore de réaliser une belle saisie de faux médicaments d’une valeur estimée à 700 millions de francs. C’était le vendredi dernier dans les forêts de Fimela et Joal lors d’une opération conjointe menée par les unités de surveillance terrestres de la Douane. Les médicaments ont été d’abord transportés par pirogue avant d’être débarqués sur les lieux pour certainement être acheminés par des charrettes voyous. En haute mer, les douaniers avaient pris en filature une pirogue avant de l’arraisonner. A bord de l’embarcation, des médicaments conditionnés dans des cartons ont été saisis. Des médicaments constitués pour la plupart d’aphrodisiaques et de corticoïdes. Après la saisie, le syndicat national des pharmaciens de Kaolack a apporté son concours pour l’évaluation et la dangerosité de la marchandise prohibée et impropre à la consommation. Au rythme des saisies opérées durant cette année 2021, les poulains du coach Abdourahmane Dièye sont en passe de remporter le « ballon d’or », pardon les « menottes d’or » dans la lutte contre la criminalité́ transfrontalière organisée.
MORT D’UN ETUDIANT DE L’UNIVERSITE DE BAMBEY SES CAMARADES PARLENT D’UNE INTOXICATION ALIMENTAIRE, L’ADMINISTRATION DEMENT.
De folles rumeurs ont couru, hier nuit, sur la Toile. Un étudiant de l’université Alioune Diop de Bambey serait décédé des suites d’une intoxication alimentaire. Badara Ndiaye, étudiant en Licence 1 ingénieur juridique et originaire de Kaolack, serait mort, selon ses camarades, d’une intoxication alimentaire. « L’université Alioune Diop de Bambey vient de perdre un étudiant en L1 ingénierie juridique. En effet, notre camarade est victime d’une intoxication alimentaire au niveau du resto campus. Nous exigeons que justice soit faite » avait posté un des étudiants. Cependant, l’administration de l’université de Bambey a démenti cette accusation, informant que l’étudiant a été consulté par un médecin le 18 novembre dernier. «Le test de paludisme effectué sur lui était négatif. Et le médecin traitant avait précisé que l’étudiant ne souffrait pas d’une intoxication alimentaire. Mais, Badara Ndiaye avait décidé de rentrer à son domicile à Kaolack où il est décédé « précise une source de Seneweb. Reste que les étudiants pensent, eux, que leur camarade est bien mort des suites d’une intoxication alimentaire.
DU GRABUGE EN L’AIR. TRANSPORTS GREVE DE 2 JOURS DES TRANSPORTEURS ROUTIERS
Les usagers de la route, surtout ceux de Dakar, vont vivre un calvaire pour trouver un véhicule de transports. A partir de ce mercredi 01er décembre et jusqu’à demain jeudi 02 décembre, le Cadre Unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs) a décidé de paralyser tout le transport à travers tout le pays. Samedi dernier, lors d’une assemblée générale tenue à la gare des Baux maraîchers de Pikine, Pape Sarr du Regroupement des chauffeurs de la région de Dakar, le président de l’aérogare de Petersen Dakar, informait que « cette grève est celle du sauver ou périr. Celui qui essaye de l’entraver risque de disparaître. Car c’est pour la sauvegarde de notre outil de travail. Nous savons que, dans toutes les grèves, le grand problème réside à Dakar, mais nous vous donnons la garantie ferme de notre participation à cette grève pour que l’Etat résolve nos problèmes ». Selon Alassane Ndoye, patron du syndicat des transporteurs, cette grève est légitime pour que l’Etat règle leurs problèmes pour toujours. « Mais attention, il faudra vous mobiliser pour être sur vos gardes et faire face à ces autorités blindées mystiquement et armées jusqu’aux dents et prêtes à nous humilier, car elles n’aiment pas le débat contradictoire. Cet Etat est prêt à tout puisqu’il peut envoyer des gens et nous faire le porter le chapeau. Donc soyez prêts à la lutte contre cet Etat qui a laissé en rade notre secteur. Vous avez vu comment Macky a humilié les leaders des centrales syndicales au Palais lors de la remise du cahier de doléance à l’occasion du la Fête du 1er Mai. Cet Etat n’a pas de considération pour les travailleurs. C’est pourquoi, cela fait plus de 5 ans que je ne remets plus de cahiers de doléances. Par conséquent, je vous appelle tous à la mobilisation pour une réussite totale de cette grève générale », avait indiqué Alassane Ndoye. Parlant de leur plate-forme revendicative, le coordonnateur du Custrs, Fallou Samb soulignait qu’elle est axée autour de 10 points. Ces revendications portent entre autres sur le respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats, le retour aux prix des documents administratifs de transport routier pratiqués jusqu’au 27/07/2021, l’arrêt des tracasseries des FDS et des anomalies constatées au Centre de contrôle technique des véhicules automobiles (CCTVA) avec la corruption, les multiples difficultés vécues dans la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA.
ABDOULAYE DIOP, EXPERT EN MISS
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, ne rejette pas l’idée de revisiter l’organisation du concours Miss Sénégal. D’ailleurs, il assure qu’une réflexion a été entamée dans ce sens et elle se poursuit toujours. « Il faut qu’on aide les gens à mieux encadrer, mieux réorganiser cet évènement », souligne-t-il, lors du vote du budget de son département au Parlement. Si c’est notre ministre de la Culture qui le dit, il faut le croire. Il est en mesure de gérer cet aspect mieux que le fonds d’aide à la presse. L’ancien vendeur de cigarettes était l’un des principaux sponsors de Miss Sénégal et celle de la « Jongoma » toujours dans les coulisses pour ne rien rater du spectacle tout en vendant ses « Gauloises » et en siégeant dans le jury. On peut bien profiter de son expertise !
PORT DE DAKAR DIRECTEMENT DE CHINE, LE NAVIRE FAUSTINE DE SIEM ATTENDU CE MERCREDI
Le Port de Dakar va vivre ce mercredi 01 un événement à graver dans les annales de la société nationale. Le navire commercial Faustine de SIEM arrive directement de la Chine sans escale à Dakar. D’habitude la ligne maritime sur Dakar est ponctuée d’escales. Mais cette fois-ci, c’est une liaison directe que le grand navire Faustine de SIEM va faire sur Dakar. Un 100% RORO qui transporte 413 véhicules. Durant son escale au Port de Dakar, le navire va débarquer 233 véhicules, et 180 véhicules seront convoyés en transit dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest de Dakar. Le navire est affrété par Grimaldi avec le concours de Dakar Terminal et d’Alpha Marine. La compagnie SIEM est partenaire de Grimaldi qui assure la continuité depuis le hub de Dakar vers les autres destinations africaines. Le 1er navire Grimaldi Direct Chine/ Dakar est une illustration du projet de promotion de l’Hinterland et du Sénégal Gateway lancé par le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédih Bèye. D’ailleurs ce dernier en compagnie des affréteurs déroule une cérémonie ce jeudi 02 décembre de réception du navire. De sources portuaires, il est indiqué que si cette opération est satisfaisante, SIEM envisage de faire de Dakar son hub africain avec 9 escales prévues en 2022.