LA TETE DE DIOUF SARR RECLAMEE
Les travailleurs de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga sont très en colère contre l’interpellation de huit agents des leurs et le limogeage de leur directeur, docteur Amadou Gaye Diouf.
Les travailleurs de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga sont très en colère contre l’interpellation de huit agents des leurs et le limogeage de leur directeur, docteur Amadou Gaye Diouf. Ce, suite à la plainte déposée par le mari de la dame Astou Sokhna, décédée le 7 avril à la maternité de ladite structure sanitaire pour non assistance médicale. Ils ont tenu un sit-in ce matin dans l’enceinte de l’institution pour dénoncer les maux auxquels leur lieu de travail fait face. « L'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga a été toujours négligé par la tutelle il n’y a plus de bloc opératoire fonctionnel à la maternité, ce sont les chirurgiens qui nous ont prêté deux salles non adaptées pour accueillir les femmes enceintes; dès fois nous sommes obligés d’entasser deux à trois malades sur un même lit d’hospitalisation », a laissé entendre docteur Souleyemane Loucar, porte-parole du jour de l’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital régional.
Le ministre de la santé et de l’action sociale devait être le premier à être demis de ses fonctions/selon eux.
Le personnel de l’hôpital est très remonté contre le ministre Abdoulaye Diouf Sarr. Selon docteur Loucar, leur ministre de tutelle devait rendre le tablier pour n’avoir pas accompli convenablement ses missions. "Le président de la république devait limoger le ministre Abdoulaye Diouf Sarr et non le directeur docteur Amadou Gaye Diouf qui n’a pas reçu de la tutelle tous les moyens nécessaires pour faire fonctionner correctement l’hôpital", a martelé docteur Loucar.
Les travailleurs de la maternité décident de ne plus exercer tant que les conditions de travail ne sont pas réunies au niveau de ce service pour éviter de tel drame. "Comme le stipule l'article 4 du code de déontologie médicale, tout médecin à qui on ne lui donne pas les moyens de faire son boulot peut suspendre ses activités dans le le service pour éviter d'éventuelles erreurs médicales ", a informé docteur Souleymane Loucar.
Après le sit-in, les travailleurs de l’hôpital se sont rendus au commissariat urbain de Louga pour manifester leur soutien aux huit agents interpelés dans l’affaire Astou Sokhna pour audition.