L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - SE PARLER !
Dans un pays où il y a des lois écrites et inscrites dans notre Constitution, on en fait malheureusement de multiples interprétations. Des faits qui ne se passent souvent que dans nos Etats africains où les praticiens du Droit ne s’accordent jamais sur rien. Il arrive également qu’ils prennent position selon leur appartenance politique douteuse. Depuis quelques jours, ça part dans tous les sens. Et chaque jour, un juriste ou un expert électoral sort de son cabinet pour nous interpréter une loi ou un arrêté, créant une véritable cacophonie. Laquelle pourrait nous pousser irrémédiablement vers le chaos. Le pays traverse une situation assez difficile, laquelle pourrait compromettre notre devenir dans un monde en crise. Jamais sans doute, une veille d’élection n’a été aussi incertaine avec des nerfs déjà à fleur de peau. Une loi qu’une majorité a imposée sans en discuter largement avec l’opposition est à l’origine de ce fâcheux malentendu politique. Des partis sont ainsi écartés d’une participation à une élection par un système de filtre mal conçu et dont tout le monde s’accorde à reconnaitre les limites. L’autre problème consiste en une grande connerie de parité. Deux camps s’opposent ainsi. L’un voudrait que l’autre ne participât pas aux prochaines Législatives car disqualifié par une loi sur le parrainage. L’autre camp pense que la liste de son adversaire est forclose dans la capitale. Cependant chaque juriste ou expert électoral s’accroche à son raisonnement. Quand une partie élève la voix, l’autre veut se faire entendre, se marquant à la culotte. Chacun y allant de ses menaces et interprétations. Tout cela par la faute de lois que l’on considère nous, au Témoin, comme des conneries. Il urge de mettre tout à plat et se parler, plutôt que de bander les muscles. Il y va de la paix sociale de ce pays. A l’arbitre de siffler la fin du match. Demain, ce sera trop tard…
KACCOOR BI
MEURTRE DE NDIAGA DIOUF BARTHÉLÉMY DIAS ÉDIFIÉ CE MERCREDI
Barthélémy Dias a battu le rappel de ses troupes ce mercredi pour être édifié sur son sort par la chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar sur le procès en appel, opposant le maire de Dakar Barthélémy Dias à la famille du défunt lutteur Ndiaga Diouf. Le maire de Dakar ne sera pas seul puisque le leader de Pastef Ousmane Sonko a aussi appelé à la mobilisation. Barthélémy Dias a besoin de soutien puisque si le juge de la chambre correctionnelle suit le réquisitoire du parquet, le fils de Jean Paul Dias pourrait passer une bonne partie de son mandat en prison. Le parquet avait requis lors du procès, une peine d’emprisonnement ferme de 5 ans contre l’édile de la ville de Dakar. Ce dernier est poursuivi à la suite d’une attaque de nervis supposés envoyés par le parti au pouvoir d’alors, le Pds à la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Au cours de cet affrontement, l’un des gros bras, le lutteur Ndiaga Diouf, a perdu la vie en recevant une balle. Barthélémy Dias fut désigné comme le meurtrier. Il sera envoyé en prison pour ensuite bénéficier plus tard d’une liberté provisoire à l’arrivée du Président Macky Sall, soutenu par le Parti socialiste. Le dossier refait surface plus tard. En première instance, Barth’ a été condamné à deux ans de prison, dont 6 mois ferme pour coups mortels et détention d’arme sans autorisation administrative par le Tribunal correctionnel de Dakar, en 2017. Une peine jugée légère par le procureur de la République qui avait interjeté appel. Donc, ce mercredi est un jour de vérité pour Barth’.
FORMATION PROFESSIONNELLE LE MINISTRE DAME DIOP ÉTOUFFE L’ONFP
Certainement le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP) Souleymane Soumaré n’est pas du Baol pour subir les misères que lui inflige le ministre de la Formation professionnelle Dame Diop. Parce que ce dernier qui a fini par « baoliser » son ministère où tous les directeurs et chefs de service viennent du Baol se singularise particulièrement contre l’Onfp qui devait être son principal bras séculier au niveau de ce département aujourd’hui devenu hautement stratégique dans le cadre de la vision du président Macky Sall de doter les jeunes du pays d’une formation professionnelle. C’est ce moment précis que Dame Diop a choisi pour saboter et étouffer l’ONFP. Si l’on en croit le Dg de l’ONFP Souleymane Soumaré qui s’en fout d’être débarqué ce mercredi ou les mercredis à venir parce que hier en marge de l’atelier de formation des formateurs du programme national de certification numérique, a posé sur la table la question du budget de l’ONFP. Souleymane Soumaré s’est vivement indigné de la discrimination budgétaire dont il est victime. « L’office fait face à des difficultés pour payer quelques enseignants formateurs, mais aussi doit des arriérés pour la formation de certains élèves alors que le secteur de la formation professionnelle a bénéficié d’un bon budget » a vociféré Souleymane Soumaré. « L’ONFP n’a pas de limite, ne sera pas bloqué et ne se laissera pas bloquer (…). Quand il faudra taper sur la table pour que les moyens soient mis en place, le nécessaire sera fait » a-t-il ajouté. Dame Diop reste une véritable catastrophe qui doit débarrasser le plancher si Macky Sall veut réussir sa politique de formation professionnelle pour les jeunes Sénégalais.
AFFAIRE ENA LES 55 ENSEIGNANTS RENVOYÉS À LA FONCTION PUBLIQUE
Les 55 enseignants admis à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) qui ont raté hier la rentrée du fait que leur ministre de tutelle Mamadou Tall a oublié de leur fournir leur lettre de mise en position, ne sont pas au bout de leurs peines. Par monts et vaux, ils ont rallié hier la sphère ministérielle de Diamnadio pour envahir les locaux du ministère de l’Education. Ils ont pu rencontrer le directeur de la Formation et de la Communication Moustapha Diagne qui leur fera comprendre que le précieux document recherché est à trouver du côté du ministère de la Fonction publique Mariama Sarr, la plus grande dormeuse du Gouvernement. Ce qui est sidérant c’est que les services du ministère de l’Education n’aient pas daigné donner cette réponse à la lettre du 03 février que la direction de l’ENA leur a envoyée. Et encore même à travers la lettre-relance, Mamadou Talla a continué à faire le mort jusqu’à vouloir sacrifier ces 55 enseignants qui ont trimé dur pour entrer à l’ENA. Ces derniers ont eu quand même la possibilité de trouver une oreille attentive au niveau du directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Education nationale. Moustapha Diagne a demandé à chacun des 55 enseignants de faire individuellement des demandes manuscrites en plus du pv d’admission pour un dépôt collectif au niveau du ministère de la Fonction publique. Nous surveillons de près l’évolution de ce dossier parce qu’il n’est pas question que ces enseignants soient sacrifiés au nom d’intérêts occultes non avoués. Mamadou Tall et Abdoulatif Coulibaly sont appelés à afficher du sérieux dans ce dossier.
ARNAQUE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX COURSE AUX VUES MONÉTISÉES !
S’il existe dans le monde un pays où les Instagrameurs, Youtubeurs et Blogueurs faussent le jeu de la monétisation, c’est bel et bien le Sénégal. Car tous les voies et moyens de dérapages mensongers sont bon pour avoir autant de vues et pour autant d’argent à travers les plateformes monétisées comme Youtube, Facebook, Instagram etc. La preuve par cette bande d’agresseurs de la zone de captage que les éléments du Commissariat de police de Grand-Yoff ont démantelée. Dès que la nouvelle de leur arrestation est tombée constate « Le Témoin » quotidien, certains youtubeurs se sont précipités pour faire circuler des photos d’archives (voleurs) de la gendarmerie afin de les présenter comme étant les agresseurs au scooter de Grand Yoff. En un temps record, des millions d’internautes se sont partagé les images. Et le tour est joué ! De même que dans l’affaire du vol des câbles du Train Express Régional (Ter) où des Youtubeurs avaient mis en ligne des photos d’archives de voleurs arrêtés. En présentant ces malfaiteurs comme « ceux » du Ter, les youtubeurs ont réussi le coup malhonnête de gonfler artificiellement leur audience en vues. Que diriez-vous sur ces titres accrocheurs et sensationnels du genre : « Mohamed Salah insulte Sadio Mané », « Le match Sénégal/Egypte sera joué sur terrain neutre…»etc. Sans oublier les mises en scène d’agression, les querelles de ménage et les « barrages » crées toutes pièces entre invités et animateurs sur des plateaux de Télé-youtube. Hélas pour gagner leur vie sur Youtube, Facebook, et Instagram, les Sénégalais du Net s’adonnent à toutes sortes d’arnaques relatives à de fausses informations. Aujourd’hui, il y a de quoi donner raison au président Macky Sall dans sa volonté de mettre fin aux dérives sur l’Internet. Selon un expert des réseaux sociaux, seul l’Etat peut éradiquer le mal « C’est difficile, mais pas impossible ! Pour y parvenir, l’Etat peut saisir Youtube, Facebook, Instagram etc pour les inviter à démonétiser les réseaux sociaux au Sénégal. Et certains pays ont réussi à le faire tout en épargnant les sites professionnels agrées et reconnus par le Code de la presse. Parce que c’est la course aux vues monétisées qui provoque les dérives et autres mises en scène sur les réseaux sociaux » explique cet ingénieur en informatique et expert en réseaux sociaux.
BORIS SOLIDAIRE DE GANA
Dans lot des soutiens à l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye, l’écrivain Boubacar Boris Diop s’est prononcé. L’auteur de « Murambi, le livre des ossements» a réagi par un twitter. « Solidarité totale avec Idrissa Gana Guèye. Ils sont étranges, ces gens qui se donnent tant de mal pour imposer à tous et à chacun leurs opinions. Au nom, suprême stupidité, de la liberté d’expression. Savent-ils seulement qu’ils font de plus en plus rire? », écrit Boris sur son compte.
TENTATIVE DE SUICIDE D’UN PRISONNIER
Un détenu du nom de Ibrahima Diankhé a tenté de se suicider hier à la Mac de Liberté 6. Dans un communiqué, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred) interpelle le ministre de la Justice, Me Malick Sall, informant « que le détenu Ibrahima Diankhé a tenté de se suicider entre 4h et 5h » ce mardi matin. Selon le document, son codétenu a alerté les gardes pénitentiaires, qui « sont venus pour le secourir et des images ont été prises ». L’ASRED précise que « des détenus qui sont au quartier de haute sécurité (QHS) de la Mac de Liberté 6 sont en grève de la faim depuis une semaine, dont le plus ancien est Grendine Eko, un Nigérian qui a fait cinq ans en détention provisoire sans jugement ni notification. » Ces détenus protestent contre « les longues détentions préventives et le surpeuplement », ajoute le document. Le ministre de la Justice doit se rendre à la prison du Camp Pénal « pour s’enquérir de cette situation alarmante » liée à « un manque criard de magistrats d’avocats et de greffiers. Car plusieurs détenus sont dans cette même situation alors qu’il n’y a pas de solution », justifie le président de l’ASRED, Ibrahima Sall.