LA SÉCURITÉ DU HANGAR AUX PÈLERINS EST ‘’TOTALEMENT ASSURÉE
La sécurité de l’aérogare aux pèlerins et des candidats au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, venus s’acquitter des formalités administratives et médicales pour leur séjour à La Mecque, est ‘’totalement assurée’’, soutient le superviseur
Dakar, 9 juin (APS) - La sécurité de l’aérogare aux pèlerins et des candidats au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, venus s’acquitter des formalités administratives et médicales pour leur séjour à La Mecque, est ‘’totalement assurée’’, soutient le superviseur de la plateforme dédiée, le colonel de réserve de la gendarmerie, Mbaye Thiam.
‘’Pour ce qui est de l’organisation de la plateforme, notre rôle est de veiller à la sécurité de l’ensemble des pèlerins, sur le site’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Une seule plateforme a été mise en place pour toutes les démarches médicales et administratives.
Le haut commandant de la Gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire, a mis deux pelotons de 36 éléments à la disposition de la plateforme, et au besoin, d’autres seront appelés en renfort, selon Mbaye Thiam.
Ces éléments ‘’sont déployés sur l’ensemble du site (…) pour veiller à la sécurité de l’ensemble des pèlerins’’ et veillent à ce que ‘’toutes les opérations soient effectuées selon les règles de transparence’’, a-t-il assuré.
Un gendarme est positionné devant chaque guichet pour suivre l’ordre d’arrivée des pèlerins venus soit pour la visite médicale d’aptitude, soit pour la vaccination contre le Covid-19, ou encore pour la délivrance du passeport ou de la carte nationale d’identité.
Les candidats au pèlerinage arrivent le matin devant le portail du hangar, où ils sont sélectionnés selon leurs besoins, avant d’être répartis devant des cabines installées pour l’ensemble des étapes de la visite médicale.
D’autres candidats ayant déjà bouclé toutes les opérations viennent pour suivre sous une bâche les séances de sensibilisation sur les rites du pèlerinage ou de partager des informations avec ceux qui sont encore dans le circuit d’enrôlement.
A son arrivée, le candidat passe d’abord par le service du ministère des Affaires étrangères, par le service d’hygiène ensuite, avant l’étape de la visite d’aptitude proprement dite, assurée par des médecins agréés.
Les autres candidats venus pour le versement sont obligés de passer la nuit au hangar pour espérer faire partie du lot de 100 personnes enrôlées par jour pour le versement du montant du package.
Après avoir satisfait à cette formalité, le pèlerin est orienté vers le bureau des assurances, avant de passer à la compagnie pour les informations relatives à son vol d’avion. Il se fait ensuite établir un badge selon le même circuit.
Les gendarmes sont chargés de veiller à la fois à la sécurité des lieux, au bon déroulement des opérations, mais aussi à ce qu’il n’y ait pas d’intrusion de personnes malveillantes, vu que les pèlerins peuvent porter sur eux d’importantes sommes d’argent.
Sur un quota habituel de 13.000 pèlerins, le Sénégal ne dispose cette année que de 5.822 pèlerins, dont 1.500 seront convoyés par une commission nationale de la Délégation générale au pèlerinage.
Le restant des pèlerins est réparti entre les voyagistes privés.
Après deux années de suite sans pèlerinage aux lieux saints de l’islam en raison du Covid-19, l’aérogare des pèlerins est continuellement prise d’assaut par les candidats depuis le démarrage des opérations, le 23 mai dernier.
Ces opérations sont appelées à prendre fin le 12 juin prochain, avant le premier vol pour la commission nationale, le 26 du même mois.