FESPACO 2023, LE COMITE DE SELECTION EN PLACE
A quelques mois du démarrage de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), du 25 février au 4 mars 2023, la Délégation générale a rendu public le comité de sélection.
A quelques mois du démarrage de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), du 25 février au 4 mars 2023, la Délégation générale a rendu public le comité de sélection. Cette année, le Fespaco est placé sous le thème : «Cinéma d’Afrique et culture de la paix.»
La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Oua¬ga¬dougou (Fespaco) est prévue du 25 février au 4 mars 2023. En prélude à l’évènement, la Délé¬gation générale du Fespaco a rencontré la presse hier pour présenter le comité de sélection. Il s’agit d’une brochette de professionnels du 7e art du continent. «Les personnes identifiées sont une équipe dynamique de professionnels qui ont bâti leur carrière dans le développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel africaine et du monde.
Leurs profils forts et divers faciliteront l’exploration d’un paysage cinématographique africain de plus en plus diversifié», souligne l’organisation. Cette année, le comité de sélection est composé du producteur et consultant en cinéma mozambicain, Pedro Pimenta, la productrice tunisienne, Lina Chabanne, Guy Désiré Ya¬meogo du Burkina Faso, Laza Razanajatovo, le créateur et directeur artistique du Festival Rencontres du Film Court de Madagascar, Claire Diao, critique de cinéma franco-burkinabè, Farah Clé¬mentine Dramani-Issoufou du Bénin, Enoka Julien Ayemba du Cameroun et Hawa Essu¬man, scénariste et réalisatrice basée à Nairobi, au Kenya.
Placé sous le thème «Cinéma d’Afrique et culture de la paix», la deuxième édition, qui sera réalisée sous la baguette du Délégué général, Alex Moussa Sawadogo, se prépare activement dans la capitale du Faso. «Nous savons que nos cinématographies façonnent les attitudes, les comportements et les opinions. C’est la raison pour laquelle la culture de la paix, qui est un processus permanent, doit transparaître dans les créations cinématographiques», a commenté la ministre burkinabè de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Valérie Kaboré, sur la Rtb, la télévision nationale du Burkina Faso, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Innovation de la précédente édition, les Ateliers Yennenga reviennent également pour une deuxième édition. Ce dispositif, consacré à l’accompagnement des films au stade de post-production et à l’immersion des aspirants aux métiers du cinéma, comporte deux volets.
Le Yennenga post-production qui favorise les partenariats de coproductions et l’accès au marché international des œuvres africaines en offrant une opportunité de présenter des films encore en phase de production aux professionnels du cinéma et aux distributeurs internationaux. Et le Yennenga academy qui est un programme de formation du Fespaco, dédié aux jeunes talents du cinéma africain qui proposent des master class autour de différents métiers du cinéma : production, réalisation, écriture de scénario, distribution, critique…
Pour rappel, les cinéastes africains et de la diaspora ont jusqu’au 31 octobre prochain pour envoyer leurs productions au comité de sélection. Comme pour la dernière édition, la compétition officielle comprend huit catégories, fiction long métrage, fiction court métrage, documentaire long et court métrages, les films des écoles, les séries, les films d’animation et la compétition nationale dédiée aux réalisateurs du Burkina Faso. Quatre autres catégories sont prévues, Perspectives, Panorama, Sukabe et Fespaco Classics.