L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

MACKY SALL SALUE LE « PARCOURS EXCEPTIONNEL » D’ELISABETH II
Le président de la République Macky Sall a salué, jeudi, la mémoire de la Reine d’Angleterre, décédée le même jour à l’âge de 96 ans, évoquant notamment le ‘’parcours exceptionnel d’une illustre défunte’’. ‘’J’ai appris la triste nouvelle du décès de Sa Majesté la Reine Elisabeth II. Je présente mes condoléances émues au gouvernement britannique. Je salue la mémoire de l’illustre défunte, au parcours exceptionnel’’, a-t-il notamment tweeté. «La reine Elizabeth II est morte, jeudi, à l’âge de 96 ans, dans sa résidence de Balmoral en Ecosse’’, ont annoncé plusieurs médias, dont le site de chaîne France 24 visité à l’APS. Elizabeth II, monarque de quinze nations et Cheffe du Commonwealth, a régné pendant sept décennies». Après l’annonce de son décès le drapeau a été mis en berne au palais de Buckingham et les hommages commençaient à affluer du monde entier. «Depuis le début d’aprèsmidi, des messages affluaient du monde entier pour adresser ses pensées à la Monarque de 96 ans, après que ses médecins ont émis des inquiétudes sur son état de santé», précise-t-on dans le site du média français.
PRIX DU CIMENT LE GOUVERNEMENT VEUT EMPÊCHER UNE HAUSSE INCONSIDÉRÉE
Le ministre en charge des Mines et de la Géologie, Omar Sarr, a assuré, jeudi, que les échanges se poursuivraient afin de trouver une solution empêchant une augmentation inconsidérée du prix du ciment. ‘’Nous allons encore échanger en relation avec la ministre du Commerce. Nous pensons qu’il faudrait trouver une solution qui empêche les augmentations sauvages dans les magasins’’, a-t-il déclaré en marge d’une visite effectuée sur les installations minières de la CGO, à Diogo, dans la commune de Darou Khoudoss (département de Tivaouane). ‘’Actuellement, nous avons des prix à 75 000, 72 000 francs, alors que le prix homologué est de 65 000 francs CFA la tonne. Il faut trouver une solution à cette hausse’’, a souligné Omar Sarr. Deux grandes usines de fabrication de ciment ont récemment annoncé une cessation de leurs activités en estimant qu’elles n’étaient plus en mesure de supporter les coûts de production en raison du renchérissement de certains intrants sur le marché international. Ces cimenteries ont notamment jugé insuffisante la hausse sur le prix de la tonne décidée par la Commission nationale d’homologation des prix. ‘’Au Sénégal, nous n’avons pas une capacité extensible à l’infini. Nous allons travailler à trouver une formule raisonnable qui puisse aider les populations qui ont besoin du ciment pour construire’’, a insisté Omar Sarr.
DISLOCATION DU TISSU INDUSTRIEL A QUOI SERT LE MINISTRE MOUSTAPHA DIOP ?
S’il y a un ministre de la République qui doit véritablement sortir de sa léthargie et prendre à bras le corps les multiples problèmes qui minent son département, c’est bien Moustapha Diop, en charge du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries. Voilà un ministre qui s’est emmuré dans un silence alourdissant alors que son secteur boue à 90° et est en train de se disloquer du fait du blocage des prix imposés par l’Etat au moment où ceux des matières premières ont pris l’ascenseur. D’abord, quand les cimenteries Dangote avaient arrêté leurs activités en juin dernier et renvoyé en congés forcés ses employés, Moustapha Diop avait fermé les yeux. Ensuite, quand la cimenterie SOCOCIM a décidé de mettre sa production à l’arrêt pour les mêmes effets avec son personnel, le ministre de tutelle s’est aussi bouché les oreilles laissant son homologue du Commerce monter au créneau. A défaut de ressusciter notre traditionnel «coup de sabot» et de lui en donner un terrible là où vous pensez, Le Témoin quotidien voudrait être édifié sur l’utilité du chef de ce département ministériel qui est en train de se disloquer sous ses yeux impuissants ?
PODOR LA DÉPOUILLE DU MAGISTRAT BASSIROU NDIAYE INALEMENT RETROUVÉE
Ce que tout le monde redoutait a finalement eu lieu. Le magistrat de la Cour d’Appel de Ziguinchor Bassirou Ndiaye a été repêché au fond des eaux du Doué à Podor. Ce dernier a été porté disparu ce mercredi à la suite du chavirement de la pirogue qu’il avait prise pour se rendre à un décès de sa tante. Il aura fallu plus de 24 heures de recherches pour retrouver le corps sans vie du magistrat Bassirou Ndiaye. Il a été repêché des eaux du Doué ce jeudi aux environs de 16 heures. La marine nationale, les sapeurs-pompiers de Podor et Richard Toll ainsi que les pêcheurs ont combiné leurs efforts pour arriver à retrouver le corps du magistrat. La disparition du juge Ndiaye a plongé le Fouta et le Sénégal dans une grande tristesse car l’homme était très engagé dans le mouvement sportif. Le secrétaire général de la Cour d’Appel de Ziguinchor était très engagé et était prompt à régler les problèmes de ses proches. Témoigne-t-on. D’ailleurs, ironie du sort, les deux pirogues qui assurent la traversée du fleuve Doué ont été offertes par le magistrat lui-même. D’après des proches de la famille, Bassirou Ndiaye dont ils réclamaient le rapatriement du corps à Dakar devait être enterré hier nuit à Doué. Seulement au vu de la pression de la famille du défunt magistrat au Fouta, ce dernier devait finalement être enterré au cours de la nuit d’hier au Fouta à cause aussi de la durée du corps dans l’eau.
PÈLERINAGE 2022 NOS PÈLERINS À ROME !
Après Jérusalem et Nazareth sur les pas du Christ, les 350 pèlerins sénégalais aux Lieux Saints de la Chrétienté sont finalement arrivés à Rome (Italie). Ils ont été très bien accueillis à leur arrivée par l’ambassadeur du Sénégal près le Saint-Siège (Vatican), Son Excellence Dr Martin Pascal Tine. Au nom du Chef de l’Etat, du Ministre des Affaires Étrangères et de l’ensemble du peuple sénégalais, Son Excellence Dr Tine a demandé aux pèlerins de formuler des prières pour le Sénégal. Ce vendredi 09 septembre, nos pèlerins catholiques se rendront aux pieds de la Vierge Marie à Lourdes. Au cours de leur pèlerinage à Lourdes, ils assisteront à des messes. Dans les prochaines éditions du quotidien « Le Témoin », notre correspondant particulier Frère Yves Maximin Sagna reviendra sur les dernières étapes de Rome et de Lourdes.
FLEUVE SENEGAL : LES NIVEAUX D’EAU PROCHES DE LA CÔTE D’ALERTE À MATAM, PODOR, DAGANA ET RICHARD-TOLL
Quatre localités longeant le fleuve Sénégal que sont Matam, Podor, Dagana et Richard-Toll sont sous la menace de la montée des eaux dont les niveaux sont proches des côtes d’alerte, selon le ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Dans un communiqué, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement annonce que les niveaux de l’eau du fleuve Sénégal sont proches des côtes d’alerte. « Les données concernant le fleuve Sénégal recueillies ces dernières heures dans plusieurs stations hydrométriques indiquent des niveaux d’eau proches des cotes d’alerte », écrit le communiqué. Les situations les plus préoccupantes concernent les stations des localités de Matam, Podor, Dagana et Richard-Toll. A Matam, le niveau de l’eau qui était à 7,58 mètres le 07 septembre à 08 heures est monté à 7,68 mètres ce jeudi 08 septembre 2022 à 08 heures, soit à 32 centimètres de la cote d’alerte qui est de 8 mètres. Un peu loin, à Podor, le niveau de l’eau qui était à 4,65 mètres le 07 septembre à 08 heures est monté à 4,68 mètres ce jeudi 08 septembre 2022 à 08 heures, soit à 32 centimètres également de la cote d’alerte qui est de 5 mètres. La même situation a été constatée à Dagana.
FLEUVE SENEGAL LES NIVEAUX D’EAU PROCHES DE LA CÔTE D’ALERTE À MATAM, PODOR, DAGANA ET RICHARD-TOLL (BIS)
Dans le Walo, le niveau reste toujours très proche de la côte d’alerte qui est de 3.5 mètres. Dans cette zone, le communiqué souligne que le niveau de l’eau, qui était à 3,33 mètres le 07 septembre à 08 heures a certes baissé de 4 centimètres ce jeudi 08 septembre 2022 à 08 heures. Par contre, à Richard-Toll, le niveau de l’eau qui s’est stabilisé à 2,92 mètres ces deux derniers jours demeure proche de la cote d’alerte qui de 3,35 mètres. « Par conséquent, en cas de survenance de fortes pluies au niveau du haut bassin et de la Vallée du fleuve Sénégal dans les prochains jours, des débordements du cours d’eau pourraient survenir dans les localités susmentionnées », ajoute le texte. Les populations et les porteurs d’activités aux abords du fleuve Sénégal sont invités à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau. Le communiqué soutient que l’Etat va entreprendre des diligences.