BORIS DIOP EVOQUE LA SOLITUDE DE L'ECRIVAIN ET L'INCERTITUDE DE SON ENTREPRISE
L’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a souligné la solitude de l'écrivain et le caractère incertain de son entreprise, vendredi, à l'ouverture de la sixième édition du Salon international du livre de Thiės (SILT) dont il est le parrain.
L’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a souligné la solitude de l'écrivain et le caractère incertain de son entreprise, vendredi, à l'ouverture de la sixième édition du Salon international du livre de Thiės (SILT) dont il est le parrain.
"Lorsqu’on se livre à cet exercice difficile qu'est l’écriture, cela se passe dans la solitude, dans l’incertitude. Parce qu’au fond, on écrit sans avoir été mandaté par personne", a-t-il dit à l’ouverture de cet événement littéraire qui se tient à Saly-Portudal, du 16 au 19 mars. Selon l'auteur de "Doomi golo" (2003), il y a "beaucoup d'appelés et peu d'élus" dans le domaine de l'écriture "On prend sa plume, on raconte une histoire et on dit au monde entier : écoutez-moi, j'ai quelque chose à vous dire. Et nous sommes très nombreux de le faire", a-t-il dit en parlant de la motivation de l'écrivain.
Boris Diop considère que "le Sénégal se porte bien" dans le domaine de la littérature, au regard du nombre d’événements littéraires qui se déroulent dans le pays. Le SILT se passe pour la première fois à Saly Portudal (Mbour), un choix motivée par l'ouverture sur le monde de cette cité balnéaire de la région de Thiès, selon Moustapha Ndéné Ndiaye, président de la manifestation. "Saly offre cette plateforme internationale où le SILT trouve une terre de prédilection", a-t-il dit. "L'Afrique face à elle-même, enjeux d'écriture", le thème de cette manifestation, n’a pas été choisi par hasard selon lui, puisque "la littérature est forcément au cœur des grandes réflexions, surtout celle de l'Afrique"