L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI
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KEEMTAAN Gi - BUSINESS POLITIQUE
A qui reviendra le palme ? Chaque jour, la presse nous renseigne que l’un d’entre eux a battu le record de parrainages. Et le lendemain, un autre fait tomber le record. C’est ainsi depuis le début des parrainages que le camp du pouvoir a transformés en foire pour exposer la plus belle bête. Personne ne sait lequel d’entre eux l’emportera. Le tout est annoncé à travers un fort matraquage publicitaire. A quelle fin ? Eux seuls savent. Ceux qui s’illustrent le plus dans ce jeu de dupes sont pour la plupart des affairistes et des transhumants. Lors des tournées du Chef, tout le monde veut également être celui qui a le plus mobilisé. Et à suivre les «Unes» de la presse de ce charmant pays qui compte plus de 50 journaux dans les kiosques chaque jour (en réalité la plupart ne paraissent que sous forme de Pdf !), on s’y perd facilement. Sur le même terrain, il arrive que quatre voire dix plaisantins se disputent et s’approprient le titre de champion de la mobilisation. Des pratiques que l’on ne trouve qu’au Sénégal où la politique est devenue un véritable business avec des acteurs que rien ne différencie des filles de joie qui racolent sur les artères de la ville. Parce qu’au terme de ce racolage où elles exposent leur charme, elles veulent toutes rentrer avec le magot. Ce sont les mêmes pratiques qui ont cours sur le terrain de la politique avec les opérations de parrainages et mobilisations qui foisonnent lors des tournées du Chef ou de son candidat. Dans cette débauche d’énergie, on ne voit hélas que la coalition au pouvoir et particulièrement l’armée mexicaine et les mouvements qui sont en réalité de véritables mercenaires de la surenchère et dont le seul objectif est de recevoir des privilèges sous forme de postes ministériels ou de directions d’établissements publics. Tous ces gens veulent taper dans l’œil du candidat toutou pour le cas où il serait élu. Aucun des actes qu’ils posent n’est gratuit. Des gens sans relief n’hésitent pas à quitter avec fracas les allées du pouvoir, gesticuler sur le thème « rappelez-moi ou je fais un malheur » et revenir après avoir reçu une sucette. Montrant ainsi leur caractère abject. D’autres se glorifient d’être des renégats, exhibant sans fausse pudeur l’objet de leur félonie. Rejoindre le camp où l’argent circule et où on octroie des privilèges en emportant les parrainages de celui qui vous faisait confiance, y a pas plus malsain que cette forfaiture voire cette félonie. Le pire c’est que le camp du pouvoir ose se glorifier de ces imbéciles qui ont trahi ceux qui avaient placé leur confiance en eux !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
JUSTICE OUSMANE SONKO FACE A THIENDELLA FALL AU TRIBUNAL CE MERCREDI
Ousmane Sonko fera face aujourd’hui mercredi au patron de la Direction générale des élections(DGE) Thiendella Fall. Le président de Pastef et maire de Ziguinchor a servi, à travers ses avocats, une citation directe au patron de la DGE après que ce dernier a refusé de remettre des fiches de parrainage à son mandataire, Mouhamed Ayib Daffé. Dans la citation directe, les conseils de l’opposant Ousmane Sonko ont visé les faits de coalition de fonctionnaires, atteinte à l’autorité de la justice et discrédit sur une décision de justice. Au niveau du camp du maire de Ziguinchor, l’on soutient que le préjudice moral causé par le directeur de la DGE en lui refusant les fiches de collecte de parrainage en dépit d’une décision de justice et de la Commission électorale nationale autonome (CENA) est « grave ». Sur ce, il lui réclame 2 milliards 500 millions de CFA pour la réparation de ce préjudice. Comme l’affaire sera appelée pour la première fois, elle sera renvoyée à une autre date mais au préalable le tribunal fixera la consignation que la partie civile, notamment Ousmane Sonko devrait payer pour que le juge soit régulièrement saisi. Une fois cette formalité accomplie, l’affaire pourrait être retenue pour être jugée ultérieurement.
INFRASTRUCTURES UNE SOCIETE NATIONALE « AUTOROUTES DU SENEGAL» CREEE
Le Projet de loi n°18/2023 autorisant la création de la société nationale dénommée ‘’Autoroutes du Sénégal (ADS)’’ a été adopté mardi par la majorité des députés. Quatre-vingt-dix-sept parlementaires ont voté pour l’adoption du projet. Vingt-six se sont abstenus pendant le vote. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Mansour Faye a indiqué que ‘’le Sénégal s’est résolument engagé, depuis les années 2000, dans un programme de développement de ses infrastructures routières et autoroutières’’. ‘’Dans un tel contexte, souligne le ministre, il importe pour l’Etat du Sénégal de se doter d’une société chargée de gérer ce patrimoine routier et de rechercher les moyens financiers nécessaires à son développement’. ‘’Cette société sera également chargée d’exploiter les autoroutes, ou, le cas échéant, d’assurer le suivi et le contrôle de toutes les activités d’exploitation confiées à un tiers cocontractant’’, a expliqué le ministre. M. Faye a ajouté que cette société va aussi assurer l’entretien et la surveillance dudit réseau’’. Il a signalé ‘’qu’à la suite des 32 km d’autoroutes réalisées avant 2012 entre Dakar et Diamniadio, le rythme de construction des autoroutes s’est accéléré, avec 19 km autoroutiers pour compléter le tronçon Dakar-AIBD’’. Mansour Faye a ensuite cité ‘’les jonctions autoroutières AIBD-Thiès et AIBD-Mbour’’. ‘’En y incorporant les projets autoroutiers tels que les tronçons Mbour-Fatick-Kaolack et Dakar-Thiès-Saint-Louis, le patrimoine autoroutier devrait se situer, à terme, aux alentours de 531 km, a déclaré le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
WANTED FARBA NGOM
Le Témoin a tenu à dépoussiérer sa célèbre rubrique pour interpeller ses lecteurs sur la disparition de la scène publique de Farba Ngom. Le célèbre griot du président Macky Sall et maire des Agnam a complètement disparu des radars depuis quelques semaines. Depuis son mentor a fait son célèbre discours du 03 juillet annonçant au peuple sénégalais et au monde entier qu’il ne va pas briguer un second ou un troisième mandat (selon), Farba Ngom n’a plus donné signe vie. Façon de parler puisqu’il a quand même mobilisé à l’occasion du lancement des opérations de parrainage en faveur de son ami Amadou Ba à Matam ! Alors que l’homme était préposé à la mobilisation lors des grands déplacements du président Macky Sall autant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, on a eu beau chercher lors de la dernière tournée « économique » du président de la République, on n’a pas aperçu son ombre. Lors de ce « tagatoo tour », on a plutôt vu Mbaye Pekh à la baguette tandis que Farba Ngom était aux abonnés absents. Certaines mauvaises langues vont jusqu’à dire que Niangal n’est pas content de lui et que ce serait pourquoi il ferait profil bas. Nous, au « Témoin », on n’est sûrs de rien, mais une chose est sûre : l’APR et la mouvance présidentielle sans Farba Ngom, c’est un « tiébou dieune » sans sel. Comme à notre habitude, nous offrons un an d’abonnements à quiconque qui pourrait nous faire sortir Farba Ngom de son trou ou nous donner la bonne information sur le repli stratégique observé par le maire des Agnam.
PAPE SANE DE WALFINCULPE PUIS MIS SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Le journaliste chroniqueur de Walf Tv Pape Sané a finalement échappé à a prison. Beaucoup craignaient que le confrère soit placé sous mandat de dépôt pour diffusion de fausses nouvelles concernant le départ de la gendarmerie du général Jean Baptiste Tine. Après une semaine ponctuée de retours de parquet, Pape Sané a pu faire face au juge d’instruction du 1er cabinet Maham Diallo. Qui n’a pas suivi le réquisitoire du Procureur Abdou Karim Diop qui voulait tout simplement envoyer notre cher confrère à Rebeuss. Pape Sané a été inculpé puis placé sous contrôle judiciaire. « Pape Sané a été inculpé par le juge d’instruction du 1er cabinet pour diffusion de fausses nouvelles et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique puis mis en liberté provisoire assortie du contrôle judiciaire avec obligation d’émerger le dernier vendredi de chaque mois et ne pas sortir du territoire sans autorisation » a confié son avocat Me Moussa Sarr.
THIERNO ALASSANE SALL EN TOURNEE EN EUROPE
Depuis Lyon, le député et président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor, Thierno Alassane Sall, invite les sénégalais de la diaspora à bien visiter son programme et à porter leur choix sur sa candidature pour la présidentielle du 25 février 2024. Le parlementaire rappelle que « Choisir un président de la République, est un moment extrêmement important ». Le candidat à la prochaine présidentielle, qui honorait de sa présence un meeting politique à Lyon, ce week-end, devant une forte mobilisation de ses compatriotes et de sympathisants d’autres nationalités africaines invitées à l’occasion par les responsables RV/France, a vu son cahier de doléances renforcé au cours de ces moments d’échanges fructueux. Interpellé sur les crises socioéconomiques, les tensions politiques au Sénégal et dans le Sahel voisin, le candidat TAS2024 de pointer du doigt, en premier, « la faillite des dirigeants africains, en général, dans leur gestion des affaires publiques », ensuite, « la dégradation des mœurs et la promotion des antivaleurs à savoir la corruption, les détournements de deniers publics, le mensonge etc. » A Lyon, les Sénégalais ont salué « l’esprit panafricaniste de Thierno Alassane Sall, de plus en plus reconnu et glorifié dans le continent depuis sa position jugée ‘‘juste’’ et ‘‘de principe’’ par beaucoup de tribunes africaines devant la volonté de la CEDEAO d’intervenir militairement au Niger ». Pour mémoire, le leader de RV s’est opposé farouchement à « ce projet de chefs d’État de la communauté ». Sur la question de la « crise sociale » et la « perte de nos valeurs africaines », le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor explique que « nous en sommes arrivés à un stade où il n’y a plus de maîtres, plus d’éducateurs dans nos pays, pour nous redonner ces valeurs. Nos dirigeants ont fait que tous ceux qui ont des valeurs semblent des loosers, des perdants ».
UNE DELEGATION DE L’APRES REÇUE PAR SERIGNE MOUNTAKHA
Une délégation de l’Association de la Presse pour l’Entraide et la Solidarité (APRES) conduite par son président Sambou Biagui a été reçue le samedi 18 novembre 2023 par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Une audience au cours de laquelle le président de l’APRES a exposé au saint homme les projets sociaux de ladite association notamment la cité de la presse Mame Less Camara et la Mutuelle de Santé des professionnels de l’information et de la communication (MPIC). Des initiatives saluées par le patriarche de Darou Miname qui a prié pour la réalisation des projets. Auparavant, indique un communiqué de l’APRES, la délégation composée de Sambou Biagui, Abasse Sow, Boury Sock, Malamine Fernandez et Abdou Lèye a été reçue le jeudi 16 novembre par Serigne Abdou Karim Mbacké Makarimal Akhlakh qui a promis de s’investir personnellement pour la réussite des deux projets. Un engagement pris également le même jour par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du khalife général des Mourides, après avoir écouté attentivement les explications sur l’importance des projets.