VIDEOPOUR LE PARRAINAGE, J'ACCUSE ...
Autant les Sénégalais n'approuvent pas la myriade de candidatures pour la Présidentielle, autant ils sont en total désaccord avec le processus de validation des parrainages. D'aucuns accusent une main invisible de tirer intentionnellement les ficelles
SI la plupart des citoyens sont favorables au principe du parrainage, les méthodes et le processus de validation utilisés par le Conseil constitutionnel heurte leur bon sens et ils accusent sans ambages le président Sall d'être à la manœuvre afin de sauver son soldat, M. Amadou Ba, candidat de la majorité au pouvoir. (Voir la vidéo).
La tenue d’une élection présidentielle démocratique, transparente, ouverte et sereine, le 25 février 2024, semble incertaine au Sénégal. Le parrainage censé rationaliser les candidatures comme filtre ne fonctionne pas. En tout cas pas dans l’intérêt de tous.
Le Conseil constitutionnel a finalement presque conformé sa liste de candidatures provisoires, excepté le nom de Karim Wade qui a été sauté de la liste en raison de la renonciation tardive de sa nationalité française qu'il tentait de conserver tout en briguant la magistrature suprême.
Les Sénégalais devront donc faire le choix de leur futur président parmi 20 aspirants pour succéder au Président Macky Sall. Lequel a encore quelques semaines pour présider aux destinées du Sénégal.
Quelques jours après la publication des candidatures provisoires, AfricaGlobe avait posé la question aux Sénégalais de la capitale pour connaître leurs avis l'idée du parrainage ainsi que sur le processus de validation.
Beaucoup de candidats ont vu leurs parrainages invalides. Des explications données sont peu convaincantes.
Le Conseil constitutionnel est fortement soupçonné d’exécuter la volonté du régime de Macky Sall d’écarter certains candidats de l’opposition qui pourraient compromettre son dauphin, le Premier ministre Amadou Ba. Dans les rues de la capitale, les citoyens ne disent pas autre chose.
Suivez les avis recueillis dans cette vidéo.