CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI
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Baadoolo - Macky crée, Diomaye… décret
Macky signe des décrets à tout va. Puis s’en va. Dissolution Pastef, abrogation. Tout le monde pensait qu’il laisserait au moins à Diomaye et Sonko savourer leur revanche. Il a oublié qu’il a affaire à un saltigué qui connaît bien une leçon : «Lou lokho def, lokho meunnako dinndi». Macky nomme des magistrats. Diomaye abroge. Sall ajoute ses ministres à la liste des bénéficiaires du passeport diplomatique, Faye attend encore. Diplomatiquement. L’un crée, l’autre... décret. Maanam supprime. Yallah rekk kham ce que cache ce «Protocole»
Limogé de son poste de Sg adjoint du ministère des Affaires étrangères en 2020 Sonar Ngom, nouveau ministre conseiller diplomatique de Diomaye
A la présidence de la République, la diplomatie à changé de visage. Sonar Ngom est désormais le diplomate inséparable du Président Diomaye Faye, a-t-on appris d’une note. En tant que nouveau ministre-conseiller diplomatique, il a remplacé Oumar Demba Bâ qui aura occupé le poste sous les magistères de Macky Sall et de son prédécesseur Abdoulaye Wade. D’ailleurs, parmi les personnalités accompagnant le chef de l’Etat en Mauritanie pour sa première sortie-visite officielle à l’étranger figurent Sonar Ngom, Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, entre autres. Le 23 septembre 2020, Sonar Ngom avait été limogé de son poste de secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères. Il avait duré deux ans à ce poste. Titulaire d’une maîtrise en Droit (Option relations internationales) de l’Ucad, son mémoire de fin d’études a porté en 2001 sur «La diplomatie sénégalaise et les crises africaines des années 1960-1970 : Les exemples du Congo Léopoldville, de l’Angola et de la Guinée Portugaise». Breveté de l’Ena (Option diplomatie), il a notamment été conseiller à l’ambassade du Sénégal à Paris.
Liaison aérienne sur l’axe Dakar-Conakry - Le Dg d’Air Sénégal reçu par l’ambassadeur de la Guinée
Ambassadeur de la République de Guinée au Sénégal, le Colonel Mandjou Dioubaté a reçu, hier, le Directeur général de la compagnie Air Sénégal. Au cœur de cette audience entre Alioune Badara Fall et le diplomate guinéen, de nouvelles termes du développement de la liaison aérienne entre les deux pays frontaliers. «Une rencontre qui s’est soldée par des initiatives salutaires, visant à améliorer et renforcer la fluidité du trafic aérien, entre la République de Guinée et la République sœur du Sénégal, conformément à la vision de leurs autorités», a informé, dans un communiqué, l’ambassade de la République de Guinée à Dakar.
Dernier activiste en prison après l’amnistie - Ousmane Sarr libéré avec le reste des détenus
Considéré par ses camarades de lutte comme celui dont le sort a été négligé par les nouveaux tenants du pouvoir, Ousmane Sarr a été libéré hier soir. L’activiste et membre du mouvement «Nittu Deug», arrêté pour outrage à magistrat, appel à l’insurrection, appel à la violence et diffusion de fausses nouvelles est sorti de prison avec trois autres détenus. Parmi lesquels d’ailleurs, figure un certain Dembo Sakho, partisan de Pastef, interpellé à Bambilor. Ce dernier avait été arrêté suite à une publication sur Facebook où il écrivait : «Tant qu’on aura pas pendu une autorité judiciaire en haut de la place de la Nation, l’injustice ne cessera pas».
Publication des rapports, lanceurs d’alerte… Cheikh Tidiane Seck du Bnd relève déjà des «dérives» du pouvoir
Le Bloc national des démocrates (Bnd) n’en a cure de la grâce. Réuni en Conseil supérieur national (Csn), ce parti dirigé par Cheikh Tidiane Seck «attire l’attention du pouvoir et de l’opinion nationale et internationale sur les dérives qui commencent à s’installer dans notre pays au profit d’une liesse populiste et unanimiste». Dans un communiqué, il dénonce les décisions annoncées lors du dernier Conseil des ministres du 17 avril 2024. «Comment peut-on négocier l’amnistie d’actes aussi ignobles entre 2021 et 2023 pour ensuite poursuivre des actes supposés de malgouvernance ? L’injustice et l’iniquité, tant dénoncées, refont surface. La décision de publier tous les rapports des institutions de contrôle devrait être accompagnée d’un projet de loi qui abroge la loi d’amnistie pour faire la lumière sur les évènements sans précèdent et traumatisants de juin 2021 et mars 2023, sinon il est clair qu’à la place de la reddition des comptes, nous allons assister à un règlement de comptes», ont alerté M. Seck et ses camarades. Le Bnd met en garde également contre «cette scélérate loi sur les lanceurs d’alerte».