L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 31 MAI 2024

KEEMTAAN Gi – IRRESPONSABILITÉ
Mais pourquoi donc tout ce boucan ? Des dossiers plus scandaleux ne méritent-ils pas que l’on fasse plus de bruit ? Comme par exemple le bradage sur le foncier avec un homme lige de l’ex-Chef. Ou ce griot attitré qui percevait un salaire de 1,5 million dans une société publique où il ne mettait jamais les pieds. Ou encore ces crapules qui recevaient deux salaires sans compter tous ces autres salopards qui sont enregistrés au Coud, à la Lonase etc., sans jamais s’y présenter. Un dépeçage en règle des finances publiques… Un général qu’on affecte ailleurs avec un statut de diplomate pour le remplacer par un autre qui a la confiance des nouvelles autorités. Dans mon esprit de Kàccoor plus enclin à zieuter les popotins des belles dames qu’à se mêler d’affaires d’étoiles, ça ne doit pas bouleverser la quiétude d’une nation. Mais nous voilà à faire les Madame Soleil tropicales comme si le travail du journaliste devait reposer sur des charades ou dans le bidonnage de sujets sur lesquels nous n’avons aucune emprise, un peu comme si on voulait concurrencer une Selbé Ndom. Tiens, tiens où est-ce qu’elle est donc passée, celle-là ? Des généraux en disgrâce, il en a toujours existé dans l’histoire de ce charmant pays sans que des gens essaient d’instrumentaliser leur disgrâce pour en faire un outil de déstabilisation. Et puis, dans la tradition militaire, il est établi que le soldat doit obéir au Chef. Et le Chef suprême des Armées, c’est le président de la République car, dans une démocratie, le politique commande toujours le militaire ! C’est également tout curieux que le Chef du Gouvernement ignore royalement le Chef de l’Armée pour aller exposer ses états d’âme à un moins gradé. En tout cas ce sont des confrères sans identité, loin du pays, qui viennent nous exposer ce qui se serait réellement passé dans la tête de Oscar Sierra et du Général pour nous fourguer leurs échanges épistolaires. Et sans les précautions d’usage. C’est-à-dire sans vérification ni recoupement, nous voilà à exposer sur la place publique les états d’âme de notre vaillante Armée avec des supputations qui ne reposent que dans la tête du journaliste dont le projet…différent du Projet est loin de faire plaisir aux nouveaux tenants du pouvoir. Ça s’appelle de l’irresponsabilité, du je-m'en-foutisme ou, en wolof, du « Maa Tay ». La liberté de la presse, c’est n’est pas chier sur la vérité, surtout si l’information concerne la Grande muette. Pour régler des comptes, on fait fi de certaines règles qui régissent notre métier. Nous estimons qu’aucun journaliste ne doit plus séjourner en prison dans le cadre de son métier. Mais il faut que l’on mette des garde-fous et que l’on soit responsable des actes que l’on pose. La liberté d’expression ne veut pas dire foutre le bordel dans un pays. Et sans jeu de mots, c’est le dessein inavoué de confrères à la solde de businessmen eux-mêmes dans une entreprise de règlement de comptes et ne souhaitant pas du bien aux nouvelles autorités. Leur souhait, c’est de voir ces dernières et leur « Projet » se casser la gueule.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
HAJJ 2024 : ATTENTION AUX COUACS !
Il y a quelques semaines, la compagnie Air Sénégal chargée de transporter une partie des pèlerins sénégalais aux lieux saints de l’Islam dans le cadre du « Hajj 2024 » avait dévoilé son planning des vols/aller. En examinant à la loupe le programme, « Le Témoin » a constaté que le premier vol d’Air Sénégal devait normalement décoller de l’aéroport de Blaise Diagne de Diass ce vendredi 31 mai à 4h du matin. Au moment où « Le Témoin » bouclait nuitamment cette édition, on apprend que le second vol de ce vendredi à 10 heures devait être fait par un avion affrété. Hélas, jusqu’à hier nuit, l’avion en question n’était pas encore arrivé à Diass. On nous confie que le deuxième avion loué par Air Sénégal ne sera pas disponible avant le 3 juin à cause d’un retard de paiement. Donc, les vols programmés jusqu’à cette date risquent de connaitre des perturbations. Sans compter qu’Air Sénégal va devoir négocier de nouvelles demandes d’atterrissage en terre saoudienne pour d’éventuels vols reportés. Toujours est-il que le Premier ministre Ousmane Sonko avait « menacé » de sévir en cas de couacs dans l’organisation du pèlerinage. « Vous n’avez pas droit l’erreur ! Car le mot d’ordre est un Hajj zéro couac… » déclarait-il à l’endroit du ministre des Transports aériens El Malick Ndiaye, alias l’ami des Tchèques. Et ce dernier, à son tour, avait invité la direction générale d’Air Sénégal à faire respecter les plans afin qu’aucun pèlerin ne soit désavantagé ou laissé en attente. « Le Premier ministre avait été très clair ! S’il y a des couacs, des têtes vont tomber. Et à commencer par moi… » avait indiqué le ministre El Malick Ndiaye. Donc attention aux couacs !
LA MAGISTRATURE EN DEUIL NOS CONDOLÉANCES AU PRÉSIDENT CHIMERE DIOUF
Quand le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) Ousmane Chimère Diouf perd sa très chère jeune épouse Fatoumata Binetou Ndiaye, la Justice dans toutes ses composantes ne pouvait être qu’endeuillée. Le décès est survenu avant-hier à Dakar suivi de l’enterrement à Thiès. C’est donc un très grand malheur qui frappe l’honorable Ousmane Chimère Diouf, un homme aux qualités humaines et professionnelles unanimement reconnues et acceptées. En dehors des Cours et Tribunaux, Chimère est un homme disponible, social et d’une grande disponibilité apprécié aussi bien par sa famille que parle voisinage. Que Dieu accueille la défunte Fatoumata Binetou dans Son Paradis et donne à l’époux Ousmane Chimère Diouf la force morale et physique de pouvoir surmonter cette douloureuse épreuve. «Le Témoin» lui présente en cette triste circonstance ses plus sincères condoléances.
MEDIAS LA CAP DÉNONCE LE RETOUR DES ARRESTATIONS ET CONVOCATIONS
L’arrestation, puis la libération du directeur de publication du quotidien « La Tribune », Pape Moussa Traoré, et la convocation ce vendredi du directeur de publication du « Quotidien », Mohamed Guèye, ont été vivement dénoncées par la Coordination des Associations de Presse (CAP). Ces deux journalistes ont été convoquées par la DIC dans l’affaire du général Souleymane Kandé. La CAP dans une déclaration exprime « son profond regret » face à la reprise des convocations de journalistes à peine deux mois après l’installation des nouveaux dirigeants. Selon la CAP, les dirigeants actuels qui sont devenus des « symboles vivants de ces lois liberticides et rétrogrades contre la liberté d’expression », sont à l’origine de cette situation préoccupante. La CAP renseigne les autorités sur l’existence du CORED instauré avec le soutien des pouvoirs publics pour traiter les plaintes contre les professionnels de l’information.
UNIVERSITE DE THIES UNE FILIERE « GESTION ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS LOCAUX » LANCÉE
Un nouveau programme de gestion et commercialisation des produits locaux a été lancé par l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, qui, dans le cadre du projet PEA-DISCOM, a signé un partenariat Nord-Sud avec l’Université de Lille (France). Une initiative financée à hauteur de 26 millions de FCFA et qui garantit une insertion professionnelle directe des diplômés, avec un partenariat visant à les faire recruter. Le Directeur de la formation du 3FPT, Sidy Ba, explique que le projet PEA Discom, qui porte ce programme, vise à développer des formations de qualité en gestion, distribution et commercialisation de produits locaux. Un projet ambitieux qui ouvre la voie à de futures formations dans d’autres domaines. La formation, dispensée à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, conçue pour fournir des compétences adaptées aux besoins dans le domaine de la distribution et de la commercialisation des produits et services locaux, couvre différents niveaux. De la Licence au Doctorat en impliquant des enseignants d’universités locales et régionales.
VIOLENT INCENDIE A KEUR ISSA (THIES-OUEST) UN CENTRE DE FORMATION EN MENUISERIE ÉBÉNISTE EN PROIE AUX FLAMMES
Un incendie a réduit en cendres une bonne partie d’un centre de formation en menuiserie ébéniste avec des pertes énormes estimées à des centaines de millions FCFA. Elles concernent une production de plusieurs milliers de tables bancs scolaires et des machines. Selon Oumy Yamar Sarr, la correspondante du Témoin à Thiès, c’était dans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 mai 2024 au quartier Keur Issa sur la route de Fandène, près du site rebaptisé « Kamb-yi» dans la commune Thiès-Nord. Le feu a consumé une importante partie de la production de l’entreprise. Il s’agit de 8.000 tables bancs produits en premier lieu sur un marché en sous-traitance ainsi que toutes les machines destinées à la production du mobilier scolaire au profit de l’État.
DAKAR DEM DIKK ASSANE MBENGUE PREND LE VOLANT
En s’installant à la direction de Dakar Dem Dikk, le nouveau Directeur Assane Mbengue, a pris l’engagement de s’évertuer à consolider les acquis tout en les renforçant. Il ambitionne de faire jouer pleinement à Dakar Dem Dikk son rôle dans le maillage uniformisé du système de transport urbain, interurbain et international. Le tout dans une dynamique d’intégration multimodale. Pour M. Mbengue, ceci nécessitera d’engager des chantiers dans le but d’une transformation profonde et harmonisée, en réponse à l’appel d’une mobilité dynamique, basée sur l’inter-connectivité des différents modes de transport. Une modernité tenant surtout en compte la préservation de notre planète et notre environnement.