LE RETOUR DE BALLA GAYE 2 DANS L’ARENE ET LES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi célèbrent le grand retour du lutteur Balla Gaye 2, victorieux dimanche d’une affiche majeure des arènes sénégalaises
Dakar, 22 juil (APS) – Le ”grand retour” du lutteur Balla Gaye 2, victorieux dimanche d’une affiche majeure des arènes sénégalaises, peine à contester la prééminence des sujets politiques dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
Le quotidien L’As, partant du constat que le pouvoir se retrouve “sous le feu des critiques” depuis quelques jours, estime que le régime du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, en réaction, allume un “contre-feu”.
Le camp au pouvoir “a apporté […] une réplique salée à l’opposition qui a vertement critiqué le président Bassirou Diomaye Faye, après ses 100 premiers jours au pouvoir”, rapporte L’As, faisant le compte rendu d’une conférence de presse de la coalition “Diomaye Président”.
“Aïssatou Mbodj, Aminata Touré et Cie ont par ailleurs décerné un satisfecit au chef de l’Etat et à son Premier ministre”, indique L’As. Le quotidien Source A s’intéresse également à cette conférence de presse animée par des figures majeures du camp du pouvoir comme Aida Mbodj.
Selon le journal, Mme Mbodj, Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), “polit l’image du ‘projet’ et cogne ses détracteurs”.
“Aïda Mbodj et ses camarades ont salué [le] bilan matériel et immatériel du tandem Diomaye Sonko malgré les obstacles”, lit-on dans les colonnes de Bès Bi Le Jour. “Diomaye et Sonko assurent et rassurent”, affiche la même publication en citant Aïda Mbodj.
Les nouvelles nominations semblent notamment en cause dans les critiques contre le nouveau pouvoir. “La rupture tant prônée par les nouvelles autorités commence à revêtir un caractère abusif”, écrit le journal Le Quotidien, par exemple, au sujet de certains limoges décidés par le président Diomaye Faye.
Le journal revient sur le cas de El Hadj Djiby Mbaye Lô, le coordonnateur des agropoles, “dont le recrutement s’est fait par appel à candidatures et qui a un contrat qui court jusqu’en 2028”. Ce dernier “s’est vu remplacé par un simple décret par Aïssatou Diallo”, souligne le journal. Un limogeage “illégal”, décrète le quotidien Les Echos.
Le journal Le quotidien revient également sur le cas de Mouhamadou Lamine Diallo, “débarqué de l’ENA pour divergence avec sa hiérarchie”. Tribune pointe plus généralement des “nominations polémiques”, avant de titrer : “La rupture ‘cautionne’ la famille dans la gestion étatique”.
“Les nominations du nouveau pouvoir sont sur toutes les lèvres depuis la dernière réunion du Conseil des ministres”, indique Tribune, qui évoque la “controverse” et la “polémique” entourant certaines de ces décisions impliquant des “liens familiaux”.
Le journal L’Observateur en profite pour parler du “malaise de l’implication des familles dans la gestion publique”. “Longtemps dénoncée par l’opposition au régime de Macky Sall, la pratique persiste pourtant. Voir des membres d’une même famille aux affaires, c’est aussi une pratique du nouveau régime”, relève le même journal.
Les quotidiens insistent d’autant plus sur ce sujet qu’ils s’attendent à “un grand chamboulement” dans les ambassades et consulats, comme l’annonce le quotidien Enquête. “Ce ne sera pas qu’un jeu de chaises musicales. Une refonte et des réformes sont prévues dans les ambassades et consulats”, précise le journal.
Les sujets politiques trouvent un prolongement dans les colonnes du quotidien Kritik’, lequel s’intéresse aux “démissions” en cascade au sein de l’Alliance pour la République (APR), renvoyé dans l’opposition à l’issue de la présidentielle du 24 mars dernier après 12 ans passés au pouvoir.
“Après douze années au pouvoir, la formation politique pilotée par Macky Sall entame mal sa nouvelle posture dans l’opposition”, la dernière présidentielle ayant “fini de sonner le glas” de cette formation dont “la constante”, à savoir l’ancien président, “manœuvrait à sa guise pour garder la main sur l’appareil politique”.
Le Soleil, dont l’intérêt se porte sur un sujet éloigné de la politique, livre à ses lecteurs ”la part de vérité” du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ahmadou Aly Mbaye, sur la son mandat et la ”polémique” sur les résultats du CAMES, le Conseil supérieur africain et malgache pour l’enseignement supérieur.
Mais le sujet qui s’impose à tous les quotidiens ou presque concerne la victoire du lutteur Balla Gaye 2 sur Tapha Tine, une affiche majeure des arènes sénégalaises qui a consacré le retour au premier plan du porte-flambeau de Guédiawaye.
“Le Lion ressurgit”, affiche Bès Bi Le journal en parlant de la victoire de Balla Gaye 2, qui ”terrasse à nouveau Tapha Tine” (Le Soleil). ”Le Lion a rugi !”, s’enthousiasme Walfquotidien sur le même sujet.
”Pour une deuxième fois de suite, Balla Gaye 2 a dominé Tapha Tine […]”, un succès permettant au ”lion de Guédiawaye” de remporter ”le trophée de l’Empereur des arènes organisé par Albourakh Events”, écrit Walfquotidien.
”Balla Gaye 2 confirme sa suprématie”, résume Enquête, pendant que L’Observateur affiche : ”Balla Gaye 2, le lion reprend du poil de la bête”.