NAVIRES ÉTRANGERS ARRAISONNÉS, L'ÉTAT EMPOCHE 103 MILLIONS D'AMENDES
Vingt-quatre bateaux ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non détention de licence de pêche à bord.
La Direction de la protection et de la surveillance des pêches (Dpsp) logée au ministère de la Pêche a produit des résultats probants dans la surveillance maritime. De janvier à juillet 2024, indique un communiqué de ladite Direction, 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non détention de licence de pêche à bord et pêche et détention d’espèces immatures. «Conformément aux dispositions de la loi portant code de la pêche maritime au Sénégal, le montant des amendes prévues est compris entre 400 000 000 et 599 000 000 de francs Cfa», lit-on dans un communiqué.
«Des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises à l’encontre des contrevenants, afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques. Aussi, pour ce qui est des amendes prononcées, en 2023, un montant de 103 000 000 de francs Cfa a été versé dans les caisses du Trésor public», ajoute le document.
Le ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, rappelle aux acteurs de la pêche artisanale et industrielle l’importance de respecter les réglementations en vigueur. «Le ministère reste à la disposition des acteurs pour œuvrer ensemble, afin que le Sénégal puisse continuer durablement à bénéficier au mieux des retombées de la pêche et de ses activités connexes», fait également savoir le ministère de la Pêche.
Cette Direction a pris l’initiative, de désormais porter à l’attention du public les chiffres concernant le nombre de navires de pêche arraisonnés et le montant des amendes qui seront versées au Trésor public. Cette décision vise à informer sur les actions entreprises par la Dpsp pour lutter efficacement contre la pêche Illicite non déclarée et non règlementée (Inn) et surtout préserver les ressources halieutiques dans les eaux sous juridiction sénégalaise.