OPERATION DE CHARME A PARIS
Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat) dévoilent
PARIS, France) - Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Premier pays africain à accueillir un événement sportif olympique, l’État compte ainsi mettre en avant le caractère unique de cette édition des JOJ. D’où l’opération de charme sous l’égide du COJOJ déployée Paris. Hier, mercredi 31 juillet, Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat), Mohamed Diop (Secrétaire général de la Mairie de Dakar) et Adama Ndiaye directeur de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) a captive la foule venu assister à leur communication a la Station Afrique sous la supervision de Ibrahima Wade. Sud Quotidien vous en fait l’économie.
BAKARY SEGA BATHILY, DIRECTEUR GENERAL DE L’APIX «Construire 557 infrastructures sportives de proximité»
« LE SPORT GENERE DES OPPORTUNITES POUR TOUS LES SECTEURS »
Les JO Paris2024 sont une opportunité pour l’APIX et pour le Sénégal de présenter les opportunités d’investissements. Et dans ce cadre-là, nous sommes venus ici (Station Afrique, Ndlr) présenter ces opportunités et pour dire aussi au-delà du secteur privé international parce que nous sommes comme vous l’avez entendu, suivi, à la recherche de partenaires qui viennent investir avec le secteur privé national. Et ça je pense que c’est un discours nouveau pour pas mal d’acteurs ici présents. On n’avait l’habitude de parler d’investissement direct étranger. Aujourd’hui, le Sénégal parle de partenaires parce que nous avons un secteur privé déjà qui s’active beaucoup et qui est à la recherche de partenariat et nous APIX, nous sommes leur porte étendard et nous sommes à la recherche de ces partenaires-là pour développer les différents secteurs. Comme vous l’avez si bien dit, l’organisation des JOJ Dakar 2026 bat son plein et à ce niveau, tous les secteurs d’activités offrent des opportunités. Le sport est un des rares secteurs qui, au-delà de son propre secteur, génère des opportunités pour tous les secteurs : tourisme, BTP, restaurations, télécommunications, transport, intelligence artificielle, digital. Si vous regardez sur le plan digital, tout ce qui est e-Ticketing, c’est une opportunité extraordinaire pour nos jeunes entrepreneurs qui sont dans tout ce qui est cyber sécurité, l’informatique, la digitalisation, la communication, les médias. Tous les secteurs sont intéressés et justement il y a l’organisation des jeux qui a été confiée au comité d’organisation COJOJ qui regroupe déjà 70 métiers sur lesquels ils sont en train de suivre une charte qui les lie au CIO. A côté, nous avons tout ce qui tourne autour des jeux comme vous avez si bien vu ici à Paris. Vous avez les jeux et tout ce qui tourne. Tout ce qui tourne qui sont des opportunités pour le Sénégal et pour les acteurs sénégalais. Je suis ici avec Baidy Agne, président du CNP, ensemble nous allons continuer à promouvoir la destination Sénégal, à travailler pour l’attractivité du Sénégal et la destination du secteur privé national.
AVEZ-VOUS UN RETOUR FAVORABLE PAR RAPPORT A LA RECHERCHE DE PARTENAIRES ?
Oui, ça c’est notre rôle aujourd’hui de pouvoir les identifier. On est dans la phase de présentation, de préparation des opportunités. Depuis que je suis là, j’ai pu rencontrer un dizaine d’investisseurs qui, aujourd’hui, viennent avec des investisseurs sportifs. Vous savez qu’aujourd’hui, nous l’APIX, nous avons signé une convention partenariat avec le ministère des Sports avec au final l’objectif de construire 557 infrastructures sportives de proximité au niveau communal. Sans compter les grandes infrastructures pour pouvoir accueillir demain d’autres compétitions internationales qui ont pour objectif de renforcer l’écosystème et permettre également au Sénégal d’être un hub au niveau africain dans l’organisation d’évènements sportifs internationaux qui constituent un produit d’appel dans le domaine du tourisme, de l’artisanat et des autres secteurs.
BAÏDY AGNE, PRESIDENT DU CNP « Avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers »
Quelle va être la place du secteur privé sénégalais dans l’organisation des Jeux Olympiques de la jeunesse ?
« Notre place est de premier ordre. Nous sommes présents. Ce sont nous qui faisons la plupart des rénovations d’infrastructures. Ce sont nous qui construisons les hôtels. Ce sont nous qui construisons une certaine façon le village olympique parce que c’est là-bas qu’est l’université Amadou Makhtar Mbow. Dans la réalisation des modes de transport, nous y avons participé même si ce n’est pas principalement le secteur privé. Les rénovations au niveau du secteur du tourisme, ce sont les acteurs du tourisme nationaux qui le font. Je disais aussi que notre part n’est pas seulement ce que nous faisons, ça doit aussi être ce que nous donnons. Et ce que nous donnons, c’est la mobilisation des entreprises à ce qu’elles participent dans la promotion des jeux, dans son marketing, dans ce qu’elles contribuent en termes de responsabilité. Nous sommes les pourvoyeurs des 3FPT et avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers : l’insertion des jeunes dans cela, le développement de l’entreprenariat aussi. Nous sommes des acteurs.
Pouvez-vous quantifier le nombre d’emplois que les JOJ pourraient générer ?
Non, c’est difficile. A l’état actuel, je n’ai pas ces données. C’est difficile. Maintenant, estce qu’on comptabilise les gens qui ont travaillé dans les infrastructures ? Les volontaires qui vont être là ? Donc, peut-être ça peut être évalué après tout ou quand on s’y rapproche un peu plus.