LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 30 AOUT 2024
Un agresseur armé d’un pistolet débarque et emporte l’argent…
Une agression en plein jour s'est produite hier à Médina Gounass, commune du Département de Guédiawaye. Un homme armé d’un pistolet et encagoulé a fait irruption dans la maison de l’homme d'affaires Amadou Oury Diouf pour tenir en respect les membres de sa famille. Le cambrioleur réclame un sac qui contient de l'argent. Face au refus des membres de la famille, l'assaillant dégaine son pistolet et tire à bout portant sur le commerçant avant de s'emparer du sac et prendre la fuite avec sa moto Jakarta. Les personnes qui tentaient de le poursuivre ont été stoppées par les tirs de sommation du malfrat. Cette agression a installé la peur dans cette localité de la banlieue. Nos sources renseignent que l'homme d'affaires atteint par une balle est interné à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff. La Police de Guédiawaye qui était sur les lieux pour faire le constat a ouvert une enquête.
Révélations sur le meurtre à Yeumbeul Bène Baraque
L’enquête du meurtre à Yeumbeul Bène Baraque a été bouclée hier par le commissariat de police de Yeumbeul Nord. Selon nos sources, T. Lelou l’oncle a tué son neveu M. Lelou, pour une histoire de clé. Ainsi le mis en cause sera déféré aujourd’hui au parquet du tribunal de Pikine Guédiawaye. L'enquête sur ce drame qui s’est produit mardi dernier vers les coups de 19 heures chez la famille Lelou a permis d’en savoir plus sur le mobile du crime. En effet, pour une banale histoire de clé de chambre, T. Lelou a poignardé à mort son neveu âgé de 18 ans, qui a rendu l'âme avant d'arriver à l'hôpital. Devant les enquêteurs du commissariat de Yeumbeul Nord, le mis en cause a tenté de se défendre. A l’en croire, c’est lors d'une dispute avec son neveu pour sa clé de chambre que celui-ci lui a asséné un tesson de bouteille. Il a riposté en le poignardant. L. Lelou soutient qu’il n'avait pas l'intention de le tuer. Toutefois, les témoins ont donné une autre version en soutenant qu’il y a eu un temps entre le premier acte et le second. « Il est parti prendre un couteau et attendre sa victime pour le poignarder », a indiqué un témoin à la police. Les résultats de l’autopsie révèlent que la victime a reçu trois coups de couteau dont deux à la poitrine et un à l'abdomen. Le présumé meurtrier, T. Lelou, sera déféré aujourd’hui au parquet du tribunal de Pikine Guédiawaye pour meurtre.
La Cour suprême vide l’affaire de la bande de filaos
La Cour suprême a tranché hier l’affaire de la bande de filaos. En effet, Lamine Diagne, directeur exécutif de l’association pour la Justice Environnementale (AJE), avait attaqué devant cette Cour le décret approuvant et rendant exécutoire le plan d’urbanisme de détails déclassant une surface de 150,58 hectares dans la partie nord de Guédiawaye relative à la déclassification de la bande de filaos. La Cour a rejeté la requête de l’Agent judiciaire de l’Etat. Le plaignant se dit surpris par le verdict.
Un garçon de 15 ans mortellement poignardé par son camarade
C'est la consternation à Guia, un village situé à près de 5 kilomètres de Podor. Un garçon répondant au nom d'Amadou Hanne a été poignardé à mort par Al Ousseynou Diallo, son camarade du même âge. Selon des informations de soleil digital, le drame a eu lieu hier soir, après une banale dispute entre les deux garçons. Le présumé meurtrier a été arrêté par la gendarmerie de Podor.
Oumar Ampoï Bodian acquitté dans l’affaire Boffa Bayotte
La chambre criminelle de la Cour d’appel de Ziguinchor a confirmé jeudi la réclusion criminelle à perpétuité prononcée en première instance à l’encontre du journaliste René Bassène, et acquitté Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a constaté l’Aps. Mais, Me Pape Samba Sow a signalé que la décision a été confirmée relativement à la complicité d’assassinat pour René Bassène et la peine de réclusion criminelle à perpétuité confirmée. Selon Me Sow, le journaliste dispose d’un délai de 15 jours pour faire appel et contester la décision de la Cour d’appel. « Je suis très satisfait parce que je défends Oumar Ampoï Bodian. J’étais convaincu qu’il n’était pas coupable. Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits. Et c’est dommage pour René Bassène », a-t-il réagi. Il a précisé qu’après ce verdict en appel, la seule voie qui s’offre au journaliste est le pourvoi en cassation. Le journaliste René Bassène et Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du MFDC, avaient été condamnés, le 13 juin 2022, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte. Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire remontant au 6 janvier 2018. Les accusés étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.
Diomaye porte le combat pour la Palestine…
Recevant hier le Premier ministre Pedro Sanchez, le Président Diomaye a salué la démarche de l’Espagne qui a reconnu l’Etat de Palestine. «Le Sénégal réitère sa condamnation ferme de la situation catastrophique à Gaza où la population vit une tragédie et fait face au mépris des règles élémentaires par la puissance occupante. Le Sénégal appelle à nouveau à un cessez-le-feu immédiat et la solution de deux Etats seule gage d’une paix durable dans la région», affirme le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
Visite du Général Mbaye Cissé à Niaguis
Le Chef d'état-major général des Armées (CEMGA) a séjourné en Casamance du 28 au 29 août. En visite de travail dans la région de Ziguinchor, le Général Mbaye Cissé a remis d'importants lots de denrées alimentaires aux populations des villages environnants de la commune de Niaguis. Ce geste symbolise l'engagement des Armées à accompagner le retour définitif des populations dans leurs localités après des années de déplacements forcés, renseigne la Dirpa. Le Général Cissé a également supervisé la mise en place d'une opération de soins et de consultations médicales gratuites en présence des autorités civiles locales. Cette initiative a été largement saluée par les bénéficiaires qui ont exprimé leur gratitude. Le Chef d'état-major général des armées était accompagné d'une forte délégation, notamment le chef d'état-major de l'Armée de Terre. D’après la même note, ils ont pu constater les efforts considérables déployés par les forces armées pour assurer la sécurité et le bien-être des populations, marquant ainsi un pas important vers la stabilité et le développement durable dans cette région du pays.
Plaidoyer pour l’eau potable et l’assainissement
La Plateforme des organisations de la Société civile pour l’Eau et l’assainissement du Sénégal (POSCEAS) a organisé hier une réunion du comité scientifique du projet Diss’eau, en partenariat avec GRET. Ce projet vise à contribuer à l’amélioration de l’accès de toutes et de tous à des services d’eau potable et d’assainissement améliorés, performants et durables, par une participation citoyenne renforcée et renouvelée. Le projet Diss’eau avait d’abord pour objectif de renforcer la société civile, à travers la Posceas, dans son rôle de veille, d’interpellation, de dialogue et de contribution via la mise en œuvre de méthodes et d’outils innovants de mobilisation des citoyens pour des services d’eau plus performants, plus inclusifs et plus durables. Cette collaboration entre la Posceas, le Gret et de nombreux acteurs du secteur a permis de mettre en place une dizaine de plateformes régionales de la société civile, spécialisées sur les questions d’eau et d’assainissement, mais aussi de co-construire et d’expérimenter des outils innovants. Le projet a conduit surtout une recherche axée autour de deux questions de recherche dont l’une porte sur la capacité des organisations de la société civile à exercer une influence sur la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, et l’autre sur les conditions et défis pour une appropriation sociale durable des innovations sociales.
L’ex-commissaire Keita au sortir de son audition
L’ancien commissaire Cheikhna Keïta a été entendu pour une seconde fois par les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic). L’ex-commissaire de police a indiqué qu’il a clairement signifié aux enquêteurs qu’effectivement, il est l’auteur de cette vidéo pour laquelle il a été convoqué, mais qu’il n’a fait que commenter les éléments sur les relations entre le Président Diomaye et le Premier ministre, qui ont été largement relayés sur les réseaux sociaux. Etant donné que le commentaire est libre, il n’y a rien qui puisse m’être reproché», a-t-il déclaré à Dakaractu en réitérant sa volonté de «rester debout» pour défendre le peuple, quoi qu’il advienne.
Abdou Karim Sall tire la sonnette d'alarme
Le maire de la commune de Mbao a effectué une visite chez les populations impactées par l'avancée de la mer. Abdou Karim Sall qui a fait un tour au cimetière de Mbao qui se trouve à Thiéckène, a constaté une situation catastrophique car des tombes sont détruites et des ossements humains déterrés par les eaux. L’ancien ministre de l'Environnement a rappelé qu'il y avait un projet dans le cadre de la résilience face aux effets des changements climatiques. Ainsi le programme «WACA» devait prendre en charge la corniche Est, la corniche Ouest, l'île de Gorée, la Casamance etc.. Seulement depuis le début des études, il dit constater que pour la Corniche Ouest, il y avait un programme en cours ; c'est pourquoi elle n'a pas été prise en charge. Ainsi il avait demandé à ce que ces fonds soient réorientés, de Petit Mbao en passant par Grand Mbao jusqu'à Rufisque. Ce programme de résilience devait restaurer les plages. Abdou Karim Sall exhorte le gouvernement à prendre à bras-le-corps cette problématique en pensant également à reloger les sinistrés, en attendant qu'une solution définitive soit trouvée.