LES ORGANISATEURS PRONENT UNE MEILLEURE REGULARISATION DU SECTEUR
La 4e édition des Pulse Influencer Awards est prévue le 12 octobre prochain à Dakar. L’objectif est de primer les meilleurs contenus sur les réseaux sociaux.
La 4e édition des Pulse Influencer Awards est prévue le 12 octobre prochain à Dakar. L’objectif est de primer les meilleurs contenus sur les réseaux sociaux. Pour cette édition, l’agence Pulse a choisi thème innovant, placé sous le sceau de la règlementation du secteur des influenceurs.
Les créateurs de contenus ont une communauté de followers sur les réseaux sociaux pour faire passer des messages. Mais, ils font face toujours à des défis notamment de la règlementation et de la légitimité du métier d’influenceur. C’est dans ce sens que les organisateurs des Pulse Influencer Awards essaient d’impulser une dynamique de régularisation du secteur des influenceurs. Ce, en créant une plateforme favorable à la régulation afin de booster la création de contenus. Seulement, le secteur est encore confronté au défi de la réglementation, puisque cela fait 4 ans que la plateforme de média Pulse essaie d’apporter une réponse. Pour ce faire, elle a initié une cérémonie permettant de primer les créateurs de contenus de qualité. Pulse Influencer Awards est aussi une occasion d’échanger sur les difficultés auxquelles les influenceurs sont confrontés ainsi que les fondements de la création de contenus de qualité.
Face à la presse, la Directrice générale de Pulse Sénégal, Caroline Mbodj, indique que l’objectif des Pulse Influencer Awards, c’est de primer, le 12 octobre, les meilleurs créateurs de contenus à l’occasion de la 4e édition. «Il y a beaucoup de créateurs de contenus que nous apprécions et que nous suivons sur différentes plateformes, Facebook, X ( ex-tweeter), Instagram, Tik-Tok... Ces influenceurs créent des contenus pour eux-mêmes ainsi que pour d’autres marques», dit-elle.
Selon elle, la vision, c’est de faire reconnaitre le travail des influenceurs de par la qualité de ce qu’ils font. Mais, le grand public tarde à intégrer ces nouveaux métiers qui ne sont pas encore pris en compte par le législateur. «C’est de nouveaux métiers issus de l’avènement des réseaux sociaux et le cycle de création naturelle par rapport à l’évolution du monde, tels que les analystes de donnés», explique la Directrice générale de la firme.
La règlementation et la législation posent problème
Caroline Mbodj poursuit que les influenceurs sont aussi de ceux qui travaillent avec internet. Car d’après elle, ils créent des comptes et les animent avec des vidéos comiques qui sensibilisent et/ou donnent des astuces. «C’est tellement développé que c’est devenu un métier à part. Cet évènement culturel et digital tend à faire en sorte que le grand public comprenne ce métier en donnant des prix aux créateurs de contenus de qualité», précise Mme Mbodj. Mais sauf que le défi de la règlementation et de la législation est encore à relever. «Nous y travaillons depuis 4 ans. Mais, nous n’avons pas la science infuse en ce qui concerne la création de contenus. Et nous n’avons pas non plus la prétention de définir qui est influenceur, qui est créateur de contenus ou pas. Il y a des choses positives tout comme négatives qui se font sur la toile. L’objectif des Pulse, c’est de motiver ce qui se fait de positif pour encourager à faire davantage», signale la Dg de Pulse Sénégal. Elle renseigne que le secteur est aussi confronté à d’autres types de blocages, notamment l’accessibilité à l’internet, les supports de création de contenus. «Il y a aussi, le manque d’accompagnement par rapport à l’accès de ces contenus et la règlementation pour savoir qui est créateur de contenus. Et à partir de quel moment on devient créateur de contenus ? Cela a deux finalités : éliminer, et promouvoir ceux qui font de la création de contenus de valeur», déclare Mme Mbodj.