LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI 3 SEPTEMBRE 2024
Sonko bientôt à l’Assemblé nationale
Le Premier ministre Ousmane Sonko se présentera bientôt à l’Assemblée nationale pour faire sa déclaration de politique générale. L’annonce est du ministre de la Justice qui révèle que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée. Ainsi Ousmane Sonko n’a plus de prétexte. Il devra dans les prochains jours faire face aux députés pour faire sa DPG tant attendue par ces derniers.
De nouveaux éléments sur le cas Aziz Davala
L’affaire du meurtre du danseur Abdoul Aziz Ba connu sous le nom d’Aziz Davala continue de connaître des rebondissements. D’après des sources de L’As, il y a eu beaucoup de non-dits dans ce dossier pour le moins rocambolesque. Ce qui est constant est que beaucoup de rumeurs ont été rendues publiques au point même d’influencer l’enquête. Et puisque le commissaire Adramé Sarr de la Dic était sur le départ, il y a eu beaucoup de zones d’ombre. L’As qui n’est jamais pressé pour suivre le dossier s’est rendu compte qu’entre ce qui a été dit et ce qui est, il y a un fossé. Si l’on se fie aux derniers développements, il n’y a qu’un seul tueur et la complicité des autres n’est pas prouvée. Nabou Lèye aussi a été citée à tort dans le dossier. Il n’y a rien qui indique qu’elle a été complice du tueur. Ce dernier, en revanche, a avoué et a expliqué comment il a agi sous l’emprise du chanvre indien. Cela va sans dire qu’aussi bien le tueur présumé que sa victime était sous l’emprise du chanvre, du moins si l’on se réfère à l’enquête. En effet, d’après nos sources, le tueur présumé y était pour de l’argent et connaissait bien l’orientation sexuelle du défunt qui lui faisait les yeux doux. Sur place, ce dernier, armé de son arsenal de séduction, aurait tenté de le séduire. Une somme de cinq mille a même été remise au tueur. Mais on ne sait ce qui s’est passé pour que ça se termine par un coup de poignard au niveau du cou puis une bagarre mortelle. Il faut rappeler que le présumé meurtrier aussi s’en est tiré avec des blessures contractées lors de la bagarre. Pour ces soi-disant complices, il fallait juste les mettre dans la cause, mais tous les deux ont été mis hors de cause. Pour le premier, il a certes voyagé avec le meurtrier présumé et ce dernier lui a avoué le meurtre, mais il ne lui a jamais donné l’occasion de s’en ouvrir à qui que ce soit. Il l’a contraint à se rendre avec lui à Touba et le suivait comme son ombre. C’est quand il a eu l’occasion qu’il a informé les pompiers puis les gendarmes qui l’ont cueilli. Pour le second, il l’a gardé à ses côtés tout au long du Magal pour que ce dernier n’informe pas la police. C’est donc à son retour du Magal qu’il a informé son père. Ce dernier, en homme responsable, l’a emmené à la police. La question que se posent les enquêteurs, c’est pourquoi Nabou Leye a été mise dans la cause par les accusés alors que tout la disculpe. En tout état de cause, L’As se dit convaincu que toute la vérité n’est pas connue dans ce dossier. Ce qui est tout de même constant est que l’enquête a été bâclée. Le juge d’instruction dispose de six mois pour tirer au clair et renvoyer en jugement le ou les véritables tueurs et leurs complices réels.
Une enquête ouverte sur l’affaire ONAS
La lumière va bientôt jaillir dans l’affaire de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal. Devant l’Assemblée nationale, lors de la séance plénière portant suppression du HCCT et du CESE, le ministre de la Justice a annoncé que sur ses instructions, une enquête complète a été déjà ordonnée sur l’ensemble des faits. Il a assuré que la lumière sera faite sur cette affaire dans laquelle l’éphémère Directeur général de l’Onas, Cheikh Dieng, accuse son ex ministre de tutelle Cheikh Tidiane Dièye d’avoir signé un marché d’entente directe au profit des entreprises Delta et Vicas pour le curage des égouts à Dakar.
Licenciements au GFM
Depuis l’accession du Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, ça va de mal en pis pour la presse, qui semble ces temps-ci tirer le diable par la queue. Ainsi, face à la volonté des nouvelles autorités de mener une guerre sans merci aux patrons de presse, on annonce une vague de licenciements au Groupe Futurs Médias (GFM), considéré comme le plus grand groupe de presse privée au Sénégal. Selon certaines informations, Youssou Ndour qui était contre les licenciements au début, a fini par céder à la demande des administrateurs du groupe pour sauver l’entreprise.
Le ministre du Travail se tape une sieste en pleine plénière
Le ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions aurait sans doute oublié de faire son jogging matinal pour garder la fraîcheur tout le long de la plénière relative au projet de la loi portant révision de la constitution dont l'objectif est de répondre au souci de la rationalisation des dépenses en supprimant le HCCT et le CESE. En effet, Yankhoba Diémé s'est tapé une petite sieste oubliant du coup les caméras et les portables qui immortalisent le moindre mouvement.
Des militants de Pastef chassés de l’hémicycle
L’Assemblée nationale a encore fait parler d’elle hier. Mais cette fois, la suspension de la séance n’est pas venue des députés qui, il faut le rappeler, sont maîtres en la matière, mais plutôt de militants du Pastef venus assister à la séance plénière portant suppression du HCCT et du CESE. Ces derniers n’ont pas supporté les attaques faites par les députés contre leur leader politique. « Laissez Ousmane Sonko tranquille, c’est lui qui a libéré le pays », a lancé un militant de Pastef du haut du box dédié au public où il se tenait, alors que la député de Koumpentoum Fanta Sall était au pupitre. C’est ainsi que le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a demandé leur évacuation de l'hémicycle.
Des militants de Pastef chassés de l’hémicycle (bis)
Restons à l’Assemblée où la séance a été suspendue une seconde fois par un autre militant qui s’est également offusqué des attaques contre son mentor politique. Une décision qui n’a pas été du goût des députés de Pastef qui ont pris d’assaut le pupitre. Évoquant le règlement intérieur qui l’autorise à faire évacuer la salle, il a suspendu la séance. Il a fallu l’intervention des éléments de la Gign pour évacuer la salle.
Plus d’une vingtaine de jeunes de Mbour portés disparus en mer
Plus d’une vingtaine de jeunes du quartier Téfess de Mbour, qui tentaient d’émigrer de manière irrégulière en Espagne, sont portés disparus depuis plusieurs jours, a appris l’Aps de leurs proches. « Cela fait aujourd’hui 19 jours que nous n’avons aucune nouvelle de nos enfants. Ce sont des pêcheurs pour la plupart, qui partaient en Espagne. Mais depuis lors, nous n’avons plus de leurs nouvelles », a confié, samedi, Ndiallo Guèye, sœur de l’un des jeunes portés disparus. «Nous sommes très inquiets car nous ne savons plus à quel saint nous vouer », a ajouté Oumar Ciss, un père de famille dont les enfants se trouvaient dans la pirogue. L’inquiétude est partagée par plusieurs concessions de ce quartier de la capitale de la Petite Côte. « Dans la pirogue, il y a mon fils et mes cinq petits-fils », a précisé Bilo Diop, une mère de famille qui dit être partagée entre la tristesse et l’inquiétude. « Nous sommes tristes et inquiets (…). Cela fait plusieurs jours que nous ne sentons plus le goût des aliments pour ceux qui arrivent à en avaler encore », soupire-t-elle. Selon elle, personne n’a été informé du projet de voyage des jeunes pêcheurs. « Ce n’est que quelques jours après leur départ qu’ils ont appelé et depuis lors, nous n’avons plus de leur nouvelle », se désole Bilo Diop qui lance un appel à l’aide aux autorités étatiques.
Plaidoyer pour l’érection d’un commissariat central à Pikine
Pikine doit avoir un Commissariat central et être renforcé en postes avancés de police ou de Gendarmerie avec la recrudescence de l’insécurité. C’est le plaidoyer du député maire de la commune de Guinaw rails sud, Ablaye Diop. C’était à l’occasion de la pose de la première pierre de construction du lycée de la zone avec l’extension du Collège d’enseignement moyen financé par la municipalité, pour un montant total de 81 millions. Selon lui, la densité démographique de Pikine nécessite une reconfiguration de sa carte sécuritaire. A cet effet, le parlementaire compte saisir les autorités et porter le combat à l’Assemblée nationale. A noter que lors de cette cérémonie qui a noté la présence des populations et des autorités académiques de Pikine Guédiawaye, ces dernières ont salué l’extension du Collège d’enseignement moyen en lycée pour la lutte contre la déperdition scolaire.
Crise à la Croix rouge sénégalaise
La crise au sein de la Croix rouge sénégalaise va de mal en pis. Ces temps, la Direction et les travailleurs au nombre de 187 sont à couteaux tirés. Ces derniers qui dénoncent des salaires impayés ont organisé hier un rassemblement pour réclamer le départ de leur présidente Bafou Ba. Nous avons tenté de joindre Mme Ba à maintes reprises pour avoir sa version en vain.
Vol avec effraction
Menuisier métallique et électrotechnicien, M, Martinez est vraiment drôle. Commis pour travailler dans un atelier dirigé par un certain Mb. Guèye, le mis en cause n’a rien fait d’autre que de dérober des câbles électriques et une rallonge Ingelec d’une valeur de 500 mille francs. Mais Martinez ignorait que l’atelier disposait d’une caméra de surveillance. Après avoir constaté le forfait, Mb. Guèye a alors visionné les images de la caméra. Il est tombé des nues lorsqu’il a aperçu l’électrotechnicien en pleine manœuvre. Sans tarder, il a dénoncé son voleur à la police de Médina tout en prenant le soin d’effectuer des recherches pour retrouver les câbles. Martinez a été localisé à la gare des Baux maraîchers où il s’apprêtait à se rendre en Guinée. Mb. Guèye, appuyé par quelques bonnes volontés, se rend à la gare des baux maraîchers de Pikine pour cueillir le technicien indélicat et le conduire à la police. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol avec effraction commis et destruction de biens appartenant à autrui.
Préparatifs du Gamou de Tivaouane
Le ministre de l’Intérieur a présidé hier une réunion nationale sur les préparatifs du Gamou de Tivaouane, prévu dans moins de deux semaines. Tous les acteurs de l'organisation de cet événement religieux majeur étaient présents. Général Jean Baptiste Tine a rassuré que des engagements fermes ont été pris en collaboration avec les services pour répondre efficacement aux préoccupations des organisateurs, notamment l'approvisionnement en eau potable, la gestion des eaux de pluies et des eaux usées, ainsi que la sécurité des fidèles et le respect des normes de transport. Pour ce qui est de la sécurité et de la gestion du transport, il a annoncé le renforcement des dispositifs de la police et de la gendarmerie afin d'assurer un bon déroulement du Gamou.
La copine d'Aïcha déférée pour meurtre
Du nouveau dans l'affaire Maman Aicha Ndong qui a été retrouvée morte dans des circonstances troublantes dans un canal à Bargny. Arrêtée depuis mardi dernier par la police, la copine de la victime a été présentée hier au parquet pour meurtre, d’après Seneweb. Maman Aïcha Ndong repose depuis dimanche à 14 h au cimetière de Pout. Mais le médecin légiste n'a pas pu déterminer les causes de la mort de cette fille âgée de 15 ans, à cause de l'état de décomposition avancé du corps. Le rapport fait état d'une cause inexplicite. Malgré tout, sa copine a été déférée lundi pour meurtre. A. Guèye a été enfoncée par des éléments de l'enquête et les incohérences notées dans ses propos. Interrogée par les limiers, A. Guèye a confirmé qu'elle était avec Maman Aïcha au moment de sa disparition. Il ressort du dossier qu'elle est la dernière personne à avoir vu Maman Aïcha Ndong vivante. « Elle a disparu subitement sans laisser de traces et sans bruit, de retour de la boutique. J'ignore les circonstances de sa disparition », a-t-elle dit aux enquêteurs. Mais pour les policiers, le récit de la suspecte est troublant, car A. Guèye n’a évoqué ni une panique ni l’intervention d’un tiers. Elle n’a donné aucun détail sur les faits. Dans la journée du mardi 27 août, les enquêteurs ont procédé à la reconstitution des faits en compagnie d'A. Guèye. C'est dans ces circonstances que le corps en état de putréfaction a été aperçu flottant dans les eaux usées d’un canal. Les enquêteurs ont alors sollicité le concours de leurs collègues de la police scientifique et technique. Malgré tout, A. Guèye n’a pas varié dans ses propos, renseigne seneweb. Elle est poursuivie pour meurtre