VIDEOSONKO DÉFIE L'OPPOSITION
Le Premier ministre confronté à une motion de censure, contre-attaque avec audace. Il laisse planer le doute sur l'avenir de l'Assemblée nationale. "D'ici le 12 'septembre', ces gens auront autre chose à faire que d'être députés", a-t-il lâché ce mercredi
Dans une déclaration ce mercredi 4 septembre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a rejeté l'idée d'une motion de censure agitée contre son gouvernement.
"Il n'y aura pas de motion de censure", a-t-il affirmé avec assurance, balayant ainsi la menace qui plane sur son gouvernement depuis l'annonce du député de la majorité parlementaire Abdou Mbow. Ce dernier est passé à l'acte, en déposant avec ses collègues, une motion de censure sur sur la table du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, hier.
Sonko n'a pas mâché ses mots envers ses détracteurs, les qualifiant de "politiciens complètement dépassés par les événements" et soutenus par "leur presse".
Le Premier ministre a profité de cette occasion pour esquisser sa vision de l'avenir. Il a souligné la nécessité de moderniser l'administration publique et de la mettre au service du développement national. Il a également évoqué l'importance de réformer certaines pratiques au sein de la fonction publique, suggérant que des changements significatifs sont à venir.
D'un ton provocateur, il a prédit qu'après le 12 septembre, ses opposants "auront autre chose à faire que d'être députés à l'Assemblée nationale". Cette déclaration laisse entrevoir une possible dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République Bassirou Domaye Faye dans les prochains jours, telle que prévue par la Constitution.