LE COLLECTIF DES DEMANDEURS DE VISA DÉNONCE LES PRATIQUES DE L'AMBASSADE DE FRANCE
Soutenu par le mouvement Frapp, le collectif a pointé du doigt des délais excessifs, des fraudes sur les paiements de visas, et la commercialisation illégale des rendez-vous, qualifiant cette situation de véritable calvaire pour les Africains.
La procédure de demande de visa est devenue un véritable calvaire pour les africains, en à croire le Collectif des demandeurs de visa pour le regroupement familial. A la place d’une manifestation pacifique devant l’ambassade de France au Sénégal, interdite par le préfet de Dakar pour perturbations des services de ladite ambassade, le Frapp, en synergie avec le collectif des demandeurs de visa pour le regroupement familial, a fait face à la presse ce mercredi matin pour dénoncer la politique de délivrance de visa de l’ambassade de la France à l’encontre des pays africains.
En effet, selon le porte-parole du collectif, Jean Vernon Diack, faire le regroupement familial ne devrait qu’être administratif car c’est le préfet qui donne l’avis favorable après vérification de l’OFII. Normalement, poursuit-il, « le dossier arrivé au Sénégal n’est qu’une question de formalité parce que le consul vérifie l’authenticité des papiers et délivre le visa et cette procédure doit durer 2 mois selon les textes de l’Ambassade. Mais malheureusement elle dure plus de 10 mois et cette situation crée de véritable détresse chez les femmes et les enfants qui se sentent abandonnés par leur parents ».
Guy Marius Sagna et Cie dénoncent également des fraudes sur le paiement des visas non rembourser ainsi que la commercialisation des rendez-vous « à hauteur de 400 000f par une mafia et dont l’Ambassade de France au Sénégal est au courant. »
L’activiste parle en ce sens « d’humiliation, de vol et de confiscation des passeports » subit par les africains avant d’avertir ses détracteurs sur la quintessence du slogan « Frapp France dégage » qui se limite seulement sur la souveraineté monétaire de l’Afrique car voyager est un droit.