DOLEEL PIT-SÉNÉGAL SONNE LE TOCSIN
Le mouvement dénonce ce qu'il perçoit comme des manœuvres de l'ancien régime pour reprendre le pouvoir, avec la complicité surprenante de certains acteurs politiques, dont la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme
Doleel PIT-Sénégal ngir defaraat reewmi dresse un tableau sans concession des forces en présence dans le paysage politique national, pointant du doigt ce qu'il considère comme des trahisons et des compromissions. Il fustige notamment l'alliance entre la CDS et les figures de l'ancien régime.
"Les laquais de l’ancien régime à l’assaut de la révolution citoyenne
Depuis l'élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye le 24 mars 2024, accompagnée de la nomination de Ousmane Sonko comme Premier ministre, le Sénégal est en plein bouleversement politique. La révolution citoyenne que représente ce duo, porté par les idéaux de Pastef et adoubé par les Sénégalais, a redonné espoir à une nation longtemps maintenue sous le joug néocolonial et impérialiste. Mais tout le monde n'est pas prêt à voir ce projet aboutir. Les figures de l'ancien régime, Macky Sall et Amadou Ba, bien que déchus du pouvoir, n’ont pas dit leur dernier mot. En effet, ils comptent sur les élections législatives du 17 novembre 2024 pour annuler les acquis de cette révolution populaire.
La Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS), autrefois porteuse des espoirs d’une gauche progressiste, a sombré dans une trahison silencieuse, choisissant de s’aligner derrière ces figures usées du pouvoir, plutôt que de défendre les idéaux qu’elle prétendait incarner. Au lieu de se battre pour le projet d’émancipation citoyenne porté par la nouvelle équipe dirigeante, la CDS a préféré s'allier à l'ancien régime, espérant reprendre pied dans l’appareil d’État par la petite porte des législatives.
Ce qui est frappant, c’est que la CDS, au lieu de proposer une alternative claire pour soutenir le projet de renouveau démocratique et économique de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a choisi de faire le jeu de ceux qui ont méthodiquement exploité les travailleurs sénégalais. Macky Sall et Amadou Ba incarnent tout ce que la révolution citoyenne cherche à détruire : la soumission aux intérêts étrangers, la domination néocoloniale, et le mépris des aspirations populaires. Alors que Pastef promet de rétablir la souveraineté nationale en rompant avec la Françafrique et en refondant les structures économiques pour le bénéfice des Sénégalais, la CDS s’accroche au passé, soutenant une bourgeoisie compradore qui a toujours privilégié ses propres intérêts.
Amadou Ba, fonctionnaire milliardaire sans convictions, n’a jamais représenté autre chose que la continuité du système corrompu de Macky Sall. Et pourtant, la CDS, incapable de proposer un véritable programme pour les travailleurs et les opprimés, a décidé de se ranger derrière cet homme, dans une tentative désespérée de faire la roue de l’Histoire à l’envers à l’envers. Là où Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko incarnent l’avenir, la CDS préfère s’enliser dans le passé, sacrifiant le monde du travail sénégalais sur l’autel des alliances politiciennes.
La lâcheté de la CDS est d’autant plus flagrante qu’elle se dérobe à ses responsabilités dans un moment crucial de l’histoire sénégalaise. Elle aurait pu se rallier à la révolution citoyenne, soutenir le projet de Pastef et se battre pour que le Sénégal prenne enfin en main son destin. Mais non, elle a préféré se complaire dans son rôle de figurant de l’ancien régime, espérant récupérer quelques miettes de pouvoir en soutenant leurs anciens compères de BBY lors de ces élections législatives dont ils espèrent qu’elles vont annihiler les acquis de la révolution.
Le peuple sénégalais, cependant, ne se laissera pas tromper. La victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et la nomination de Ousmane Sonko sont le fruit d’un long combat pour la justice, la souveraineté et la dignité. Le projet de Pastef n’est pas qu’un simple changement de visages au sommet de l’État ; c’est une transformation profonde des structures économiques et politiques du pays. Il s’agit de rompre avec des décennies de domination étrangère et de reconstruire un État au service de tous les Sénégalais, pas seulement d’une élite privilégiée.
Le 17 novembre 2024, les Sénégalais auront à choisir entre la poursuite de cette révolution citoyenne ou un retour en arrière, symbolisé par Macky Sall, Amadou Ba et leurs laquais, comme la CDS. Le choix est simple : continuer sur la voie de la souveraineté, de la justice sociale et de la démocratie, ou permettre à l’ancien régime de reprendre le contrôle et de détruire ce que le peuple a si durement acquis."