LE DIAGNOSTIC ET DES PROPOSITIONS POUR UNE RÉFORME APPROFONDIE
Malick Sow, vice-président chargé des relations administratives et des institutions de l’Association des Anciens Sous-Préfets du Sénégal pour la promotion du développement territorial, a été l’invité de la matinale « Salam Sénégal » sur la RSI ce lundi
Monsieur Malick Sow, vice-président chargé des relations administratives et des institutions de l’Association des Anciens Sous-Préfets du Sénégal pour la promotion du développement territorial, a été l’invité de la matinale « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal Internationale ce lundi. Il a abordé plusieurs sujets relatifs à l’état civil et aux réformes à envisager dans ce domaine crucial pour la gouvernance du pays.
Lors de l’émission, Malick Sow a souligné les motivations derrière l’organisation d’un forum national sur l’état civil prévu demain. Selon lui, « l’état civil est une question qui préoccupe tous les Sénégalais, qu’ils soient au Sénégal ou dans la diaspora. » L’objectif du forum est de réunir les différents acteurs concernés pour établir un diagnostic complet des problèmes existants, avant de proposer des réformes concrètes aux autorités gouvernementales.
Parmi les sujets principaux à aborder lors de ce forum, M. Sow a cité l’amélioration des déclarations de naissance, de mariage et de décès, qui sont souvent négligées par les citoyens. « Nous allons rappeler à tous que ces démarches sont obligatoires et indispensables pour la bonne gestion de l’état civil, » a-t-il insisté.
En outre, il a souligné la nécessité de réviser le Code de la famille qui, selon lui, « date de trop longtemps » et doit être réactualisé pour mieux correspondre aux réalités actuelles du pays.
Malick Sow a également évoqué des propositions pour améliorer les cartes d’identité nationales. Il a relevé l’absence des noms des parents sur les nouvelles cartes d’identité, un élément qui figurait sur les anciennes versions et qui, selon lui, est essentiel, compte tenu du nombre important d’homonymes au Sénégal.
De plus, il a suggéré d’ajouter le groupe sanguin des citoyens sur leur carte d’identité nationale, en s’inspirant de la mention déjà présente sur le permis de conduire. « En cas d’accident, un chauffeur est mieux préparé que les autres passagers puisque son groupe sanguin est déjà connu. Si nous pouvions intégrer cela aux cartes d’identité, ce serait une excellente couverture sanitaire. »
Concernant la digitalisation de l’état civil, M. Sow a indiqué qu’il est primordial de d’abord procéder à un « toilettage » avant d’entamer ce processus. « Une fois ces réformes mises en place, la digitalisation facilitera l’obtention de pièces comme les certificats de naissance ou les extraits de mariage, depuis n’importe quel coin du Sénégal. »
Ce forum sera donc l’occasion de proposer des solutions concrètes pour un état civil plus efficient et adapté aux réalités modernes. Le rapport final, issu de ces discussions, sera soumis aux autorités gouvernementales en vue d’une réforme globale du système.