DEFAITE DE L’INTER-COALITION : UNE OPTION TARDIVE NON PAYANTE
La mise en place tardive d’une inter-coalition n’a pas produit les effets escomptés pour l’opposition, lors du scrutin d’hier. Les électeurs n’ont pas été séduits par cette offre électorale.
La mise en place tardive d’une inter-coalition n’a pas produit les effets escomptés pour l’opposition, lors du scrutin d’hier. Les électeurs n’ont pas été séduits par cette offre électorale.
Il faudra revoir sa copie. Tel pourrait être l’un des principaux enseignements que l’opposition doit tirer des résultats du scrutin des Législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre. Sept mois après l’élection présidentielle, chercher à se positionner au-devant de la scène politique nationale n’a pas été une démarche couronnée de succès politique. La mise en place d’une inter-coalition, composée des trois (3) plus grandes coalitions électorales en lice pour la course à l’Assemblée nationale, «Takku Wallu Senegaal», «Jamm ak njariñ» et «Samm sa kaddu», n’a pas séduit l’électorat qui s’est détourné de cette offre électorale.
Une des principales fautes de ces trois regroupements de partis politiques, mouvements et autres acteurs évoluant sur la scène publique a été d’avoir mûri très tardivement cette démarche politique. Soit dit en passant, celle-ci a été expérimenté pour la première fois dans les mœurs politiques par les défuntes coalitions de l’opposition d’alors : Yewwi askan wi (Yaw) et Wallu. Ce qui leur avait permis, lors des élections législatives de 2022, d’avoir un nombre de quatre-vingt députés pour les besoins de la XIVème législature, enterrée par le Président Bassirou Diomaye Faye avec la dissolution à laquelle il a procédé le jeudi 12 septembre dernier, après deux ans de mandature de la Représentation nationale.
Penser rejoindre la Place Soweto en rangs serrés devait être un plan habile concocté assez tôt par les stratèges politiques des adversaires de la coalition au pouvoir pour espérer récolter un nombre important de sièges à l’Hémicycle.
Echouer, hier, à imposer la cohabitation au régime du Président Bassirou Diomaye va ainsi les rendre groggy.
Les choix tardifs de l’opposition pour une unité d’action électorale n’ont manifestement pas séduit la majorité des électeurs ou un nombre important d’entre eux. Avoir changé sa tactique au début du processus électoral -pré-campagne et campagne électorale- a fini d’être contre-productif pour les adeptes de cette option politique. Il faudra donc repasser pour une nouvelle démarche électoraliste… victorieuse.