LE RAPPORT GENERAL D’AUDIT PRESENTE AU MSRI
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), a reçu des mains du Secrétaire exécutif de l’ANAQ Sup le Rapport d’audit des établissements de formation en sciences de la santé.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation (MESRI), a présidé, hier mardi, la cérémonie de partage du Rapport d’audit des établissements de formation en science de la santé. Cet audit, commandé par les plus hautes autorités, a été coordonné par le secrétaire exécutif de l’ANAQ-Sup. Cet exercice intervenu dans un contexte particulier marqué par des événements tragiques au niveau des structures de santé du pays, a pour objectif de disposer, entre autres, d’un état des lieux portant sur les différents cadres juridiques, les réformes, mais aussi de faire un état des lieux sur les ressources humaines, les infrastructures, les équipements, les laboratoires…
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), a reçu des mains du Secrétaire exécutif de l’ANAQ Sup le Rapport d’audit des établissements de formation en sciences de la santé. Ce rapport, selon le Pr Lamine Gueye, «est le résultat d’un travail de longue haleine qui a nécessité beaucoup d’investissement, au regard de l’immensité des enjeux et défis liés à la formation des ressources humaines, à la qualité des infrastructures et équipements dans le secteur de la santé.»
Pour lui, «Ces enjeux et défis traversent nos institutions et structures respectives», a relevé le Secrétaire exécutif de l’ANAQ-Sup, qui précise toutefois que «L’audit n’a cherché nullement à pointer du doigt ou à jeter le discrédit sur tel ou tel acteur du système de formation en sciences de la santé.» Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a, lui, souligné l’important de la formation qui, selon lui, constitue «l’un des éléments centraux de la qualité de notre système de santé et de l’efficacité de ses professionnels», qui en dépit des efforts colossaux entrepris par l’Etat, fait face à de nombreux défis. Ces défis, pour Dr Abdourahmane Diouf «nécessitent d’être identifiés, finement analysés et relevés afin de suivre les évolutions des systèmes de santé, et de pouvoir leur garantir non seulement un fonctionnement optimal, et surtout une capacité d’adaptation aux réalités d’aujourd’hui et de demain.» Il a, par ailleurs, souligné la pertinence des recommandations du rapport qui, à son avis, «illustre à suffisance, sur l’importance de l’étude menée qui doit être mise à profit pour s’interroger sur les produits de la formation, les procédures d’enseignements-apprentissage et les processus de formation», a déclaré le MSRI.
Dans le même sillage, Dr Abdourahmane Diouf assure que la pertinence du thème d’audit, les réflexions menées et les recommandations formulées constitueront sans nul doute des éléments d’amélioration des actions engagées pour garantir la qualité du système de santé de notre cher Sénégal.